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07/05/2019

Cybersecurity Insights

WiFi et Déploiement : après avoir défini la stratégie de déploiement

Lorsque vient le sujet du déploiement du réseau, le WiFi fait bande à part en constituant en lui-même un domaine particulier. En quoi consiste succinctement les particularités d’un réseau WiFi, et surtout quelle est la manière de procéder lorsqu’il s’agit de déployer ce type de réseau ? C’est à cette question que nous allons tenter de répondre en trois articles avec la proposition d’une méthode universelle qui constitue une approche générique du mode de pensée à adopter face à ce type de problème.

Pour donner suite à la revue générale du fonctionnement du Wifi du premier article et la description des phases précédant le déploiement dans le deuxième article, nous proposons ici de parcourir les dernières phases allant du déploiement du réseau WiFi jusqu’à la mise en supervision du service.

Déploiement

Le déploiement s’articule principalement en deux phases.

La préparation

Un déploiement à grande échelle s’accompagne nécessairement d’une organisation des tâches qui sera propre à chaque projet. Un élément important à ne pas oublier est la règle de nommage à suivre pour les bornes WiFi. Cette nomenclature doit être simple tout en prenant en compte les éléments importants pour identifier facilement la position d’une borne. Un exemple de nommage pourrait être le suivant : CODESITE-NIVEAU-TYPE-NUM [exemple pour une borne du 3eme étage d’un bâtiment parisien : PAR1003AP02]. D’autre part, dans le cas de sites nombreux et tous identiques, il est conseillé de mettre en place des règles de positionnement générique des bornes, dîtes aussi « règles de calepinage », pour standardiser les installations. Pour citer un exemple, nous pourrions imaginer les premières règles de calepinage suivantes pour des entrepôts tous sur le même schéma :

  • Chaque borne doit être éloignée de 7 mètres de tous les murs d’enceintes extérieurs de la zone à couvrir du bâtiment
  • Les bornes doivent se situer à 15 mètres minimum les unes des autres
  • Les bornes doivent être alignées sur toute la longueur du bâtiment
  • La zone d’accueil et la zone de déchargement doivent être pourvues d’au moins 2 bornes
  • Etc.

La configuration

Avant ou pendant l’installation des bornes WiFi, il est nécessaire que chacune récupère bien sa configuration cible et soit reconnue par l’infrastructure centrale que constitue le composant contrôleur ou manager de la solution choisie. Pour ce faire, 4 grands types de mises en œuvre sont possibles, triées de la plus chronophage à la plus rapide d’exécution. La solution à choisir dépendra souvent des fonctionnalités offertes par la solution WiFi elle-même, l’objectif étant souvent de déployer rapidement et d’éviter la multiplication des interventions humaines pour minimiser les erreurs de configuration et de paramétrage :

  • Manuel : cette solution consiste à se connecter physiquement à chaque borne WiFi (de préférence avant leur installation pour industrialiser la tâche) pour configurer ses informations réseau et ses paramètres afin de contacter le contrôleur/manager. Une fois la borne installée, elle sera ainsi capable de communiquer avec l’infrastructure centrale pour récupérer sa configuration complète et ses mises à jour.
  • DHCP : une autre solution peut être d’inclure une configuration supplémentaire au niveau du serveur DHCP en renseignant l’option 43 qui permet à celui-ci de répondre aux requêtes d’obtention d’adresse IP des bornes avec en paramètre l’IP du contrôleur/manager WiFi au format hexadécimal. Attention à bien s’assurer que les sous-réseaux des bornes sont suffisamment fournis en adresses IP et que ceux-ci ont bien la capacité à communiquer avec l’infrastructure centrale au travers du réseau routé.
  • DNS : certaines solutions WiFi implémentent une autre possibilité. Lorsqu’une borne nouvellement installée sans configuration récupère une adresse IP, elle tente de contacter un contrôleur/manager en joignant une URL particulière par une requête DNS fixée par le constructeur. Il suffit alors d’inscrire au niveau de ses serveurs DNS un enregistrement spécifique résolvant l’URL constructeur et renvoyant l’adresse IP de notre infrastructure centrale.
  • ZTP (Zero Touch Provisionning) : enfin, pour les solutions possédant une infrastructure centrale sous forme de manager Cloud, il suffit que la borne installée récupère une adresse IP et soit en capacité d’atteindre Internet pour que celle-ci émette automatiquement une requête vers la solution du constructeur et récupère sa configuration directement sans aucune action des administrateurs réseaux.

Audit de validation

Une fois notre parc de bornes installé, nous devons vérifier que l’installation et la configuration se sont bien déroulées. Une étape importante réside dans la validation fonctionnelle du réseau WiFi mis en place bien sûr, mais aussi dans la validation technique de la couverture réellement effectuée par l’infrastructure. Cette phase d’audit de validation nous permet de surcroît de retourner en phase de Déploiement dans le cas où l’on s’apercevrait de trous de couverture ou de zones mal couvertes en positionnant de nouvelles bornes ou en déplaçant des bornes précédemment déployées. Globalement, tout au long de la vie de l’infrastructure WiFi, il est important d’avoir en catalogue plusieurs types d’audit à déclencher suivant les besoins.

Audit de couverture passif

Comme vu dans la phase d’Audit Préalable, cet audit permet de valider la présence des interférences et la couverture effective du signal de notre infrastructure de manière passive, c’est-à-dire sans se connecter aux SSID de notre organisation.

Audit de couverture actif

De même, cet audit consiste à se connecter effectivement aux SSID de notre organisation pour relever non seulement le niveau de signal en tout point, mais aussi le débit réel des utilisateurs, la capacité à roamer, ainsi que l’impact concret des interférences sur la qualité du signal.

Audit de sécurité – pentest

Il peut être important suivant la criticité et l’évaluation des risques du contexte de mettre en place des campagnes de pentest de l’infrastructure WiFi pour éprouver soit la surface des zones de couverture, soit le chiffrement des communications sur la partie radio, soit la mise en place de paramètres de sécurité (pour n’en citer que certaines, PMF : chiffrement des trames de management des clients radios, CAPWAP chiffré : chiffrement du tunnel CAPWAP entre la borne et le contrôleur/manager, ou encore détection WIPS : nous vous renvoyons à notre article décrivant ce type de solution).

Audit de troubleshoot

Au cours de la vie de l’infrastructure, des problèmes particuliers peuvent se révéler dans une zone spécifique, pour une population de clients distincts, sur des périodes de temps bien identifiées, ou encore pour un type de scénario reproductible (le roaming par exemple). La résolution de ce type de problème peut s’avérer particulièrement ardue et nécessite dans certains cas un déplacement sur les lieux concernés pour mener ce type d’audit qui a pour objectif de faire un relevé fin de la totalité des trames et des sources d’énergies radios alentours afin de les passer au crible et d’en analyser les paramètres pour trouver la solution.

Audit de santé

Enfin, un dernier type d’audit qui peut être conduit touche les exigences de santé dans l’environnement de travail, il s’agit de mesurer les niveaux d’exposition et d’absorption spécifique propres au WiFi dans les environnements concernés. Ce type de mesure n’implique plus les variables précédemment mentionnées (EIRP, RSSI, SNR) mais une mesure du champ électrique exprimé en V.m (Volt par mètre), parfois la densité d’énergie absorbée en W/m² (Watt par mètre au carré), ou encore avec la mesure du DAS souvent utilisée pour les téléphones. Je vous renvoie à l’article de ce blog traitant de ce sujet.

Ainsi, à la fin d’un déploiement, il sera toujours recommandé d’effectuer un audit de couverture actif qui pourra servir à signer la VABF du service (Vérification d’Aptitude au Bon Fonctionnement). Les autres types d’audit sont à déclencher suivant les besoins, en cas d’évaluation de la sécurité, de la constatation d’un problème technique radio, ou de problématique de santé.

Supervision

Comme toute infrastructure, la solution WiFi doit nécessairement être mise en supervision pour détecter rapidement (et avant les utilisateurs si possible !) les problèmes et pouvoir les traiter dans le respect des SLA prédéfinis pour les services fournis. On peut distinguer 3 niveaux de mises en supervision qui viennent s’ajouter les uns aux autres pour obtenir un résultat complet et efficace.

Supervision infrastructure

Le premier niveau correspond simplement au même niveau de supervision mis en place pour le reste des infrastructures réseaux. Le but est de monitorer l’état des équipements de l’infrastructure, remonter les alertes de fonctionnement par des traps SNMP classiques, envoyer les logs de fonctionnement et valider les connexions administrateurs. Les outils utilisés classiquement sont le ping, SNMP, syslog, TACACS, ou des outils complets comme Nagios ou Cacti.

Supervision sur plan

Le deuxième niveau implique un niveau de maturité supérieur, l’objectif étant d’ajouter à l’outil du constructeur de l’infrastructure WiFi l’ensemble des plans des locaux couverts et d’y positionner précisément chaque borne WiFi de l’infrastructure. Ces solutions permettent souvent de monitorer l’état des bornes, les canaux de chacune d’entre elles, leur puissance, le nombre d’utilisateurs pour chaque radio, les interférences détectées, et potentiellement le débit radio effectivement négocié. Ces outils de visualisation sont développés directement par les constructeurs et permettent d’identifier instantanément la zone précise d’un problème.

Supervision radio

La limite de la solution précédente est simple, les informations supervisées concernent uniquement l’infrastructure et l’environnement direct des bornes WiFi. Mais l’intérêt réel d’une supervision complète serait d’aller encore plus loin en supervisant l’état précis des clients, leur RSSI individuel, leur SNR, les interférences que leurs radios détectent, les débits (MCS) effectivement négociés, et potentiellement les raisons techniques des problèmes rencontrés à la source. Certaines solutions proposent de positionner dans l’environnement des équipements ressemblant en tout point à des bornes WiFi mais servant uniquement de sondes radios captant les trames comme la solution Voyance de l’entreprise Nyansa, ou encore les sondes de 7Signal. On peut aussi citer un outil suédois très intéressant qui permet de déployer un agent sur les équipements utilisateurs pour mesurer toutes les métriques citées précédemment et les communiquer centralement à une solution SaaS, la solution AirMobile.

Une fois tous ces éléments pris en compte dans l’approche méthodologique pour déployer votre réseau WiFi, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter de belles réussites et vous conseiller de ne pas hésiter à vous appuyer sur des experts du domaine pour mener à bien vos projets en cas de besoin.

Cet article clôt notre série de trois articles dédiée à la présentation d’une méthode générique de déploiement d’une solution WiFi. De nombreux points de détails techniques ou organisationnels pour ce genre de projet n’ont pas pu être développés ou abordés afin de conserver un aspect « concis » à ces articles. L’essentiel des informations est cependant présent, n’hésitez donc pas à vous en inspirer !

Retrouvez le premier article de la série : WiFi et Déploiement : la base de connaissance du WiFI

Retrouvez le deuxième article de la série : WiFi et Déploiement : bien se préparer pour le déploiement

Adrien GAILLARD

Consultant senior Infrastructure Security

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Jour 12 | Challenge OSINT

Réponse :

Jour 11 | Parmi ces propositions, quelle technique Mitre Atta&ck est la plus utilisée par les attaquants ?

  • Réponse 1 : OS Credential Dumping
  • Réponse 2 : Valid Account
  • Réponse 3 : Impair Defenses
  • Réponse 4 : Remote services

Laïus explicatif : L’achat ou la récupération de comptes valides sont de plus en plus commun. Certains cybercriminels appelés Initial Access Broker se spécialisent dans la compromission de victimes dans le but de récupérer des identifiants valides qui seront ensuite vendus à d’autres cybercriminels comme les groupes de ransomware.

Jour 10 | Parmi ces structures de données de la mémoire dans Windows, quelle est celle qui permet de lister les processus en cours d’exécution ?

  • Réponse 1 : EPROCESS
  • Réponse 2 : Kernel Debugger Data Block (KDBG)
  • Réponse 3 : Kernel Processor Control Region (KPCR)
  • Réponse 4 : Process Environment Block (PEB)

Laïus explicatif : La structure EPROCESS (Executive Process) est utilisée par Windows pour gérer chaque processus en cours d’exécution. Elle contient des informations essentielles comme l’identifiant du processus (PID), l’état, les threads associés, et d’autres données nécessaires au système pour suivre les processus actifs. En analysant les structures EPROCESS, on peut lister les processus actuellement en mémoire. Le PEB est lié à chaque processus de manière individuelle. Enfin le KPCR est nécessaire pour trouver l’adresse du KDB qui à son tour permettra de pointer vers le EPROCESS.  

Jour 9 | Quel est le problème si la suite cryptographique TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 est utilisée avec l'extension encrypt_then_mac pour la sécurité d'une communication TLS ?

  • Réponse 1 : L’algorithme de chiffrement est trop faible

  • Réponse 2 : L’intégrité de la communication n’est pas assurée

  • Réponse 3 : Il n’y a pas la propriété de confidentialité persistante (Perfect Forward Secrecy)

  • Réponse 4 : Le serveur n’est pas correctement authentifié

Laïus explicatif : La bonne réponse est le manque de confidentialité persistante.

La suite TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 utilise la clé publique RSA du serveur pour chiffrer le secret partagé utilisé pour sécuriser les échanges de la session TLS : en cas de compromission de la clé privée du serveur, l’ensemble des échanges des sessions passées peuvent être déchiffrés par un attaquant.
La confidentialité persistante (connue sous le nom de Perfect Forward Secrecy en anglais) consiste en l’utilisation d’un échange Diffie-Hellman éphémère pour négocier le secret partagé, sans utilisation de la clé RSA du serveur.

Jour 8 | Quel est l'avantage d'utiliser un outil de couverture de code lors d'une session de fuzzing ?

  • Réponse 1 : Réduire le temps de fuzzing en optimisant certaines instructions assembleur.

  • Réponse 2 : Utiliser la technique de « pré-chauffage » du harnais (« warming code attack »).

  • Réponse 3 : Pouvoir analyser facilement les sections de code atteintes par le fuzzer.

  • Réponse 4 : Ne pas prendre en compte les vulnérabilités de type use-after-free.

Laïus explicatif : Les outils de couverture de code (“code coverage” en anglais) permettent de savoir avec précision quelles lignes de code d’un programme qui ont réellement été exécutées. Lors d’une session de “fuzzing”, ces outils peuvent aider l’analyste à savoir si les fonctions ciblées ont été atteintes par le fuzzer. Cette technique a notamment été utilisée par un membre de l’équipe Offsec pour trouver une vulnérabilité dans une bibliothèque open-source (voir notre article de blog)

Jour 7 | Quelle est la principale éthique qui doit être prise en compte dans le développement de l’Intelligence Artificielle ?

  • Réponse 1 : L’équité et la non-discrimination

  • Réponse 2 : La transparence des algorithmes utilisés

  • Réponse 3 : La sécurité et la confidentialité des données

  • Réponse 4 : Toutes les réponses

Laïus explicatif : L’équité et la non-discrimination sont des principes fondamentaux dans le développement de l’IA. Les systèmes d’IA doivent être conçus pour éviter les biais et assurer qu’ils ne favorisent pas des groupes spécifiques au détriment d’autres, afin de garantir un traitement juste et égal pour tous les utilisateurs. La transparence des algorithmes est cruciale. Les utilisateurs doivent comprendre comment les décisions sont prises par l’IA, ce qui inclut la possibilité d’expliquer les résultats ou actions générés par un système d’intelligence artificielle, afin d’éviter des décisions opaques ou injustes. La sécurité et la confidentialité des données sont enfin des préoccupations majeures lorsque l’on développe des systèmes d’IA, car ces technologies peuvent collecter et traiter des informations sensibles, ce qui soulève des questions sur la protection des données personnelles et la vie privée.

Jour 6 | Selon vous, en moyenne combien de ransomware ont eu lieu par jour en 2023 dans le monde ?

  • Réponse 1 : 1 par jour

  • Réponse 2 : 100 par jour

  • Réponse 3 : 30 par jour

  • Réponse 4 : 12 par jour

Laïus explicatif : En moyenne 12 attaques ransomware ont été signalées par jour par des victimes dans le monde en 2023 selon les chiffres d’Almond. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre Threat Landscape.

Jour 5 | Challenge de stéganographie

Réponse : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI, ANJ, Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company et Swift

Etape 1 : Observer l’image, trouver 3 logos cachés (Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company & Swift) et une indication pour chercher dans les métadonnées du fichier. 

Etape 2 : Challenge de stéganographie

En lançant dans son terminal un des outils les plus courants, « binwalk », on trouve une image JPEG dans le PDF. En extrayant les données grâce au même outil et en renommant le fichier en .jpeg, on voit apparaitre une image cachée. Ensuite, en utilisant « steghide », on peut extraire le fichier avec le mot de passe « Almond ». Ce fichier contient une suite de caractère encodée en base64. En la déchiffrant, on obtient les quatre autres certifications : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI et ANJ. 

Jour 4 | Concernant les accompagnements de la nouvelle qualification PACS de l’ANSSI, sur la portée Sécurité des Architectures, quels sont les domaines qui font partie du périmètre possible d’un accompagnement ?

  • Réponse 1 : la sécurité réseau, l’authentification, et l’administration du SI

  • Réponse 2 : la sécurité réseau, la sécurité système, et les mécanismes de chiffrement

  • Réponse 3 : l’administration du SI, le cloisonnement, les sauvegardes, et la stratégie de détection/réponse

  • Réponse 4 : tous ces sujets et plus encore

  • Laïus explicatif : Le référentiel PACS, sur la portée Sécurité des Architectures, porte bien sur tous les sujets liés de près ou de loin aux infrastructures du SI. La liste n’est pas exhaustive et est à adapter à chaque prestation d’accompagnement suivant le périmètre d’intervention. Dans le référentiel, l’ANSSI propose une liste de sujets à adresser dans un rapport PACS page 28 et 29.

    https://cyber.gouv.fr/sites/default/files/document/PACS_referentiel-exigences_v1.0.pdf

Jour 3 | Quel référentiel permet la certification de produits de sécurité ?

  • Réponse 1 : NIS2

  • Réponse 2 : Critères Communs

  • Réponse 3 : PASSI

  • Réponse 4 : ISO27001

Laïus explicatif : Le schéma Critères Communs est un ensemble de normes et méthodologies permettant de cadrer les moyens utilisés pour évaluer, de manière impartiale, la sécurité d’un produit de sécurité (logiciel ou matériel). Ce schéma est reconnu internationalement au travers de plusieurs accords (SOG-IS, CCRA et prochainement EUCC).

Le référentiel PASSI permet la qualification, par l’ANSSI, des prestataires d’audit de la sécurité des SI. ISO27001 est la norme décrivant les bonnes pratiques à suivre dans la mise en place d’un SMSI. Enfin, NIS2 est une directive visant à harmoniser et à renforcer la cybersécurité du marché européen.

Jour 2 | Quel est l’artefact forensique qui permet de prouver une exécution d’un programme sous Windows ?

  • Réponse 1 : JumpList

  • Réponse 2 : ShimCache

  • Réponse 3 : $MFT

  • Réponse 4 : Prefetch

Laïus explicatif : Le Prefetch est un artefact spécifique à Windows qui optimise le chargement des programmes. Lorsqu’un programme est exécuté pour la première fois, Windows crée un fichier dans le dossier C:\Windows\Prefetch, qui contient des informations sur le programme et les ressources qu’il a utilisées. Ces fichiers incluent également des horodatages correspondant à la première et aux dernières exécutions. L’existence d’un fichier Prefetch (.pf) pour un programme est une preuve solide qu’il a été exécuté. C’est l’un des artefacts forensiques les plus fiables pour prouver l’exécution d’un programme.

Jour 1 | Quel texte européen permettra qu’à partir de fin 2027, tous les produits vendus dans l’UE et comprenant des composants numériques seront exempts de vulnérabilités et maintenus pendant tout leur cycle de vie ? #DigitalTrust

  • Réponse 1 : Le Cyber Security Act
  • Réponse 2 : Le Cyber Resilience Act
  • Réponse 3 : La Directive REC
  • Réponse 4 : La Directive NIS2 

Laïus explicatif : Le Cyber Resilience Act, qui a été publié ces derniers jours au Journal Officiel de l’Union Européenne est entré en vigueur le 10 décembre 2024. A compter de cette date, les fabricants et éditeurs doivent adapter leur processus pour pouvoir continuer à vendre des produits au sein de l’UE après le 10/12/2027.

EU Cyber Resilience Act | Shaping Europe’s digital future