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16/01/2025

Cybersecurity Insights

Fuite de données : un enjeu crucial pour les entreprises

Dans un monde où les données sont devenues l’une des ressources les plus précieuses d’une organisation quelle que soit leur taille, leur protection est plus cruciale que jamais. Les informations financières, commerciales ont une valeur stratégique pour les entreprises, tout comme les données personnelles des collaborateurs. Cependant, elles sont également très convoitées, ce qui en fait une cible de choix pour des acteurs malveillants. Quant à l’erreur humaine, elle est toujours possible…

Une fuite de données peut causer des dommages irréversibles à une entreprise. Non seulement elle compromet la confidentialité des informations, mais elle peut aussi ternir la réputation de l’organisation et entraîner des sanctions financières sévères.

Pourquoi les données sensibles sont-elles si exposées ?

Ces dernières années, les violations de données se sont multipliées, souvent en raison de failles internes ou d’erreurs humaines. Prenons quelques exemples concrets pour mieux comprendre l’ampleur du problème :

  • Tesla, mai 2023 : Deux anciens employés transfèrent des informations de plus de 75 000 clients sur leur Dropbox, les rendant accessibles publiquement
  • Yahoo, février 2022 : Un chercheur est accusé de vol de données, qu’il comptait transmettre à un concurrent après avoir reçu une offre d’emploi. Outre ces données, des informations stratégiques et une analyse concurrentielle avaient également été dérobées

Ces incidents illustrent à quel point les entreprises, quelle que soit leur taille, restent vulnérables à des actions malveillantes. Que ce soit par négligence ou intention délibérée, ces actes mettent en danger leur compétitivité.

C’est pourquoi la protection des données ne peut être sous-estimée, elles représentent un atout stratégique majeur pour les concurrents, les entreprises sont de plus en plus exposées à des risques de vol ou compromission d’information.

Conséquences des fuites de données

Les répercussions d’une fuite de données vont bien au-delà du simple vol d’informations. Voici les principaux impacts de ce type de risque :

  • Perte de confiance des clients : Les fuites entament la crédibilité et la réputation de l’entreprise, impactant durablement son image publique
  • Sanctions réglementaires : les législations nationales liées au RGPD en Europe prévoient des amendes substantielles en cas de manquement à la protection des données
  • Pertes financières : La fuite de données peut entraîner des résiliations de contrats, une baisse de clientèle ou encore des litiges coûteux
  • Conséquences juridiques : Une entreprise exposée à des poursuites peut se retrouver engluée dans des litiges complexes, longs et onéreux

 

Dans ce contexte, il est essentiel de mettre en place des stratégies préventives solides C’est l’objet du Data Leak Prevention (DLP).

Prévenir les fuites avec des solutions DLP

Les solutions de Data Leak Prevention permettent aux organisations de protéger leurs informations sensibles en détectant et en bloquant les comportements à risque. Ces outils DLP, complétés par des dispositifs organisationnels adéquats, s’appuient sur des politiques de sécurité claires, définies pour surveiller et contrôler les transferts de données.

Les outils DLP agissent comme un filet de sécurité. Ils supervisent l’utilisation des données et empêchent les transmissions non autorisées, qu’il s’agisse d’emails, de fichiers ou de l’utilisation de services cloud non conformes.

Comment fonctionnent les solutions DLP ?

Pour être efficaces, les solutions DLP suivent un processus structuré :

1. Identifier les données critiques : Chaque entreprise doit définir ce qu’elle considère comme sensible : numéros clients, RIB, dates de naissance, numéro de téléphone, formes particulières de données métiers, etc.

2. Définir des cas d’usage : les fuites peuvent survenir par des trois vecteurs principaux

  • Accès physique : Clés USB, connexions radio diverses (Bluetooth, WiFi, NFC, etc.)
  • Navigation Internet : Utilisation de services cloud non conformes
  • Outils collaboratifs : Envois d’emails, tchats, ou partages accidentels de documents sensibles

3. Mettre en place des règles de détection : Ces règles sont adaptées aux politiques internes pour repérer les comportements à risque, certains assez simples, par exemple :

  • Détecter pour l’envoi par email plus de 10 numéros clients, déclenchant ainsi une alerte pour risque de fuite
  • Détecter lors d’un envoi de plus de 5 contrats ou de 50 numéros de téléphone et activer une alerte ou un blocage automatique en fonction des règles de l’entreprise

Quelques pratiques recommandées pour mettre en place des mesures concrètes afin de limiter les risques :

  • Bloquer l’utilisation des périphériques : Empêcher les transferts de fichiers via ports USB ou Bluetooth
  • Limiter l’accès à certains sites web : Exclure les plateformes non sécurisées ou non conformes avec les règles de navigation depuis les outils de l’organisation
  • Déployer une solution DLP complète : Superviser les transferts et appliquer les politiques de sécurité unifiées à l’échelle de l’organisation.

Comment la solution peut détecter ces derniers ?

Une première solution technique « simple » est de définir des expressions régulières qui correspondent à chaque type de donnée (parfois en s’appuyant sur les outils de sécurité, mais la plupart possèdent des règles qui s’adaptent mal au contexte français). Par exemple un numéro de téléphone est un ensemble de 10 chiffres qui commence par un 0 (ou +33, ou +0033)), puis définir le seuil qui permettra qu’une alerte soit déclenchée lorsqu’un collaborateur envoie plus de 10 numéros de téléphone par email.

Exemple d’expression régulière détectant les numéros de téléphones :
(?:?:\+|00)33[\s.-]{0,3}(?:\(0\)[\s.-]{0,3})?|0)[1-9](?:(?:[\s.-]?\d{2}){4}|\d{2}(?:[\s.-]?\d{3}){2})

Après l’identification des données, il faut définir les partenaires de confiance ou la liste des noms de domaine auxquelles les collaborateurs peuvent envoyer des emails par exemple sans que ce type d’alerte ne soit levé.

Une fois les règles mise en place, la solution surveille en temps réel les activités sur les terminaux (ordinateurs et smartphones) incluant tous les emails qui sont envoyés aux destinataires qui ne font pas parti des partenaires de confiance. Autre exemple, les fichiers qui sont mis sur des services de stockage comme Google Drive, Dropbox, etc. peuvent être vérifiés pour détecter s’ils répondent aux règles de détection définies dans la politique.

Ainsi, si un cas d’usage répond à la règle mise en place, une alerte sera déclenchée pour signaler un risque potentiel de fuite de données. À partir de là, la réaction dépend des politiques de sécurité propres à chaque organisation, qui peuvent varier en fonction de leurs besoins, de leur tolérance au risque et des réglementations en vigueur dans leur secteur.

Certaines organisations adoptent une approche stricte et décident de bloquer automatiquement l’envoi du message contenant des informations sensibles ou confidentielles, D’autres organisations préfèrent afficher un bordereau d’avertissement qui informe l’utilisateur qu’il est sur le point d’envoyer des informations sensibles. Ce message peut inclure une demande de justification, où l’utilisateur doit expliquer pourquoi l’envoi est nécessaire.

Exemple d’utilisation : mise en situation DLP

Prenons une mission menée récemment par Almond pour une organisation de 1500 collaborateurs, composée d’une équipe de 4 ingénieurs en cybersécurité rattachés à l’équipe SSI ayant implémenté une solution Microsoft Purview, avec une surveillance ciblée principalement sur la partie email.

  • 13 règles DLP ont été configurées pour protéger les informations sensibles et réduire les risques de fuite de données. Ce système générait en moyenne 40 alertes par jour, un volume significatif en raison d’un taux élevé de faux positifs
  • Après six mois d’ajustements, les faux positifs ont été réduits de 60 %, concentrant les alertes sur des incidents légitimes
  • Les plateformes de stockage Cloud externes, comme Google Drive ou Dropbox, étaient bloquées. En cas d’alerte, l’envoi suspect était stoppé automatiquement et soumis à une analyse par l’équipe SSI

Les ingénieurs cybersécurité SecOps prenaient en charge chaque alerte pour déterminer si elle était légitime ou à classer en faux positif. En cas de faux positif ou d’email légitime, la procédure impliquait de débloquer manuellement l’email pour permettre son envoi. Cependant, si l’alerte s’avérait réelle (vraie positif) et qu’une fuite de données sensibles était identifiée, un processus d’escalade était mis en place. Dans ce cas, le responsable du collaborateur concerné, le DPO et l’équipe des ressources humaines étaient informés pour évaluer les motifs de l’envoi et déterminer les mesures correctives à mettre en place.

Ce processus garantissait une réponse rapide, impliquant les parties prenantes nécessaires pour limiter les risques et prendre les actions disciplinaires ou de sensibilisation appropriées.

Ce processus a permis de renforcer la sécurité tout en rationalisant les efforts.

Conclusion : l’importance des solutions DLP

Les solutions de DLP jouent un rôle essentiel afin de lutter contre la fuite de données au sein des organisations, en protégeant les informations sensibles et en garantissant leur intégrité. Elles offrent un cadre structuré permettant d’identifier, d’alerter et de bloquer les tentatives de fuite. La finalité étant bien sûr d’adopter des mesures proactives pour sécuriser leur patrimoine informationnel critique.

Cependant, l’efficacité des solutions DLP repose fortement sur un équilibre entre la mobilisation humaine, des outils technologiques et sur une organisation opérationnelle claire. Parce que l’automatisation ou l’IA ne sauraient remplacer à terme la compétence et l’expérience, la gestion des alertes, l’analyse des faux positifs, la coordination et la prise de décisions sont indispensables pour maximiser leur efficacité.

Melissa HADJ SAID

Consultante Infrastructure Security

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Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année hautes en couleur et à l’année prochaine pour une année 2025 exaltante ! 🎉

🎁 Merci à tous pour votre participation au quiz de l’avent, nous contacterons le gagnant très prochainement.

🎅 Chez Almond, l’esprit festif des fêtes de fin d’année est arrivé en avance !

Nos collaborateurs ont profité d’une soirée chaleureuse et joyeuse dans l’un des restaurants les plus spectaculaires de Paris, Le Cirque avec un cocktail dinatoire, des surprises et un Secret Santa.

Et un peu plus de magie de Noël ? Almond a également ouvert ses portes aux familles de nos collaborateurs pour une après-midi conviviale autour de l’arbre de Noël. Les enfants ont été captivés par des contes enchantés, de 1001 contes Constance Felix et ont savouré un goûter délicieux avec des chocolats chauds préparés par les Empotés. Le Père Noël a distribué des coloriages géants et des cadeaux pour le plus grand bonheur des enfants 🎁

Jour 23 |

Jour 22 | Laquelle de ces menaces n’est pas un cryptoransomware ?

  • Réponse 1 : Lockbit3
  • Réponse 2 : Phobos
  • Réponse 3 : NotPetya
  • Réponse 4 : WannaCry

Laïus explicatif : Bien que NotPetya ressemble à un ransomware, il s’agit en réalité d’un wiper. Ce malware rend indisponible les fichiers de la victime, mais ne fournit aucun moyen de les déchiffrer, même après le paiement de la rançon. L’objectif principal de NotPetya n’est pas l’extorsion financière, mais la destruction de données.
En cas d’incident, voici les coordonnées de notre CERT : [email protected] +33 (0)1 83 75 36 94

Jour 21 | Vous dialoguez via votre terminal avec un service distant et vous vous rendez compte qu'il contient un stack-based overflow. Vous cherchez à l'exploiter à l'aveugle et trouvez finalement l'offset de l'adresse de retour, après avoir contourné les éventuelles protections. Vous cherchez maintenant un stop gadget pour continuer votre exploitation. Quelle est son utilité :

  • Réponse 1 : interrompre à la demande le flux d’exécution du binaire distant le temps de l’exploitation
  • Réponse 2 : obtenir une exécution fiable et maîtrisée avec un comportement reproductible
  • Réponse 3 : pouvoir mettre en pause le binaire temporairement pendant l’envoi de la payload
  • Réponse 4 : pouvoir stopper proprement le binaire afin d’éviter un éventuel crash à la fin de l’exploitation

Laïus explicatif : L’exploitation se déroulant en aveugle, il est nécessaire de trouver une adresse permettant d’obtenir un comportement particulier et reproductible à chaque exécution, comme l’affichage du texte « Bye ». Si une telle adresse est trouvée, elle correspond au stop gadget. Il permettra donc de continuer l’exploitation et de valider ou invalider nos déductions lors de l’exécution du binaire.

Jour 20 | Le terme "spam" pour désigner les messages indésirables provient initialement

  • Réponse 1 : D’une marque de jambon en boîte
  • Réponse 2 : D’un acronyme signifiant « Stupid Pointless Annoying Messages »
  • Réponse 3 : D’un sketch des Monty Python
  • Réponse 4 : D’un code utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale

Laïus explicatif : Ce mot, à l’origine un acronyme de : SPiced hAM (du jambon épicé en boîte vendue par une entreprise américaine), est repris en masse, pour brouiller la conversation, dans un sketch des Monty Python.

Jour 19 | L’acronyme PACS désigne  :

A. Un format permettant la visualisation des images dans l’imagerie médicale

B. Un système d’archivage et de communication d’images dans l’imagerie médicale

C. Un prestataire d’audit et de conseil en cybersécurité

D. Un pacte civil de solidarité

  • Réponse 1 : L’ensemble des réponses
  • Réponse 2 : Réponses C et D
  • Réponse 3 : Réponses B, C et D
  • Réponse 4 : Réponses A, C et D

Laïus explicatif :

Un PACS, dans le secteur de l’imagerie médicale, désigne effectivement un système (et non un format) signifiant « Picturing Archiving and Communication System » permettant de gérer les images médicales grâce à des fonctions d’archivage.

De plus, depuis septembre, l’ANSSI a publié un référentiel d’exigences qui permet aux commanditaires de prestations de sécurité de bénéficier de garanties sur les compétences des prestataires, sur le processus d’accompagnement et de conseil, ainsi que sur la sécurité des systèmes d’information associés. Ce référentiel vise à reconnaître officiellement les prestataires en tant que « Prestataires d’accompagnement et de conseil en sécurité ».
Enfin, en France, le PACS désigne aussi une forme d’union civile dénommée Pacs.

Jour 18 | En quelle année l'ANSSI prévoit de ne plus recommander l'utilisation de certains algorithmes de chiffrement classiques en raison de l'augmentation de la puissance de calcul des ordinateurs classiques et de la menace posée par les ordinateurs quantiques ?

  • Réponse 1 : 2026
  • Réponse 2 : 2030
  • Réponse 3 : 2035
  • Réponse 4 : 2050

Laïus explicatif : Dans son dernier avis sur la migration vers la cryptographie post quantique, paru en janvier 2024, l’ANSSI encourage tous les éditeurs à mettre en œuvre dès à présent une hybridation entre la cryptographie standard et la cryptographie post-quantique (pour les produits qui doivent protéger des informations après 2030) et recommande d’utiliser en priorité la cryptographie post-quantique à partir de 2030.  

Jour 17 | Quelle est la dernière course à laquelle j’ai participé ?

  • Réponse 1 : Le Vendée Globe
  • Réponse 2 : National Figaro 3 en équipage
  • Réponse 3 : La Solitaire du Figaro Paprec
  • Réponse 4 : Le Havre Allmercup

Laïus explicatif : Le National Figaro 2024 s’est déroulé du 4 au 6 octobre dernier à Lorient. Thomas et son équipe sont arrivés en 2e position ! Cette course clôture ainsi la saison 2024 sur le circuit Figaro. 

  • Réponse 1 : Aetheris

  • Réponse 2 : Venopie

  • Réponse 3 : Lumidus

  • Réponse 4 : Pandama

Laïus explicatif : Au sein de la plateforme d’attaque – défense M&NTIS, le scénario Pandama propose une kill chain dont l’impact, après compromission du contrôleur de domaine, permet de déployer, par GPO, une charge utile effaçant les données présentes sur les systèmes de fichiers du SI simulé.

Pour rappel, basé sur les technologies d’émulation d’adversaire et de Cyber Range, M&NTIS permet d’exécuter des campagnes d’attaques réalistes afin de challenger dans un environnement immersif les procédures et l’expertise des équipes SOC et CERT. M&NTIS répond ainsi aux enjeux d’amélioration continue de la défense.

Jour 15 | Quel type de menace ne fait pas parti de l’insider threat?

  • Réponse 1 : Malicious
  • Réponse 2 : Ransomware group
  • Réponse 3 : Negligent
  • Réponse 4 : Vendors

Laïus explicatif : Almond a proposé une étude sur la menace interne qui décrit chaque type d’insider. Les groupes de ransomware sont externes à l’entreprise mais peuvent recruter des employées pour récupérer des accès valides et compromettre l’entreprise. Retrouvez l’étude ici.

Jour 14 | Selon vous, quelle proportion des cyberattaques réussies sont liées à une erreur humaine ?

  • Réponse 1 : 40%

  • Réponse 2 : 100%

  • Réponse 3 : 70%

  • Réponse 4 : 90%

Laïus explicatif : 90% des cyberattaques trouvent leur origine dans une erreur humaine. L’erreur humaine en cybersécurité englobe toutes les actions, conscientes ou non, qui exposent les systèmes et les données à des menaces. Cela inclut des gestes apparemment innocents, comme le fait de :

  • Cliquer sur les liens malveillants
  • Utiliser des mots de passe faibles ou partagés
  • Partager des informations sensibles
  • Négliger la mise à jour des logiciels et systèmes
  • Commettre une erreur de configuration ou mal administrer les accès
  • Utiliser des clés USB non sécurisées ou prévenant de sources inconnues

Jour 13 | Almond & Amossys sont présents en France et à l’international pour garantir proximité et réactivité grâce à nos services 24/7. Dans quels pays se trouvent nos équipes ?

  • Réponse 1 : FRA – CHE – AUS – JPN

  • Réponse 2 : FRA – CAN – CHE – KOR

  • Réponse 3 : FRA – AUS – CAN – GBR

  • Réponse 4 : FRA – BEL – ITA – USA

Jour 12 | Challenge OSINT

Val Thorens

Laïus explicatif : Depuis plusieurs années consécutives, notre CSE organise des séjours à Val Thorens pour profiter des sports d’hiver. Que l’on aime dévaler les pistes de ski à toute allure, tenter l’aventure en prenant des cours d’initiation ou simplement déguster une raclette après une randonnée raquette et un passage à la piscine et au sauna, ce séjour est l’occasion de partager des moments convivaux avec ses collègues ! TIC, TAC, le prochain séjour ski approche à grands pas !

Jour 11 | Parmi ces propositions, quelle technique Mitre Atta&ck est la plus utilisée par les attaquants ?

  • Réponse 1 : OS Credential Dumping
  • Réponse 2 : Valid Account
  • Réponse 3 : Impair Defenses
  • Réponse 4 : Remote services

Laïus explicatif : L’achat ou la récupération de comptes valides sont de plus en plus commun. Certains cybercriminels appelés Initial Access Broker se spécialisent dans la compromission de victimes dans le but de récupérer des identifiants valides qui seront ensuite vendus à d’autres cybercriminels comme les groupes de ransomware.

Jour 10 | Parmi ces structures de données de la mémoire dans Windows, quelle est celle qui permet de lister les processus en cours d’exécution ?

  • Réponse 1 : EPROCESS
  • Réponse 2 : Kernel Debugger Data Block (KDBG)
  • Réponse 3 : Kernel Processor Control Region (KPCR)
  • Réponse 4 : Process Environment Block (PEB)

Laïus explicatif : La structure EPROCESS (Executive Process) est utilisée par Windows pour gérer chaque processus en cours d’exécution. Elle contient des informations essentielles comme l’identifiant du processus (PID), l’état, les threads associés, et d’autres données nécessaires au système pour suivre les processus actifs. En analysant les structures EPROCESS, on peut lister les processus actuellement en mémoire. Le PEB est lié à chaque processus de manière individuelle. Enfin le KPCR est nécessaire pour trouver l’adresse du KDB qui à son tour permettra de pointer vers le EPROCESS.  

Jour 9 | Quel est le problème si la suite cryptographique TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 est utilisée avec l'extension encrypt_then_mac pour la sécurité d'une communication TLS ?

  • Réponse 1 : L’algorithme de chiffrement est trop faible

  • Réponse 2 : L’intégrité de la communication n’est pas assurée

  • Réponse 3 : Il n’y a pas la propriété de confidentialité persistante (Perfect Forward Secrecy)

  • Réponse 4 : Le serveur n’est pas correctement authentifié

Laïus explicatif : La bonne réponse est le manque de confidentialité persistante.

La suite TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 utilise la clé publique RSA du serveur pour chiffrer le secret partagé utilisé pour sécuriser les échanges de la session TLS : en cas de compromission de la clé privée du serveur, l’ensemble des échanges des sessions passées peuvent être déchiffrés par un attaquant.
La confidentialité persistante (connue sous le nom de Perfect Forward Secrecy en anglais) consiste en l’utilisation d’un échange Diffie-Hellman éphémère pour négocier le secret partagé, sans utilisation de la clé RSA du serveur.

Jour 8 | Quel est l'avantage d'utiliser un outil de couverture de code lors d'une session de fuzzing ?

  • Réponse 1 : Réduire le temps de fuzzing en optimisant certaines instructions assembleur.

  • Réponse 2 : Utiliser la technique de « pré-chauffage » du harnais (« warming code attack »).

  • Réponse 3 : Pouvoir analyser facilement les sections de code atteintes par le fuzzer.

  • Réponse 4 : Ne pas prendre en compte les vulnérabilités de type use-after-free.

Laïus explicatif : Les outils de couverture de code (“code coverage” en anglais) permettent de savoir avec précision quelles lignes de code d’un programme qui ont réellement été exécutées. Lors d’une session de “fuzzing”, ces outils peuvent aider l’analyste à savoir si les fonctions ciblées ont été atteintes par le fuzzer. Cette technique a notamment été utilisée par un membre de l’équipe Offsec pour trouver une vulnérabilité dans une bibliothèque open-source (voir notre article de blog)

Jour 7 | Quelle est la principale éthique qui doit être prise en compte dans le développement de l’Intelligence Artificielle ?

  • Réponse 1 : L’équité et la non-discrimination

  • Réponse 2 : La transparence des algorithmes utilisés

  • Réponse 3 : La sécurité et la confidentialité des données

  • Réponse 4 : Toutes les réponses

Laïus explicatif : L’équité et la non-discrimination sont des principes fondamentaux dans le développement de l’IA. Les systèmes d’IA doivent être conçus pour éviter les biais et assurer qu’ils ne favorisent pas des groupes spécifiques au détriment d’autres, afin de garantir un traitement juste et égal pour tous les utilisateurs. La transparence des algorithmes est cruciale. Les utilisateurs doivent comprendre comment les décisions sont prises par l’IA, ce qui inclut la possibilité d’expliquer les résultats ou actions générés par un système d’intelligence artificielle, afin d’éviter des décisions opaques ou injustes. La sécurité et la confidentialité des données sont enfin des préoccupations majeures lorsque l’on développe des systèmes d’IA, car ces technologies peuvent collecter et traiter des informations sensibles, ce qui soulève des questions sur la protection des données personnelles et la vie privée.

Jour 6 | Selon vous, en moyenne combien de ransomware ont eu lieu par jour en 2023 dans le monde ?

  • Réponse 1 : 1 par jour

  • Réponse 2 : 100 par jour

  • Réponse 3 : 30 par jour

  • Réponse 4 : 12 par jour

Laïus explicatif : En moyenne 12 attaques ransomware ont été signalées par jour par des victimes dans le monde en 2023 selon les chiffres d’Almond. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre Threat Landscape.

Jour 5 | Challenge de stéganographie

Réponse : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI, ANJ, Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company et Swift

Etape 1 : Observer l’image, trouver 3 logos cachés (Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company & Swift) et une indication pour chercher dans les métadonnées du fichier. 

Etape 2 : Challenge de stéganographie

En lançant dans son terminal un des outils les plus courants, « binwalk », on trouve une image JPEG dans le PDF. En extrayant les données grâce au même outil et en renommant le fichier en .jpeg, on voit apparaitre une image cachée. Ensuite, en utilisant « steghide », on peut extraire le fichier avec le mot de passe « Almond ». Ce fichier contient une suite de caractère encodée en base64. En la déchiffrant, on obtient les quatre autres certifications : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI et ANJ. 

Jour 4 | Concernant les accompagnements de la nouvelle qualification PACS de l’ANSSI, sur la portée Sécurité des Architectures, quels sont les domaines qui font partie du périmètre possible d’un accompagnement ?

  • Réponse 1 : la sécurité réseau, l’authentification, et l’administration du SI

  • Réponse 2 : la sécurité réseau, la sécurité système, et les mécanismes de chiffrement

  • Réponse 3 : l’administration du SI, le cloisonnement, les sauvegardes, et la stratégie de détection/réponse

  • Réponse 4 : tous ces sujets et plus encore

  • Laïus explicatif : Le référentiel PACS, sur la portée Sécurité des Architectures, porte bien sur tous les sujets liés de près ou de loin aux infrastructures du SI. La liste n’est pas exhaustive et est à adapter à chaque prestation d’accompagnement suivant le périmètre d’intervention. Dans le référentiel, l’ANSSI propose une liste de sujets à adresser dans un rapport PACS page 28 et 29.

    https://cyber.gouv.fr/sites/default/files/document/PACS_referentiel-exigences_v1.0.pdf

Jour 3 | Quel référentiel permet la certification de produits de sécurité ?

  • Réponse 1 : NIS2

  • Réponse 2 : Critères Communs

  • Réponse 3 : PASSI

  • Réponse 4 : ISO27001

Laïus explicatif : Le schéma Critères Communs est un ensemble de normes et méthodologies permettant de cadrer les moyens utilisés pour évaluer, de manière impartiale, la sécurité d’un produit de sécurité (logiciel ou matériel). Ce schéma est reconnu internationalement au travers de plusieurs accords (SOG-IS, CCRA et prochainement EUCC).

Le référentiel PASSI permet la qualification, par l’ANSSI, des prestataires d’audit de la sécurité des SI. ISO27001 est la norme décrivant les bonnes pratiques à suivre dans la mise en place d’un SMSI. Enfin, NIS2 est une directive visant à harmoniser et à renforcer la cybersécurité du marché européen.

Jour 2 | Quel est l’artefact forensique qui permet de prouver une exécution d’un programme sous Windows ?

  • Réponse 1 : JumpList

  • Réponse 2 : ShimCache

  • Réponse 3 : $MFT

  • Réponse 4 : Prefetch

Laïus explicatif : Le Prefetch est un artefact spécifique à Windows qui optimise le chargement des programmes. Lorsqu’un programme est exécuté pour la première fois, Windows crée un fichier dans le dossier C:\Windows\Prefetch, qui contient des informations sur le programme et les ressources qu’il a utilisées. Ces fichiers incluent également des horodatages correspondant à la première et aux dernières exécutions. L’existence d’un fichier Prefetch (.pf) pour un programme est une preuve solide qu’il a été exécuté. C’est l’un des artefacts forensiques les plus fiables pour prouver l’exécution d’un programme.

Jour 1 | Quel texte européen permettra qu’à partir de fin 2027, tous les produits vendus dans l’UE et comprenant des composants numériques seront exempts de vulnérabilités et maintenus pendant tout leur cycle de vie ? #DigitalTrust

  • Réponse 1 : Le Cyber Security Act
  • Réponse 2 : Le Cyber Resilience Act
  • Réponse 3 : La Directive REC
  • Réponse 4 : La Directive NIS2 

Laïus explicatif : Le Cyber Resilience Act, qui a été publié ces derniers jours au Journal Officiel de l’Union Européenne est entré en vigueur le 10 décembre 2024. A compter de cette date, les fabricants et éditeurs doivent adapter leur processus pour pouvoir continuer à vendre des produits au sein de l’UE après le 10/12/2027.

EU Cyber Resilience Act | Shaping Europe’s digital future