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11/10/2023

Cybersecurity Insights

Le risque Cyber, enjeu des opérations d’investissement

Au regard de l’évolution permanente de la cybermenace (ransomware-as-a-service, fuite de données, attaque sur la supply chain…), les acteurs du private equity s’inquiètent de la résilience en cybersécurité de leurs participations actuelles et futures et ont besoin de compléter leurs cartographies des risques avec un prisme « cybersécurité ». Comme le souligne notre partner Pascal Gaden dans le panorama des cybermenaces Almond, « une attaque cyber a désormais des impacts significatifs sur la valorisation à long terme des actifs et du patrimoine des entreprises. Elle peut accroître le risque de défaillance dans les mois qui suivent la cyberattaque (redressement, liquidation judiciaire, réputation dégradée) ». Chez Almond, nous préconisons de parachever les pratiques de contrôle par une approche par les risques pour améliorer la qualité du portefeuille des fonds d’investissement.

Systématiser les évaluations Cyber et IT des cibles d’investissement et participations

La traditionnelle due diligence ou diligence raisonnable d’appréciation d’une cible d’investissement comporte des éléments financiers, juridiques, comptables, fiscaux. Au regard de l’accroissement de la dépendance des activités des entreprises aux Systèmes d’Information, elle se complète désormais d’une appréciation de la qualité et de la robustesse des Systèmes d’Information de l’organisation. Pour rappel, une due diligence est un audit d’acquisition qui permet aux investisseurs d’identifier les forces et faiblesses de leur cible d’investissement. Ce contrôle préalable est un incontournable de toute opération de fusion-acquisition. Almond recommande de déployer un ensemble de pratiques d’évaluation de la maturité Cyber des organisations pour évaluer la fiabilité de leurs cibles d’investissement mais aussi se mettre en position de contrôler par la suite en continu ces dernières lorsqu’elles entrent au portefeuille.

  • Notation cybersécurité :

Les plateformes de notation cybersécurité offrent l’opportunité d’accéder rapidement à une première vision de la sécurité de l’information des cibles d’investissement et participations sans perturber leurs activités et avec un niveau d’interaction réduit à des échanges ciblés.


Board of Cyber met à disposition des fonds d’investissement, une solution SaaS automatisée Security Rating® qui analyse la configuration sécurité des actifs publics d’une organisation, détecte les adresses IP à risque, les protocoles dangereux comme telnet, les services exposés et formalise une notation. Le fonds d’investissement n’a pas besoin de demander le consentement des cibles d’investissement et participations pour lancer un Security Rating® car la solution examine les observables publics. La plateforme consolide dans un tableau de bord les évaluations. Le fonds d’investissement peut suivre en temps réel l’amélioration ou la dégradation de la performance Cyber de son portefeuille. La solution propose un benchmark sectoriel qui permet d’évaluer le positionnement de chaque entreprise par rapport à celles notées dans le même secteur d’activité. Ces éléments peuvent appuyer une prise de décision d’acquisition ou de cession d’entreprise.

  • Evaluation de maturité Cyber :

Cette évaluation fondée sur un référentiel (ISO 27001, NIST, CIS…) permet de saisir le niveau de protection des actifs essentiels (formules, procédés, brevets, technologies, données clients, appareils industriels…), actifs qui vont bien souvent motiver une potentielle acquisition ou le maintien d’une participation au portefeuille. Le responsable de l’évaluation, s’appuyant sur une revue documentaire et des entretiens, collecte et apprécie les mesures de sécurité en place, la gestion des vulnérabilités techniques, la surveillance du risque Cyber, les compétences et ressources IT, OT et Cyber.

Gardez à l’esprit que :

  1. Même un processus évalué comme mature peut être néanmoins mis en défaut par ses dépendances avec des ressources humaines, des outils, l’évolution de l’organisation.
  2. Il convient de considérer qu’un fonds d’investissement et une participation peuvent avoir une appétence au risque différente et cette appétence peut faire différer les visées de leur référentiel d’évaluation et donc leurs évaluations.
  • Audits organisationnels et techniques :

Des audits organisationnels et techniques des cibles d’investissements et participations peuvent être diligentés par les fonds d’investissement afin d’approfondir l’évaluation de maturité cyber par des contrôles sur le terrain, la collecte de preuves et des tests techniques. Ces audits donnent lieu à des recommandations d’audit qui sont partagées avec les participations pour les aider à améliorer leur niveau de sécurité. Les fonds d’investissement prévoient généralement de nouveaux audits auprès de leur portefeuille pour évaluer la progression de la maturité Cyber des participations et s’assurer que les vulnérabilités identifiées lors du premier audit sont en cours de remédiation. Les évolutions constatées sont souvent significatives de la réactivité Cyber des organisations et sont des indicateurs précieux pour les fonds.

Ces différents types d’évaluations sont des instruments d’appréciation et supervision de risques Cyber sous-jacents pouvant affecter la confidentialité, l’intégrité, la disponibilité ou la traçabilité du patrimoine informationnel des cibles d’investissement et participations à long terme. Almond encourage à pousser le curseur plus loin en formalisant les scénarios de risques craints et leur potentielle valorisation afin d’éclairer les décisions d’investissement.

Appréhender et quantifier le risque Cyber afin d’éclairer les choix d’investissement des fonds

L’exercice de l’analyse de risques oblige à identifier les scénarios de risques que les investisseurs pourraient redouter le plus car ils conduiraient à une perte de valorisation de l’entreprise ciblée ou de la participation.

Peu importe la méthode d’analyse de risques employée (EBIOS Risk Manager, FAIR – Factor Analysis of Information Risk – ou une méthode maison compatible avec la norme ISO27005), une analyse de risques débute par :

  • L’identification de ce qui doit être absolument protégé de la cybermenace ;
  • La construction des scénarios de risques probables et portant les dommages les plus conséquents au regard des mesures existantes et de leur niveau de maturité. Les dispositifs de contrôle susmentionnés donnent une bonne perception des mesures existantes au sein des cibles d’investissement ou participations.

Almond conseille aux acteurs du private equity de se concentrer sur les coûts financiers induits par des scénarios de risques catastrophes (compromission de l’Active Directory, exfiltration de données en masse, fuite du code ou d’actifs immatériels stratégiques, perte des bases de données et sauvegardes). En bon investisseur, cette approche vous permettra d’établir une estimation du provisionnement du risque. Des solutions logicielles d’analyse de risques quantitative telles que Citalid génèrent ces estimations financières en s’appuyant sur le profil de l’entreprise pré-renseigné grâce aux inputs collectés en phase de due diligence ou de contrôle permanent.

L’analyse de risques se conclut par un plan de traitement des risques dont l’objet est de :

  • Se prémunir des risques en renforçant le niveau de protection des actifs essentiels ;
  • Préserver au maximum la valeur de l’entreprise si les risques adviennent. Une potentialité non négligeable quand on sait que 148 des 328 sociétés françaises sondées par le CESIN (45%) signalent au moins une cyberattaque réussie en 2022. A cet égard, Almond recommande aux cibles d’investissement d’enrichir le socle de mesures de réduction des impacts des risques (Plan de Continuité d’Activité, sauvegardes, gestion de crise…) plutôt que de focaliser leurs actions sur la réduction de la probabilité des risques. Ceci augmentera leur attractivité auprès des fonds d’investissement.

Conclusion

En définitive, Almond préconise aux fonds d’investissement d’explorer la cybersécurité de leurs futures , de leurs participations actuelles, mais aussi de leurs tiers dans le cadre de Vendor Due Diligence en débutant par deux phases :

  • Contrôler la robustesse et la résilience de leur Système d’Information ;
  • Se projeter dans des scénarios catastrophes et estimer le provisionnement financier nécessaire à leur couverture.

Almond encourage les entreprises ciblées et les participations à réaliser les investissements nécessaires pour présenter un niveau de cybersécurité rassurant et augmenter leurs perspectives d’opportunité auprès des fonds. Les fonds d’investissements sont plus enclins à opérer avec des entreprises pour lesquelles les coûts de remédiation d’une cyberattaque d’ampleur sont absorbables grâce à des efforts de sécurité continus, des compétences et un budget Cyber adaptés.

Sources

Florence EXMELIN

Manager Governance, Risks & Compliance

François EHLY

Manager Governance, Risks & Compliance

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Jour 12 | Challenge OSINT

Réponse :

Jour 11 | Parmi ces propositions, quelle technique Mitre Atta&ck est la plus utilisée par les attaquants ?

  • Réponse 1 : OS Credential Dumping
  • Réponse 2 : Valid Account
  • Réponse 3 : Impair Defenses
  • Réponse 4 : Remote services

Laïus explicatif : L’achat ou la récupération de comptes valides sont de plus en plus commun. Certains cybercriminels appelés Initial Access Broker se spécialisent dans la compromission de victimes dans le but de récupérer des identifiants valides qui seront ensuite vendus à d’autres cybercriminels comme les groupes de ransomware.

Jour 10 | Parmi ces structures de données de la mémoire dans Windows, quelle est celle qui permet de lister les processus en cours d’exécution ?

  • Réponse 1 : EPROCESS
  • Réponse 2 : Kernel Debugger Data Block (KDBG)
  • Réponse 3 : Kernel Processor Control Region (KPCR)
  • Réponse 4 : Process Environment Block (PEB)

Laïus explicatif : La structure EPROCESS (Executive Process) est utilisée par Windows pour gérer chaque processus en cours d’exécution. Elle contient des informations essentielles comme l’identifiant du processus (PID), l’état, les threads associés, et d’autres données nécessaires au système pour suivre les processus actifs. En analysant les structures EPROCESS, on peut lister les processus actuellement en mémoire. Le PEB est lié à chaque processus de manière individuelle. Enfin le KPCR est nécessaire pour trouver l’adresse du KDB qui à son tour permettra de pointer vers le EPROCESS.  

Jour 9 | Quel est le problème si la suite cryptographique TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 est utilisée avec l'extension encrypt_then_mac pour la sécurité d'une communication TLS ?

  • Réponse 1 : L’algorithme de chiffrement est trop faible

  • Réponse 2 : L’intégrité de la communication n’est pas assurée

  • Réponse 3 : Il n’y a pas la propriété de confidentialité persistante (Perfect Forward Secrecy)

  • Réponse 4 : Le serveur n’est pas correctement authentifié

Laïus explicatif : La bonne réponse est le manque de confidentialité persistante.

La suite TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 utilise la clé publique RSA du serveur pour chiffrer le secret partagé utilisé pour sécuriser les échanges de la session TLS : en cas de compromission de la clé privée du serveur, l’ensemble des échanges des sessions passées peuvent être déchiffrés par un attaquant.
La confidentialité persistante (connue sous le nom de Perfect Forward Secrecy en anglais) consiste en l’utilisation d’un échange Diffie-Hellman éphémère pour négocier le secret partagé, sans utilisation de la clé RSA du serveur.

Jour 8 | Quel est l'avantage d'utiliser un outil de couverture de code lors d'une session de fuzzing ?

  • Réponse 1 : Réduire le temps de fuzzing en optimisant certaines instructions assembleur.

  • Réponse 2 : Utiliser la technique de « pré-chauffage » du harnais (« warming code attack »).

  • Réponse 3 : Pouvoir analyser facilement les sections de code atteintes par le fuzzer.

  • Réponse 4 : Ne pas prendre en compte les vulnérabilités de type use-after-free.

Laïus explicatif : Les outils de couverture de code (“code coverage” en anglais) permettent de savoir avec précision quelles lignes de code d’un programme qui ont réellement été exécutées. Lors d’une session de “fuzzing”, ces outils peuvent aider l’analyste à savoir si les fonctions ciblées ont été atteintes par le fuzzer. Cette technique a notamment été utilisée par un membre de l’équipe Offsec pour trouver une vulnérabilité dans une bibliothèque open-source (voir notre article de blog)

Jour 7 | Quelle est la principale éthique qui doit être prise en compte dans le développement de l’Intelligence Artificielle ?

  • Réponse 1 : L’équité et la non-discrimination

  • Réponse 2 : La transparence des algorithmes utilisés

  • Réponse 3 : La sécurité et la confidentialité des données

  • Réponse 4 : Toutes les réponses

Laïus explicatif : L’équité et la non-discrimination sont des principes fondamentaux dans le développement de l’IA. Les systèmes d’IA doivent être conçus pour éviter les biais et assurer qu’ils ne favorisent pas des groupes spécifiques au détriment d’autres, afin de garantir un traitement juste et égal pour tous les utilisateurs. La transparence des algorithmes est cruciale. Les utilisateurs doivent comprendre comment les décisions sont prises par l’IA, ce qui inclut la possibilité d’expliquer les résultats ou actions générés par un système d’intelligence artificielle, afin d’éviter des décisions opaques ou injustes. La sécurité et la confidentialité des données sont enfin des préoccupations majeures lorsque l’on développe des systèmes d’IA, car ces technologies peuvent collecter et traiter des informations sensibles, ce qui soulève des questions sur la protection des données personnelles et la vie privée.

Jour 6 | Selon vous, en moyenne combien de ransomware ont eu lieu par jour en 2023 dans le monde ?

  • Réponse 1 : 1 par jour

  • Réponse 2 : 100 par jour

  • Réponse 3 : 30 par jour

  • Réponse 4 : 12 par jour

Laïus explicatif : En moyenne 12 attaques ransomware ont été signalées par jour par des victimes dans le monde en 2023 selon les chiffres d’Almond. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre Threat Landscape.

Jour 5 | Challenge de stéganographie

Réponse : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI, ANJ, Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company et Swift

Etape 1 : Observer l’image, trouver 3 logos cachés (Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company & Swift) et une indication pour chercher dans les métadonnées du fichier. 

Etape 2 : Challenge de stéganographie

En lançant dans son terminal un des outils les plus courants, « binwalk », on trouve une image JPEG dans le PDF. En extrayant les données grâce au même outil et en renommant le fichier en .jpeg, on voit apparaitre une image cachée. Ensuite, en utilisant « steghide », on peut extraire le fichier avec le mot de passe « Almond ». Ce fichier contient une suite de caractère encodée en base64. En la déchiffrant, on obtient les quatre autres certifications : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI et ANJ. 

Jour 4 | Concernant les accompagnements de la nouvelle qualification PACS de l’ANSSI, sur la portée Sécurité des Architectures, quels sont les domaines qui font partie du périmètre possible d’un accompagnement ?

  • Réponse 1 : la sécurité réseau, l’authentification, et l’administration du SI

  • Réponse 2 : la sécurité réseau, la sécurité système, et les mécanismes de chiffrement

  • Réponse 3 : l’administration du SI, le cloisonnement, les sauvegardes, et la stratégie de détection/réponse

  • Réponse 4 : tous ces sujets et plus encore

  • Laïus explicatif : Le référentiel PACS, sur la portée Sécurité des Architectures, porte bien sur tous les sujets liés de près ou de loin aux infrastructures du SI. La liste n’est pas exhaustive et est à adapter à chaque prestation d’accompagnement suivant le périmètre d’intervention. Dans le référentiel, l’ANSSI propose une liste de sujets à adresser dans un rapport PACS page 28 et 29.

    https://cyber.gouv.fr/sites/default/files/document/PACS_referentiel-exigences_v1.0.pdf

Jour 3 | Quel référentiel permet la certification de produits de sécurité ?

  • Réponse 1 : NIS2

  • Réponse 2 : Critères Communs

  • Réponse 3 : PASSI

  • Réponse 4 : ISO27001

Laïus explicatif : Le schéma Critères Communs est un ensemble de normes et méthodologies permettant de cadrer les moyens utilisés pour évaluer, de manière impartiale, la sécurité d’un produit de sécurité (logiciel ou matériel). Ce schéma est reconnu internationalement au travers de plusieurs accords (SOG-IS, CCRA et prochainement EUCC).

Le référentiel PASSI permet la qualification, par l’ANSSI, des prestataires d’audit de la sécurité des SI. ISO27001 est la norme décrivant les bonnes pratiques à suivre dans la mise en place d’un SMSI. Enfin, NIS2 est une directive visant à harmoniser et à renforcer la cybersécurité du marché européen.

Jour 2 | Quel est l’artefact forensique qui permet de prouver une exécution d’un programme sous Windows ?

  • Réponse 1 : JumpList

  • Réponse 2 : ShimCache

  • Réponse 3 : $MFT

  • Réponse 4 : Prefetch

Laïus explicatif : Le Prefetch est un artefact spécifique à Windows qui optimise le chargement des programmes. Lorsqu’un programme est exécuté pour la première fois, Windows crée un fichier dans le dossier C:\Windows\Prefetch, qui contient des informations sur le programme et les ressources qu’il a utilisées. Ces fichiers incluent également des horodatages correspondant à la première et aux dernières exécutions. L’existence d’un fichier Prefetch (.pf) pour un programme est une preuve solide qu’il a été exécuté. C’est l’un des artefacts forensiques les plus fiables pour prouver l’exécution d’un programme.

Jour 1 | Quel texte européen permettra qu’à partir de fin 2027, tous les produits vendus dans l’UE et comprenant des composants numériques seront exempts de vulnérabilités et maintenus pendant tout leur cycle de vie ? #DigitalTrust

  • Réponse 1 : Le Cyber Security Act
  • Réponse 2 : Le Cyber Resilience Act
  • Réponse 3 : La Directive REC
  • Réponse 4 : La Directive NIS2 

Laïus explicatif : Le Cyber Resilience Act, qui a été publié ces derniers jours au Journal Officiel de l’Union Européenne est entré en vigueur le 10 décembre 2024. A compter de cette date, les fabricants et éditeurs doivent adapter leur processus pour pouvoir continuer à vendre des produits au sein de l’UE après le 10/12/2027.

EU Cyber Resilience Act | Shaping Europe’s digital future