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05/05/2022

Digital Technology Insights

La DataViz et la RPA, le couple « presque » parfait

Digital Technology Insight

Aujourd’hui nous allons vous parler de l’intégration de la RPA « Robotic Process Automation » et de la « Data visualisation » (DataViz) dans le cycle de vie de la data et des potentiels impacts sur les différents métiers de nos clients.

Cet article fait le point sur la potentialité que dégage une synergie entre les données et la RPA et qui permettrait de répondre au mieux aux enjeux stratégiques et business de votre entreprise.

La « Robotic Process Automation », c’est l’automatisation oui, et au-delà ?

La RPA peut être considérée comme un terme qui englobe tous les types d’outils qui opèrent sur l’interface utilisateur d’autres systèmes informatiques comme le ferait un être humain.

En d’autres termes, la technologie est utilisée pour configurer des robots logiciels, également appelés bots, afin d’émuler les exécutions humaines dans les systèmes informatiques.

La RPA permet d’assurer aujourd’hui une meilleure exploitation des données avec l’imbrication de l’automatisation dans le processus de traitement de la data, de son extraction jusqu’à sa visualisation ce qui apporte plusieurs avantages non négligeables.

Parmi ces avantages, on peut souligner :

  • L’apport en termes de sécurité et de fiabilité des données grâce à un traitement automatique, et donc limitant le risque d’erreurs et/ou de fraudes.
  • L’apport en termes de performance en ayant un plus grand flux de données qualitatives facilitant la prise de décisions et génèrent un gain opérationnel et financier conséquent.

La qualité de la donnée, une thématique déjà centrale et accélérée dans le monde post-covid

La pandémie a accentué le risque d’indisponibilité des ressources humaines et a généralisé le travail à distance.

Cela a généré en parallèle une accélération exponentielle des besoins comme : la robotique, l’apprentissage automatique, la conception d’automatisation, etc…

Ces nouvelles technologies font office de garants de la bonne performance et de la sécurité des outils utilisés que ce soit pour la production automatisée ou pour le travail à distance.

Les nouvelles technologies d’automatisation, en particulier la RPA, sont désormais de plus en plus polyvalentes et puissantes et gagnent du terrain dans les entreprises.

Cette situation a renforcé l’adoption et l’apprentissage dans ces secteurs auparavant en retard. L’intégration de ces technologies par les entreprises, quelles que soient leurs tailles, constitue désormais un facteur important à leur développement et à leur croissance.

En effet, la RPA permet de garantir la qualité des données en répondant aux contraintes de la gestion de la Data, telles que l’extraction, le classement, la disponibilité, la cohérence fonctionnelle, la sécurisation, l’exploitation et la visualisation.

Ceci permet de satisfaire les exigences internes (pilotage, prise de décision etc..), les exigences externes (réglementations, réputation etc..) et donc à terme d’instaurer une culture data au sein de l’organisation.

Deux types d’automatisation sont alors préconisées :

  • L’automatisation “Data-driven” où la qualité et la quantité de la donnée sont primordiales pour réussir l’automatisation. C’est le cas de la DataViz et de l’I.A.
  • L’automatisation “Process-driven”, telle que la RDA « Robotic Desktop Automation », la robotique traditionnelle et la RPA pure, où la donnée utilisée peut être non uniforme grâce aux capacités des outils.
RPA Dataviz

La RPA c’est de l’automatisation des tâches répétitives, mais pas que…

Si la RPA est souvent utilisée pour automatiser des tâches répétitives, elle peut également être pertinente pour traiter de grandes quantités de données afin d’identifier des informations pertinentes qui pourront ensuite dégager des reportings à haute valeur ajoutée.

Par ailleurs, l’automatisation de la collecte et du nettoyage des données élimine une grande partie des erreurs humaines qui contribuent à la création de « mauvaises » données.

En outre, la RPA est cadrée par un ensemble de règles prédéfinies, ce qui constitue un atout majeur dans ce domaine. Toutefois, la définition correcte de ces paramètres est une étape cruciale dans la création d’une solution efficace.

Le dénominateur commun entre toutes les entreprises pour lesquelles Almond a eu l’occasion d’implémenter le couple DataViz et RPA est le besoin d’efficacité en facilitant la circulation et le traitement des flux de données.

Ainsi nous avons identifié un potentiel non encore exploité chez nos clients, au sein de la DSI et dans les différents départements métiers, comme la comptabilité et la finance qui utilisent généralement l’un ou l’autre sans synergie.

Le cas le plus probant que nous avons rencontré est lors d’une mission pour un client du secteur public qui avait besoin d’extraire et de consolider des données pour construire un Dashboard présentant des indicateurs de sécurité pertinents. Ce besoin ne pouvait pas être réalisé du fait de la grande diversité des sources de données.

L’utilisation de la RPA en amont, a permis de résoudre cette problématique en faisant du data scraping à partir des différentes sources et en les consolidant en fichier structuré (csv/Excel, etc.) et pleinement exploitable par les logiciels de BI (Power BI en l’occurrence).

Le couple RPA et DataViz permet donc de structurer votre organisation et de faciliter la prise de décisions dans un but de gain de performance, d’optimisation des coûts et de création de valeur.

Définir une vision stratégique globale et des objectifs clairs pour votre automatisation

Les données qualitatives générées par un système automatisé sont exploitées par de la DataViz pour donner du reporting à haute valeur ajoutée, à la disposition des métiers.

En effet, une automatisation doit toujours être réalisée avec l’objectif sous-jacent de faciliter le flux d’information au sein de l’entreprise et non uniquement pour un gain de productivité ou de temps.

Un processus 100% autonome mais obscure dans son fonctionnement et son objectif est à la fois une problématique de sécurité mais également un risque sur la qualité et la pertinence des flux d’informations.

rpa-dataviz-2

Ce qu’a révélé notre expérience

Dans certains cas, une disparité a été constatée entre les clients qui ont mis en œuvre l’automatisation dans leurs processus de décision et de contrôle alors que plusieurs tâches simples automatisables étaient encore opérées manuellement.

Cette situation génère du travail supplémentaire à d’autres départements afin qu’ils réintroduisent leur travail dans un format numérique ou avec une meilleure qualité de donnée (en l’occurrence au même format). Ceci représente une perte nette de productivité malgré les avantages de l’automatisation.

Il est ainsi nécessaire d’avoir une compréhension globale du processus et de son contexte associé.

Dans une de nos missions, nous avons remarqué que les fichiers sources qui alimentaient notre automatisation n’étaient pas tous du même format du fait de l’absence de politique de l’entreprise sur la gestion de la donnée.

L’introduction d’un robot, connectant une partie des fichiers pour diminuer la charge de travail et l’adaptation de notre propre code afin de standardiser les fichiers par notre robot permettaient d’offrir des indicateurs personnalisés à chaque groupe concerné au sein de l’entreprise.

Ceci a permis un retour sur investissement optimisé, diminuant le temps de traitement pour ces processus de 1 semaine à 10 minutes et leur réalisation de manière journalière au lieu de mensuelle.

Dans nos missions, la modularité apparait fréquemment, il s’agit de la possibilité de réutiliser une partie de notre robot vers d’autres processus. Ainsi le robot ou le processus d’automatisation constitue un Template vérifié et sécurisé qui peut être appliqué à d’autres tâches.

Les points clés pour réussir votre projet

Actuellement il y a encore une dominance des applications traditionnelles, c’est à dire peu automatisées, au sein des métiers, tandis que les applications qui concernent les systèmes autonomes, voire intelligents (auto-apprentissage, prévisionnelles) sont rares, bien qu’il n’y ait pas de barrière technique fondamentale entravant cette transformation.

  • L’expérience d’Almond dans ce domaine a mis en évidence cette synergie, entre la RPA et la DataViz, comme étant complémentaire et encore sous-exploitée pour les différents métiers.
  • Il a été démontré que dans une dynamique de marché très concurrentielle, les entreprises investissant dans la mise en valeur de leurs données se démarquent grâce à l’exploitation de nouveau services à fort potentiel générant un avantage concurrentiel, ce qui justifie pleinement l’investissement dans le couple RPA et DataViz.
  • La mise en place d’une DataViz automatisée via la RPA nécessite des compétences spécifiques pour fonctionner et crée ainsi de nouveaux besoins fonctionnels plus loin dans la chaîne de valeur au sein des métiers.

En conclusion, au-delà des spécificités relatives à la DataViz alliée à la RPA, l’amélioration qualitative des flux de données ainsi que leur traitement est un engagement que porte Almond auprès de ses clients pour mettre l’intelligence au cœur de l’automatisation et l’utiliser comme vecteur de création de valeur.

Sources documentaires

Teece, D.J., 2010. Business models, business strategy and innovation. Long range planning, 43(2), pp.172-194.

https://www.blueway.fr/blog/data-quality

Schneider, S. and Spieth, P., 2013. Business model innovation: Towards an integrated future research agenda. International Journal of Innovation Management, 17(01), p.1340001.

Priem, R.L., Li, S. and Carr, J.C., 2012. Insights and new directions from demand-side approaches to technology innovation, entrepreneurship, and strategic management research. Journal of management, 38(1), pp.346-374.

Maxwell Wessel, Aaron Levie, and Robert Siegel. November 2016. The Problem with Legacy Ecosystems. Harvard Business Review. pp.68 – 74

Hossein Hakimpoor, Khairil Anuar Bin Arshad, Huam Hon Tat, Naser Khani and Mohsen Rahmandoust. 2011. World Applied Sciences Journal 14 (7): 1008-1019. Artificial Neural Networks’ Applications in Management.

Jahnavi Mahanta. July 10, 2017. Introduction to Neural Networks, Advantages and Applications. Towards Data Science

Clayton Christensen, 2013, The Innovator’s Dilemma: When New Technologies Cause Great Firms to Fail, pp 77

E. Rumelhart, G. E. Hinton & J. L. McClelland. 1986. Parallel distributed processing: explorations in the microstructure of cognition. Chapter 2. pp.45-76

Di Stefano, G., Gambardella, A. and Verona, G., 2012. Technology push and demand pull perspectives in innovation studies: Current findings and future research directions. Research Policy, 41(8), pp.1283-1295.

Alexander Osterwalder. 2004. The Business Model Ontology. Hautes Etudes Commerciales de l’Université de Lausanne

Angelos Barmpoutis. 2012. CAP6615 Neural Networks for Computing. MWF, 8th period, TUR 2334. University of Florida

Ashish Sood and Gerard J.Tellis. 2005. Technological

https://www.simform.com/blog/test-automation-strategy/

Rafik ZBIRI

Consultant Digital Technology

Cyril EUZET

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Sadok ELLOUZE

Consultant Digital Technology

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Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année hautes en couleur et à l’année prochaine pour une année 2025 exaltante ! 🎉

🎁 Merci à tous pour votre participation au quiz de l’avent, nous contacterons le gagnant très prochainement.

🎅 Chez Almond, l’esprit festif des fêtes de fin d’année est arrivé en avance !

Nos collaborateurs ont profité d’une soirée chaleureuse et joyeuse dans l’un des restaurants les plus spectaculaires de Paris, Le Cirque avec un cocktail dinatoire, des surprises et un Secret Santa.

Et un peu plus de magie de Noël ? Almond a également ouvert ses portes aux familles de nos collaborateurs pour une après-midi conviviale autour de l’arbre de Noël. Les enfants ont été captivés par des contes enchantés, de 1001 contes Constance Felix et ont savouré un goûter délicieux avec des chocolats chauds préparés par les Empotés. Le Père Noël a distribué des coloriages géants et des cadeaux pour le plus grand bonheur des enfants 🎁

Jour 23 |

Jour 22 | Laquelle de ces menaces n’est pas un cryptoransomware ?

  • Réponse 1 : Lockbit3
  • Réponse 2 : Phobos
  • Réponse 3 : NotPetya
  • Réponse 4 : WannaCry

Laïus explicatif : Bien que NotPetya ressemble à un ransomware, il s’agit en réalité d’un wiper. Ce malware rend indisponible les fichiers de la victime, mais ne fournit aucun moyen de les déchiffrer, même après le paiement de la rançon. L’objectif principal de NotPetya n’est pas l’extorsion financière, mais la destruction de données.
En cas d’incident, voici les coordonnées de notre CERT : [email protected] +33 (0)1 83 75 36 94

Jour 21 | Vous dialoguez via votre terminal avec un service distant et vous vous rendez compte qu'il contient un stack-based overflow. Vous cherchez à l'exploiter à l'aveugle et trouvez finalement l'offset de l'adresse de retour, après avoir contourné les éventuelles protections. Vous cherchez maintenant un stop gadget pour continuer votre exploitation. Quelle est son utilité :

  • Réponse 1 : interrompre à la demande le flux d’exécution du binaire distant le temps de l’exploitation
  • Réponse 2 : obtenir une exécution fiable et maîtrisée avec un comportement reproductible
  • Réponse 3 : pouvoir mettre en pause le binaire temporairement pendant l’envoi de la payload
  • Réponse 4 : pouvoir stopper proprement le binaire afin d’éviter un éventuel crash à la fin de l’exploitation

Laïus explicatif : L’exploitation se déroulant en aveugle, il est nécessaire de trouver une adresse permettant d’obtenir un comportement particulier et reproductible à chaque exécution, comme l’affichage du texte « Bye ». Si une telle adresse est trouvée, elle correspond au stop gadget. Il permettra donc de continuer l’exploitation et de valider ou invalider nos déductions lors de l’exécution du binaire.

Jour 20 | Le terme "spam" pour désigner les messages indésirables provient initialement

  • Réponse 1 : D’une marque de jambon en boîte
  • Réponse 2 : D’un acronyme signifiant « Stupid Pointless Annoying Messages »
  • Réponse 3 : D’un sketch des Monty Python
  • Réponse 4 : D’un code utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale

Laïus explicatif : Ce mot, à l’origine un acronyme de : SPiced hAM (du jambon épicé en boîte vendue par une entreprise américaine), est repris en masse, pour brouiller la conversation, dans un sketch des Monty Python.

Jour 19 | L’acronyme PACS désigne  :

A. Un format permettant la visualisation des images dans l’imagerie médicale

B. Un système d’archivage et de communication d’images dans l’imagerie médicale

C. Un prestataire d’audit et de conseil en cybersécurité

D. Un pacte civil de solidarité

  • Réponse 1 : L’ensemble des réponses
  • Réponse 2 : Réponses C et D
  • Réponse 3 : Réponses B, C et D
  • Réponse 4 : Réponses A, C et D

Laïus explicatif :

Un PACS, dans le secteur de l’imagerie médicale, désigne effectivement un système (et non un format) signifiant « Picturing Archiving and Communication System » permettant de gérer les images médicales grâce à des fonctions d’archivage.

De plus, depuis septembre, l’ANSSI a publié un référentiel d’exigences qui permet aux commanditaires de prestations de sécurité de bénéficier de garanties sur les compétences des prestataires, sur le processus d’accompagnement et de conseil, ainsi que sur la sécurité des systèmes d’information associés. Ce référentiel vise à reconnaître officiellement les prestataires en tant que « Prestataires d’accompagnement et de conseil en sécurité ».
Enfin, en France, le PACS désigne aussi une forme d’union civile dénommée Pacs.

Jour 18 | En quelle année l'ANSSI prévoit de ne plus recommander l'utilisation de certains algorithmes de chiffrement classiques en raison de l'augmentation de la puissance de calcul des ordinateurs classiques et de la menace posée par les ordinateurs quantiques ?

  • Réponse 1 : 2026
  • Réponse 2 : 2030
  • Réponse 3 : 2035
  • Réponse 4 : 2050

Laïus explicatif : Dans son dernier avis sur la migration vers la cryptographie post quantique, paru en janvier 2024, l’ANSSI encourage tous les éditeurs à mettre en œuvre dès à présent une hybridation entre la cryptographie standard et la cryptographie post-quantique (pour les produits qui doivent protéger des informations après 2030) et recommande d’utiliser en priorité la cryptographie post-quantique à partir de 2030.  

Jour 17 | Quelle est la dernière course à laquelle j’ai participé ?

  • Réponse 1 : Le Vendée Globe
  • Réponse 2 : National Figaro 3 en équipage
  • Réponse 3 : La Solitaire du Figaro Paprec
  • Réponse 4 : Le Havre Allmercup

Laïus explicatif : Le National Figaro 2024 s’est déroulé du 4 au 6 octobre dernier à Lorient. Thomas et son équipe sont arrivés en 2e position ! Cette course clôture ainsi la saison 2024 sur le circuit Figaro. 

  • Réponse 1 : Aetheris

  • Réponse 2 : Venopie

  • Réponse 3 : Lumidus

  • Réponse 4 : Pandama

Laïus explicatif : Au sein de la plateforme d’attaque – défense M&NTIS, le scénario Pandama propose une kill chain dont l’impact, après compromission du contrôleur de domaine, permet de déployer, par GPO, une charge utile effaçant les données présentes sur les systèmes de fichiers du SI simulé.

Pour rappel, basé sur les technologies d’émulation d’adversaire et de Cyber Range, M&NTIS permet d’exécuter des campagnes d’attaques réalistes afin de challenger dans un environnement immersif les procédures et l’expertise des équipes SOC et CERT. M&NTIS répond ainsi aux enjeux d’amélioration continue de la défense.

Jour 15 | Quel type de menace ne fait pas parti de l’insider threat?

  • Réponse 1 : Malicious
  • Réponse 2 : Ransomware group
  • Réponse 3 : Negligent
  • Réponse 4 : Vendors

Laïus explicatif : Almond a proposé une étude sur la menace interne qui décrit chaque type d’insider. Les groupes de ransomware sont externes à l’entreprise mais peuvent recruter des employées pour récupérer des accès valides et compromettre l’entreprise. Retrouvez l’étude ici.

Jour 14 | Selon vous, quelle proportion des cyberattaques réussies sont liées à une erreur humaine ?

  • Réponse 1 : 40%

  • Réponse 2 : 100%

  • Réponse 3 : 70%

  • Réponse 4 : 90%

Laïus explicatif : 90% des cyberattaques trouvent leur origine dans une erreur humaine. L’erreur humaine en cybersécurité englobe toutes les actions, conscientes ou non, qui exposent les systèmes et les données à des menaces. Cela inclut des gestes apparemment innocents, comme le fait de :

  • Cliquer sur les liens malveillants
  • Utiliser des mots de passe faibles ou partagés
  • Partager des informations sensibles
  • Négliger la mise à jour des logiciels et systèmes
  • Commettre une erreur de configuration ou mal administrer les accès
  • Utiliser des clés USB non sécurisées ou prévenant de sources inconnues

Jour 13 | Almond & Amossys sont présents en France et à l’international pour garantir proximité et réactivité grâce à nos services 24/7. Dans quels pays se trouvent nos équipes ?

  • Réponse 1 : FRA – CHE – AUS – JPN

  • Réponse 2 : FRA – CAN – CHE – KOR

  • Réponse 3 : FRA – AUS – CAN – GBR

  • Réponse 4 : FRA – BEL – ITA – USA

Jour 12 | Challenge OSINT

Val Thorens

Laïus explicatif : Depuis plusieurs années consécutives, notre CSE organise des séjours à Val Thorens pour profiter des sports d’hiver. Que l’on aime dévaler les pistes de ski à toute allure, tenter l’aventure en prenant des cours d’initiation ou simplement déguster une raclette après une randonnée raquette et un passage à la piscine et au sauna, ce séjour est l’occasion de partager des moments convivaux avec ses collègues ! TIC, TAC, le prochain séjour ski approche à grands pas !

Jour 11 | Parmi ces propositions, quelle technique Mitre Atta&ck est la plus utilisée par les attaquants ?

  • Réponse 1 : OS Credential Dumping
  • Réponse 2 : Valid Account
  • Réponse 3 : Impair Defenses
  • Réponse 4 : Remote services

Laïus explicatif : L’achat ou la récupération de comptes valides sont de plus en plus commun. Certains cybercriminels appelés Initial Access Broker se spécialisent dans la compromission de victimes dans le but de récupérer des identifiants valides qui seront ensuite vendus à d’autres cybercriminels comme les groupes de ransomware.

Jour 10 | Parmi ces structures de données de la mémoire dans Windows, quelle est celle qui permet de lister les processus en cours d’exécution ?

  • Réponse 1 : EPROCESS
  • Réponse 2 : Kernel Debugger Data Block (KDBG)
  • Réponse 3 : Kernel Processor Control Region (KPCR)
  • Réponse 4 : Process Environment Block (PEB)

Laïus explicatif : La structure EPROCESS (Executive Process) est utilisée par Windows pour gérer chaque processus en cours d’exécution. Elle contient des informations essentielles comme l’identifiant du processus (PID), l’état, les threads associés, et d’autres données nécessaires au système pour suivre les processus actifs. En analysant les structures EPROCESS, on peut lister les processus actuellement en mémoire. Le PEB est lié à chaque processus de manière individuelle. Enfin le KPCR est nécessaire pour trouver l’adresse du KDB qui à son tour permettra de pointer vers le EPROCESS.  

Jour 9 | Quel est le problème si la suite cryptographique TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 est utilisée avec l'extension encrypt_then_mac pour la sécurité d'une communication TLS ?

  • Réponse 1 : L’algorithme de chiffrement est trop faible

  • Réponse 2 : L’intégrité de la communication n’est pas assurée

  • Réponse 3 : Il n’y a pas la propriété de confidentialité persistante (Perfect Forward Secrecy)

  • Réponse 4 : Le serveur n’est pas correctement authentifié

Laïus explicatif : La bonne réponse est le manque de confidentialité persistante.

La suite TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 utilise la clé publique RSA du serveur pour chiffrer le secret partagé utilisé pour sécuriser les échanges de la session TLS : en cas de compromission de la clé privée du serveur, l’ensemble des échanges des sessions passées peuvent être déchiffrés par un attaquant.
La confidentialité persistante (connue sous le nom de Perfect Forward Secrecy en anglais) consiste en l’utilisation d’un échange Diffie-Hellman éphémère pour négocier le secret partagé, sans utilisation de la clé RSA du serveur.

Jour 8 | Quel est l'avantage d'utiliser un outil de couverture de code lors d'une session de fuzzing ?

  • Réponse 1 : Réduire le temps de fuzzing en optimisant certaines instructions assembleur.

  • Réponse 2 : Utiliser la technique de « pré-chauffage » du harnais (« warming code attack »).

  • Réponse 3 : Pouvoir analyser facilement les sections de code atteintes par le fuzzer.

  • Réponse 4 : Ne pas prendre en compte les vulnérabilités de type use-after-free.

Laïus explicatif : Les outils de couverture de code (“code coverage” en anglais) permettent de savoir avec précision quelles lignes de code d’un programme qui ont réellement été exécutées. Lors d’une session de “fuzzing”, ces outils peuvent aider l’analyste à savoir si les fonctions ciblées ont été atteintes par le fuzzer. Cette technique a notamment été utilisée par un membre de l’équipe Offsec pour trouver une vulnérabilité dans une bibliothèque open-source (voir notre article de blog)

Jour 7 | Quelle est la principale éthique qui doit être prise en compte dans le développement de l’Intelligence Artificielle ?

  • Réponse 1 : L’équité et la non-discrimination

  • Réponse 2 : La transparence des algorithmes utilisés

  • Réponse 3 : La sécurité et la confidentialité des données

  • Réponse 4 : Toutes les réponses

Laïus explicatif : L’équité et la non-discrimination sont des principes fondamentaux dans le développement de l’IA. Les systèmes d’IA doivent être conçus pour éviter les biais et assurer qu’ils ne favorisent pas des groupes spécifiques au détriment d’autres, afin de garantir un traitement juste et égal pour tous les utilisateurs. La transparence des algorithmes est cruciale. Les utilisateurs doivent comprendre comment les décisions sont prises par l’IA, ce qui inclut la possibilité d’expliquer les résultats ou actions générés par un système d’intelligence artificielle, afin d’éviter des décisions opaques ou injustes. La sécurité et la confidentialité des données sont enfin des préoccupations majeures lorsque l’on développe des systèmes d’IA, car ces technologies peuvent collecter et traiter des informations sensibles, ce qui soulève des questions sur la protection des données personnelles et la vie privée.

Jour 6 | Selon vous, en moyenne combien de ransomware ont eu lieu par jour en 2023 dans le monde ?

  • Réponse 1 : 1 par jour

  • Réponse 2 : 100 par jour

  • Réponse 3 : 30 par jour

  • Réponse 4 : 12 par jour

Laïus explicatif : En moyenne 12 attaques ransomware ont été signalées par jour par des victimes dans le monde en 2023 selon les chiffres d’Almond. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre Threat Landscape.

Jour 5 | Challenge de stéganographie

Réponse : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI, ANJ, Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company et Swift

Etape 1 : Observer l’image, trouver 3 logos cachés (Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company & Swift) et une indication pour chercher dans les métadonnées du fichier. 

Etape 2 : Challenge de stéganographie

En lançant dans son terminal un des outils les plus courants, « binwalk », on trouve une image JPEG dans le PDF. En extrayant les données grâce au même outil et en renommant le fichier en .jpeg, on voit apparaitre une image cachée. Ensuite, en utilisant « steghide », on peut extraire le fichier avec le mot de passe « Almond ». Ce fichier contient une suite de caractère encodée en base64. En la déchiffrant, on obtient les quatre autres certifications : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI et ANJ. 

Jour 4 | Concernant les accompagnements de la nouvelle qualification PACS de l’ANSSI, sur la portée Sécurité des Architectures, quels sont les domaines qui font partie du périmètre possible d’un accompagnement ?

  • Réponse 1 : la sécurité réseau, l’authentification, et l’administration du SI

  • Réponse 2 : la sécurité réseau, la sécurité système, et les mécanismes de chiffrement

  • Réponse 3 : l’administration du SI, le cloisonnement, les sauvegardes, et la stratégie de détection/réponse

  • Réponse 4 : tous ces sujets et plus encore

  • Laïus explicatif : Le référentiel PACS, sur la portée Sécurité des Architectures, porte bien sur tous les sujets liés de près ou de loin aux infrastructures du SI. La liste n’est pas exhaustive et est à adapter à chaque prestation d’accompagnement suivant le périmètre d’intervention. Dans le référentiel, l’ANSSI propose une liste de sujets à adresser dans un rapport PACS page 28 et 29.

    https://cyber.gouv.fr/sites/default/files/document/PACS_referentiel-exigences_v1.0.pdf

Jour 3 | Quel référentiel permet la certification de produits de sécurité ?

  • Réponse 1 : NIS2

  • Réponse 2 : Critères Communs

  • Réponse 3 : PASSI

  • Réponse 4 : ISO27001

Laïus explicatif : Le schéma Critères Communs est un ensemble de normes et méthodologies permettant de cadrer les moyens utilisés pour évaluer, de manière impartiale, la sécurité d’un produit de sécurité (logiciel ou matériel). Ce schéma est reconnu internationalement au travers de plusieurs accords (SOG-IS, CCRA et prochainement EUCC).

Le référentiel PASSI permet la qualification, par l’ANSSI, des prestataires d’audit de la sécurité des SI. ISO27001 est la norme décrivant les bonnes pratiques à suivre dans la mise en place d’un SMSI. Enfin, NIS2 est une directive visant à harmoniser et à renforcer la cybersécurité du marché européen.

Jour 2 | Quel est l’artefact forensique qui permet de prouver une exécution d’un programme sous Windows ?

  • Réponse 1 : JumpList

  • Réponse 2 : ShimCache

  • Réponse 3 : $MFT

  • Réponse 4 : Prefetch

Laïus explicatif : Le Prefetch est un artefact spécifique à Windows qui optimise le chargement des programmes. Lorsqu’un programme est exécuté pour la première fois, Windows crée un fichier dans le dossier C:\Windows\Prefetch, qui contient des informations sur le programme et les ressources qu’il a utilisées. Ces fichiers incluent également des horodatages correspondant à la première et aux dernières exécutions. L’existence d’un fichier Prefetch (.pf) pour un programme est une preuve solide qu’il a été exécuté. C’est l’un des artefacts forensiques les plus fiables pour prouver l’exécution d’un programme.

Jour 1 | Quel texte européen permettra qu’à partir de fin 2027, tous les produits vendus dans l’UE et comprenant des composants numériques seront exempts de vulnérabilités et maintenus pendant tout leur cycle de vie ? #DigitalTrust

  • Réponse 1 : Le Cyber Security Act
  • Réponse 2 : Le Cyber Resilience Act
  • Réponse 3 : La Directive REC
  • Réponse 4 : La Directive NIS2 

Laïus explicatif : Le Cyber Resilience Act, qui a été publié ces derniers jours au Journal Officiel de l’Union Européenne est entré en vigueur le 10 décembre 2024. A compter de cette date, les fabricants et éditeurs doivent adapter leur processus pour pouvoir continuer à vendre des produits au sein de l’UE après le 10/12/2027.

EU Cyber Resilience Act | Shaping Europe’s digital future