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21/06/2021

Cybersecurity Insights

Les éléments qui composent la Blockchain | Partie 2

Pour mieux comprendre le fonctionnement de la Blockchain, découvrez les éléments qui la composent.

Décomposition des éléments

Pour mieux comprendre de quoi est composée la Blockchain, je vais reprendre le fonctionnement en couche du modèle OSI.
blockchain elements
  1. Chaque acteur du réseau Peer-to-Peer possède un nœud
  2. Chaque nœud du réseau possède une copie de la Blockchain
  3. La Blockchain est composée d’une chaine de blocs
  4. Chaque bloc est composé par une liste de transactions
  5. Chaque transaction utilise un Token comme donnée

Décomposition du fonctionnement

Je cite quelques informations clés dans la compréhension du fonctionnement de la Blockchain.

BASE DE DONNEES

Une copie de la Blockchain est distribuée aux acteurs du réseau Peer2Peer.

La Blockchain est une suite de blocs. Chaque bloc connaît son père.

Chaque bloc est composé d’un Header et d’un Body.

  • La Blockchain est distribuée aux acteurs du réseau P2P, donc chaque acteur possède une copie de la Blockchain
  • La Blockchain est composée d’une chaine de blocs, chaque bloc connaît son père. Le maillage s’effectue grâce à la fonction mathématique de Hachage
  • Le bloc est composé de deux parties. Un Header qui contient les paramètres du protocole et un Body qui est composé d’une liste de transactions

Un noeud Peer2Peer

Le premier élément qui compose la Blockchain est le nœud.

Un réseau Peer2Peer

Composé d’un nombre N de nœuds

Chaque nœud fonctionne en tant que Client

Chaque nœud fonctionne en tant que Serveur

Un nœud

Est une machine sur laquelle est installée une copie de la Blockchain

Si le propriétaire du nœud participe à la validation des blocs, il est appelé mineur

Le mineur est récompensé quand c’est son bloc qui est validé

  • Un réseau P2P est composé de N nœuds
  • Chaque nœud est à la fois client et serveur sur le réseau
  • Le nœud est une machine sur laquelle est installée une copie de la Blockchain.
  • Un nœud possède un propriétaire. Si ce propriétaire participe à la validation des transactions, on l’appelle le mineur.
  • Le mineur est récompensé à chaque fois qu’il valide un bloc ajouté à la Blockchain.
  • La récompense donnée au mineur est divisée par deux tous les quatre ans.
  • Aujourd’hui sur la Blockchain Bitcoin, le mineur est récompensé par 6,25BTC

Un bloci

Le bloc est l’élément de base au bon fonctionnement d’une Blockchain car les données sont stockées sous forme de bloc.

  • Les transactions sont validées par lot, ce lot se nomme bloc
  • La taille du bloc est fixe
  • Le bloc est composé de deux éléments, un Header et un Body
  • Le Header permet le bon fonctionnement de la Blockchain. Il est composé par l’Arbre de Merkle, du Hash du bloc précédent, d’un timestamp, de la version du protocole et d’un Nonce (pour le Proof-Of-Work)
  • Le Body est composé uniquement de Transactions. Cas particulier, la première transaction est en direction du mineur qui a validé le bloc

Une transaction

La transaction est la représentation de la donnée dans une Blockchain.

Possède un N d’inputs et d’outputs

N un entier naturel

Utilise un token comme unité

Possède l’adresse du destinataire

Utilise du gaz comme frais de fonctionnement sur la Blockchain

  • Une transaction est composée de N inputs et de N Outputs. N est un entier naturel. Cela signifie que l’on ne peut pas utiliser une demi-transaction.
  • Une transaction possède l’adresse du destinataire
  • Une transaction utilise un Token comme unité
  • Valider une transaction demande des frais de fonctionnement, ils sont nommés Gaz

Définir un token

Le Token est la valeur associée à la donnée. Vous pouvez comparer le Token à un type de données. Prenez pour exemple le INTEGER, c’est un type de données associé à un entier tout comme le Token peut être un type de données associé à une monnaie ou une œuvre d’art.

Nous pouvons définir différents types de Token à partir des attributs suivants :

  • Il est transférable ou pas. C’est la capacité à pouvoir changer le propriétaire du Token. Exemple : la monnaie est transférable, un badge d’identité n’est pas transférable
  • Il est Subdivisable ou entier. Le Token peut être divisé en Token de plus petite taille. Exemple : la monnaie est divisible, un vote est entier
  • Il est Singleton. Il existe uniquement une instance de ce Token. Exemple : une œuvre d’art existe en un seul exemplaire
  • Il est Mint-able. C’est la capacité à émettre de nouveaux Tokens. Exemple : il y a un apport de monnaie sur le réseau grâce au mineur
  • Il est Role support. C’est la capacité à gérer des rôles pour contrôler. Exemple : la gestion des rôles sur une Blockchain
  • Il est Burnable. C’est la capacité à supprimer un Token de la Blockchain. Exemple : un Baril d’essence disparait une fois consommé

Le cycle de vie d’une transaction

  1. Création – Joe effectue une transaction pour Jane
  2. Compilation – Plusieurs transactions sont regroupées dans un bloc
  3. Consensus – Compétition ou vote pour valider son bloc
  4. Validation – Le bloc est validé par la communauté
  5. Diffusion – Le bloc est diffusé à tous les nœuds
  6. Réalisation – Jane reçoit sa transaction & le propriétaire du bloc validé reçoit une récompense

Résoudre un conflit

Lorsque deux mineurs valident un bloc en même temps, nous avons deux versions de la Blockchain différentes. Dans ce cas le principe de la chaine la plus longue est appliqué.

  • Le bloc 101 est validé au même moment par trois mineurs
  • Afin de savoir quel bloc choisir, les autres mineurs mettent en place le principe de la chaine la plus longue
  • Le premier bloc va être validé après que le bloc 101 utilise le bloc 101b
  • Conclusion, le vrai bloc 101 est le bloc 101

Hamza ARFAOUI

Consultant

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Jour 5 : CTF #1 de l'avent

On complexifie le jeu pour ce jour #5 ! Notre équipe CERT vous propose aujourd’hui un petit challenge CTF à résoudre avant demain matin ! 

Retrouvez le challenge ici !

Jour 4 : Quel type d'attaque peut être qualifié de "triple extorsion" ?

  • Réponse 1 : Une attaque par ransomware
  • Réponse 2 : Une attaque par hameçonnage
  • Réponse 3 : Une attaque par déni de service
  • Réponse 4 : Une attaque par empoisonnement du cache DNS

Laïus explicatif : Le ransomware à triple extorsion est comme son nom l’indique une attaque durant laquelle les cybercriminels menacent de trois façons différentes leur victime.

  1. L’attaquant va demander une rançon à la victime pour qu’il puisse récupérer/déchiffrer ses données
  2. L’attaquant va demander une rançon pour ne pas publier / divulguer les données exfiltrées, il peut aussi demander une rançon pour un délai supplémentaire avant divulgation (retarder le compte à rebours)
  3. L’attaquant va mettre la pression à la victime pour augmenter les chances de paiement de la rançon via des attaques de type DDoS ou des appels téléphoniques, enfin il peut aussi demander des rançons aux victimes collatérales, dont les données auraient fuité indirectement dans l’attaque

Ce type d’attaque permet aux attaquants de maximiser le gain financier pour chaque victime, le ransomware étant déjà l’une des attaques les plus lucratives, il convient d’anticiper ce scénario et de s’en protéger convenablement.

Jour 3 : Parmi ces quatre choix, lequel définit le mieux ce qu’est l’ISO 27001 ?

  • Réponse 1 : Un standard listant un ensemble d’exigences relatives à la sécurité des systèmes informatiques d’une entreprise
  • Réponse 2 : Une norme listant un ensemble de bonnes pratiques permettant d’optimiser la cybersécurité au sein d’une l’entreprise
  • Réponse 3 : Une norme listant un ensemble d’exigences relatives à la sécurité des informations nécessaires à une entreprise
  • Réponse 4 : Un standard listant un ensemble de méthodes pour optimiser les pratiques relatives à la sécurité des informations utilisées par une entreprise

Laïus explicatif : L’ISO 27001 est une norme internationale, dont les entreprises peuvent se prévaloir en se faisant certifier par un organisme indépendant ; elle contient un ensemble d’exigences que chaque entreprise, quels que soient sa taille et son domaine d’activité, doit impérativement appliquer pour obtenir sa certification ; ses exigences constituent donc le référentiel des audits de certification. A ne pas confondre avec la norme ISO 27002 qui est constituée de recommandations, basées sur les bonnes pratiques internationales, permettant d’aider une entreprise à appliquer les exigences de la norme ISO 27001 (donc norme qui ne donne pas lieu à une certification).

Les exigences de la norme ISO 27001 portent sur les informations nécessaires à une entreprise, recueillies et/ou traitées, quel que soit son support, électronique, papier et oral.

Les trois critères de sécurité retenus par la norme ISO 27001 sont la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des informations. Tout événement, qu’il soit d’origine environnementale ou humaine, intentionnelle ou involontaire, impactant un de ces trois critères, relève de cette norme.

Jour 2 : Qu'est-ce qu'une attaque DDoS?

  • Réponse 1 : Un logiciel espion qui enregistre ce qu’écrit un utilisateur
  • Réponse 2 : Un procédé visant à perturber l’accès à un site ou une application
  • Réponse 3 : Un virus informatique qui chiffre l’OS de votre ordinateur en échange d’une rançon
  • Réponse 4 : Une attaque Informatique visant à détermine votre mot de passe en testant un grand nombre de possibilité

Laïus explicatif : Une attaque DDoS ou « Distributed Denial of Service » est une attaque visant à rendre indisponible un site en le submergeant de requêtes provenant de multiples sources. Dans le cas où toutes les requêtes proviennent de la même source, on parle simplement d’attaque DoS (« Denial of Service »), ou « par déni de service ».

Jour 1 : Qu'est-ce que DORA?

  • Réponse 1 : Une jeune exploratrice bilingue
  • Réponse 2 : Un protocole de communication décrit dans le RFC 9364
  • Réponse 3 : Une organisation internationale de régulation de la cybersécurité
  • Réponse 4 : Un règlement qui s’applique aux entités financières et aux tiers prestataires de services informatiques

Laïus explicatif : DORA ou Digital Operational Resilience Act est un règlement européen publié en 2022 et en vigueur depuis janvier 2023. Le règlement traite de la résilience opérationnelle numérique du secteur financier. Il est applicable aux entités financières comme les banques, assurances, entreprises d’investissement, les établissements de paiement, etc. mais également aux tiers prestataires de services informatiques. Les entreprises concernées ont deux ans pour se mettre en conformité. Ils devront donc l’être en 2025 !

Le pilier relatif à la gestion des risques liés aux prestataires tiers de services TIC apparait comme l’un des plus difficile à mettre en place et à maintenir dans le temps pour les entreprises concernées. En quelques mots, les entreprises devront considérer ces risques comme faisant partie intégrante du risque lié aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et notamment le risque de concentration, au niveau de l’entreprise mais également au niveau de l’ensemble du secteur financier européen. En effet, les autorités devront analyser ce risque en analysant les registres tenus et communiqués par les entreprises concernées par DORA et qui recense notamment la liste des tiers prestataires de services TIC avec lesquelles les entités financières conclues des contrats.

Pour plus d’informations, consultez notre avis d’expert sur le sujet : https://almond.eu/cybersecurity-insights/explorons-dora/