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26/05/2023

Cybersecurity Insights

La protection des données en dehors de l’Union européenne : l’exemple chinois

Bientôt à l’origine d’un tiers des données à l’horizon 2025[1], la Chine a pour ambition de devenir un leader global en matière de gouvernance des données et de la régulation d’internet. Sur les plans national et international, la Chine se montre force de proposition en matière de gouvernance des données.

On désigne par données, l’ensemble des informations créées, traitées et conservées par des ordinateurs. La gouvernance des données désigne la façon dont les gouvernements interagissent entre eux et avec des entreprises pour décider des entités en mesure de collecter des données. La régulation des données doit également être appréhendée dans le cadre de la gestion d’internet. En ce qui concerne ce sujet, la Chine apparaît de plus en plus comme un modèle présentant une économie prospère combinée à l’un des systèmes de surveillance les plus sophistiqués au monde.

La présentation du contexte dans lequel évolue la Chine nous permettra de comprendre le positionnement de la Chine en matière de protection des données.

Une certaine vision du cyberespace

La place de la Chine dans le numérique est devenue substantielle avec plus d’1 milliard de personnes ayant accès à internet en Chine[2] , un chiffre qui a crû ces dernières années en raison des conditions créées par la crise sanitaire de la Covid-19.

Un utilisateur d’internet sur deux se trouve désormais en Asie et singulièrement en Chine

En conséquence, le chinois est devenu la langue dominante sur internet, devant l’anglais. Conscient de l’importance de cette position, le gouvernement s’est impliqué dans l’intégration du pays dans cette ère de l’information.

La conception du numérique de la Chine peut aussi être mise en perspective avec la possibilité évoquée par certains analystes d’une « balkanisation du cyberespace[3] » c’est à dire l’éclatement d’internet en des entités de navigation divisées, autonomes, cloisonnées et dépendantes de différents systèmes politiques. Rappelons que l’internet chinois possède ses propres caractéristiques qui suscitent la critique des Occidentaux. Le Great Firewall auquel sont soumis les utilisateurs d’internet sur le territoire chinois, restreint l’accès à un certain nombre d’applications, de services et de sites étrangers et permet le contrôle des discours qui y sont véhiculés, conformément aux dispositions énoncées dans le Livre blanc d’Internet[4]. Cette conception ravive les craintes d’une division de l’espace numérique marquée par une multiplication des frontières. L’internet chinois a notamment été présenté comme étant contrôlé par de grandes entreprises apparaissant comme des relais du pouvoir central. Toutefois, comme nous l’avons vu avec Didi, le pouvoir chinois a récemment porté des limitations au développement de certaines de ces entreprises.

La vision chinoise de la cybersécurité diffère significativement de la vision occidentale : « the Western idea of cybersecurity places a greater emphasis on technical threats, whereas the Chinese notion of cybersecurity prioritizes ideological threats ». L’organisation de l’internet chinois est dominée par une vision souveraine du cyberespace. Ainsi, l’approche de la Chine en matière de réglementation des flux de données est incarnée par le concept de cyber-souveraineté. De la même façon que la Chine récuse toute forme d’interventionnisme dans les affaires internationales, elle dispose de son propre écosystème au sein duquel elle impose ses propres règles. Il importe également à la Chine de préserver son indépendance technologique pour répondre aux exigences de la conception chinoise de la souveraineté.

Les pilliers de l'internet chinois

La souveraineté

Le livre blanc d’Internet publié en juin 2010, est l’une des premières sources élaborant la conception du numérique de la Chine, marquée par le respect d’une culture de la souveraineté.

Le confucianisme

Il est fondé sur une conception holistique dans laquelle le groupe prévaut sur l’individu. Il s’applique au numérique et à son organisation.

Le Great Firewall

Il permet de contrôler l’informations au sein des frontières chinoises. il est un instrument au service de la conception chinoise de la souveraineté.

La Cyberspace Administration of China

Organe de régulation chinois créé en 2014. Cette entité joue notamment un rôle dans le contrôle de l’information, des réseaux et des modes de diffusion de l’information en Chine.

La place de la Chine dans la réglementation des données

Afin de maintenir cette indépendance ainsi que son rayonnement technologique, Pékin et de nombreuses entreprises chinoises se sont emparées de la question des données personnelles. La Chine, consciente de la présence de centaines de millions d’internautes sur son territoire souhaite capitaliser sur ce réservoir de données et l’encadrer[5].

Sur le territoire national

Sur le plan interne, le contrôle de l’information apparaît comme un élément clé et transversal de la politique conduite par le gouvernement chinois qui s’inscrit dans la mise en œuvre d’une approche politique plus intégrée. En effet, « the issue of Internet governance is also the result of transforming China into a « world-class » information society[6] ». Ainsi, la Chine élabore depuis plusieurs années un régime de protection des données reposant principalement sur trois lois : la China are the Cybersecurity Law (CSL), la Data Security Law (DSL) et la Personal Information Protection Law (PIPL).

CSL (2017) Cadre de la politique chinoise en matière de données
PIPL (2021) Protection des données des individus
DSL (2021) Protection de la Sécurité nationale
S'applique à toutes les entreprises.
Selon l’article 4 de cette loi, les informations personnelles désignent « all kinds of information, recorded by electronic or other means, related to identified or identifiable natural persons, not including information after anonymization handling ».
Permet d'encadrer "data relationship with foreign governments and foreign companies [7]"
Limite le transfert de données à l'étranger notamment pour les infrastructures d'informations critiques (critical information infrastructure - CII).
Accorde au citoyens chinois droit d'interdire ou de restreindre le traitement de leurs données personnelles par les entreprises.
Une réponse directe au CLOUD Act américain ?
Met en place une évaluation des données avant que ces dernières soient envoyées à l'étranger.
Application extraterritoriale : s'applique aux activités de traitement des données menées en dehors de la Chine et impliquant des informations personnelles de personnes situées en Chine.
Priorise la sécurité nationale et les objectifs de développement.

Hors du territoire

Dans le monde contemporain, le nombre d’interactions augmente si vite qu’il devient plus difficile pour les États d’imposer leur autorité. Sur le plan international, nous pouvons notamment citer la Global Data Security initiative qui s’inscrit dans une démarche multilatérale.

Des mesures ciblant les États-Unis ?

Selon plusieurs sources, cette initiative permettrait à Pékin d’adresser une réponse au programme Clean Network reposant sur huit propositions[8]. Néanmoins, pour Li Haidong, professeur à la China Foreign Affairs University :

« China’s initiative should not be interpreted as specifically targeting the US[9] ».

En effet, il s’agirait d’une réponse possible apportée par Pékin au manque d’encadrement et de gestion des flux de données à l’échelle globale correspondant aux discours dominants chez les représentants du gouvernement afin de participer à l’harmonisation des relations entre États.

La protection des individus et de la sécurité nationale

Cette vision du cyberespace propre à la Chine se traduit dans la nature des mesures prises par le gouvernement. Afin d’améliorer le contrôle du cyberespace sur son territoire, la Chine a notamment mis en place la Personal Info Protection Law (PIPL) adoptée le 20 août 2021. Elle est centrée sur la protection des individus et permet de lutter contre tout abus de l’utilisation de leurs données.

Ce texte s’applique à toutes les organisations traitant des données ayant un lien avec le territoire chinois même si cette organisation n’a pas de présence effective en Chine. La PIPL contraint notamment les entreprises à se soumettre à des examens visant à qualifier leur niveau de sécurité.

Par ailleurs, cette loi a également une application extraterritoriale. Selon un article de New America, « data security is an element of cybersecurity […] [and] provisions of the draft reflect the government’s willingness to extend elements of its data governance regime beyond Chinese territory[10]».

 

Cyberspace Administration of China :

La PIPL a été adoptée par la Cyberspace Administration of China (CAC). La CAC est un puissant organe de régulation chinois créé en 2014, équivalent de l’ANSSI française, directement dirigé par le président Xi Jinping. Cette entité joue notamment un rôle dans le contrôle de l’information, des réseaux et des modes de diffusion de l’information en Chine. Par ailleurs, cette administration participe entre autres à l’encadrement de la souveraineté numérique en Chine et participe notamment à la régulation des acteurs privés comme Didi Chuxing[11], entreprise qui a été accusée en 2021 de « illegaly collecting user’s personal data[12]». En conséquence, la CAC avait infligé des sanctions à l’application devenue inaccessible sur les plateformes ne permettant pas à de nouveaux utilisateurs de la télécharger l’application. Par ailleurs, nous n’avons pas identifié de structure similaire à la CNIL.

 

Cette loi revêt notamment une dimension géopolitique. En effet, la PIPL « gives to China to forbid all data transfers to a certain jurisdiction as retaliation against prohibitive or restrictive measures against China[13] ».

Au total, cette loi contribue donc à compliquer l’accès des entreprises étrangères au marché chinois. Elle a un impact concret sur la conduite des affaires des entreprises en Chine en imposant de lourds processus de mise en conformité.

Les exigences concernant les entreprises technologiques multinationales

La responsabilité des entreprises

Les entreprises doivent agir en tant que responsables du traitement des données

Multi-Level Protection Scheme (2019)

Les entreprises technologiques mondiales doivent se conformer au Multi-Level Protection Scheme – MLPS.

Localisation des données et transferts transfrontaliers

Une évaluation de la sécurité par la CAC une certification par une institution qualifiée ou un contrat type peuvent être exigés.

Par ailleurs, les entreprises étrangères ne respectant pas la PIPL sont susceptibles d’être placées sur une liste noire leur interdisant de traiter des données personnelles d’individus chinois[14], liste pouvant potentiellement être utilisée pour exercer des représailles notamment contre les États-Unis[15]. Ces mesures ont conduit de nombreuses entreprises à mettre fin à leurs activités sur le territoire chinois dont Yahoo et LinkedIn[16].

Nous pouvons également souligner que toute notre activité économique fonctionne sur le cyberespace et entraîne une dépendance absolue au numérique. Les données sont devenues un élément clé du développement de nos sociétés qui charrient des enjeux technologiques et géopolitiques.

La circulation de flots de données substantiels questionne l’indépendance stratégique des États avec la problématique de la souveraineté numérique.

Ainsi, la question des données en Chine est étroitement liée à la question de la sécurité nationale.  On parle d’encadrement des données avec des caractéristiques chinoises. Deux lois en particulier ont des implications pour la sécurité nationale : la Cyber Security Law ainsi que la Data Security Law (voir tableau dans la partie La place de la Chine dans la réglementation des données).

Un contrôle accru sur les données et la vie privée des citoyens chinois ?

Pour certains auteurs, l’implémentation de ces nouvelles lois, particulièrement la CLS, permettrait au gouvernement chinois d’exercer un plus grand contrôle sur la vie privée des Chinois. En effet, ces lois permettraient au gouvernement d’accéder plus facilement à des informations personnelles de façon à affermir la surveillance de masse. De plus, la plupart des entreprises chinoises évoluant dans le secteur de la technologie partageraient des données avec le gouvernement[16].

Parallèlement, la question du droit à la vie privée en Chine fait l’objet d’une prise de conscience croissante. Selon Privacy International, « data protection is also emerging as a distinct human or fundamental right[17] ». En dépit de la possibilité accordée par la PIPL aux citoyens chinois d’avoir accès à leurs données, certains observateurs critiquent les violations du droit à la vie privée perpétrées en Chine. Toutefois, nous pouvons notamment souligner que le code civil chinois de 2021 protège le droit des individus à la vie privée[18] et s’inscrit ainsi comme une étape supplémentaire dans la constitution d’un système de protection des données. Par ailleurs, selon Samm Sacks, chercheuse au Paulson Institute, « when we talk about data privacy in the Chinese context, […] we are talking about user’s ability to have more control over the way their private companies are handling their personal information which is really different from what the government is doing with your information[19]». En effet, la plupart de ces lois se concentrent avant tout sur les données manipulées par des entreprises ce qui ne permet pas aux citoyens chinois de s’exprimer sur la façon dont leurs données sont utilisées par le gouvernement. Ainsi, selon J. Lee, « Cybersecurity Law reflects China’s human rights philosophy[20] ».

Conclusion

La Chine a élaboré un ensemble de lois visant à encadrer la circulation des données émanant du territoire chinois. L’implémentation de nombreuses régulations doit cependant être remise dans le contexte culturel et politique chinois et doit être appréhendée à travers le prisme de la question de la souveraineté. Ce cadre concernant la protection des données s’accompagne d’une amélioration relative du respect de la vie privée des citoyens chinois puisque le gouvernement chinois continue d’exercer une répression sur ces derniers. La Chine fait donc avancer la réflexion autour de la question de la régulation des données en proposant des lois comme la PIPL, plus aboutie que le RGPD, notamment sur la question des transferts de données. Enfin, ces mesures permettent notamment de mieux contrôler les dérives de grands groupes technologiques en matière d’utilisation abusive des données, dérives également observées en Occident chez les GAFAM.

Références

L'équipe SOC CERT CTI

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Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année hautes en couleur et à l’année prochaine pour une année 2024 exaltante ! 🎉

🎁 Merci à tous pour votre participation au quiz de l’avent, nous contacterons le gagnant très prochainement.

🎅 Chez Almond, l’esprit festif des fêtes de fin d’année est arrivé en avance !

Nos collaborateurs ont profité d’une soirée chaleureuse et joyeuse dans l’un des restaurants les plus spectaculaires de Paris, Le Cirque avec un cocktail dinatoire, des surprises et un Secret Santa.

Et un peu plus de magie de Noël ? Almond a également ouvert ses portes aux familles de nos collaborateurs pour une après-midi conviviale autour de l’arbre de Noël. Les enfants ont été captivés par des contes enchantés, de 1001 contes Constance Felix et ont savouré un goûter délicieux avec des chocolats chauds préparés par les Empotés. Le Père Noël a distribué des coloriages géants et des cadeaux pour le plus grand bonheur des enfants 🎁

Jour 23 : Quel est l’un des avantages de la communication et de la concertation des parties intéressées dans le processus de gestion des risques liés à la sécurité de l’information ?

  • Réponse 1 : La comparaison des résultats réels du processus de gestion des risques avec les résultats prévus lors de l’évaluation des risques.

  • Réponse 2 : Elle permet de prendre en compte différentes perspectives lors de l’établissement des critères de risque et l’évaluation des risques.

  • Réponse 3 : L’assurance que tous les risques soient communiqués à toutes les parties intéressées, quelles que soient la nature et la sensibilité de ces risques.

Laïus explicatif : La mise en place d’un processus de communication et de consultation en matière de gestion des risques liés à la sécurité de l’information a pour avantage l’amélioration des connaissances des employés concernant les risques et le processus de gestion des risques, la prise en compte de différentes perspectives lors de l’établissement des critères de risque et de l’évaluation des risques, l’amélioration de la gestion du changement au cours du processus de gestion des risques, et la garantie que chacun comprend son rôle et ses responsabilités.


Précision : une partie intéressée (le terme « partie prenante » est admis) est une personne ou un organisme susceptible d’affecter, d’être affecté ou de se sentir lui-même affecté par une décision ou une activité (extrait de la norme ISO 27001).
Les parties intéressées externes peuvent inclure les régulateurs et législateurs, les actionnaires, y compris les propriétaires et investisseurs, les fournisseurs, y compris les sous-traitants, consultants et partenaires d’externalisation, les associations industrielles ou autres, les concurrents, les clients et consommateurs, et les groupes d’activistes.
Les parties intéressées internes peuvent inclure les décideurs, y compris la direction générale, les propriétaires de processus, de systèmes et d’informations, les fonctions de soutien telles que l’informatique ou les ressources humaines, les employés et les utilisateurs, et les professionnels de la sécurité de l’information.

Jour 22 : CTF #4 de l'avent

Voici la solution du CTF #4 de l’avent

  • Flag : CWATCH{A_MAGICIAN_AMONG_THE_SPIRITS-HOUDINI}

Jour 21 : En communication de crise, qu’appelle-t-on l’effet « streisand » ?

  • Réponse 1 :  Une technique de réponse face aux journalistes

  • Réponse 2 :  Un phénomène médiatique involontaire

  • Réponse 3 :  Une posture de communication non-verbale

  • Réponse 4 :  Une stratégie de communication en temps de crise

Laïus explicatif : En communication de crise, l’effet « streisand » est un phénomène médiatique qui se produit lorsqu’une organisation souhaite cacher, supprimer ou censurer des informations la concernant et que cela la conduit à une augmentation involontaire de la visibilité de ces informations.

Ce phénomène fait échos à la chanteuse et actrice américaine Barbra Streisand. En effet, en 2003, Barbra Streisand avait essayé de supprimer une photographie de sa résidence en Californie et cela a conduit à une plus grande attention portée à cette photographie. Cet effet prend souvent de l’ampleur grâce à la couverture médiatique, le bouche-à-oreille ainsi que les réseaux sociaux (qui vont propager l’information encore plus rapidement).

 

Exemple d’entreprise :

En novembre 2022, la FNAC s’est retrouvée au cœur d’un débat politique lorsqu’elle a mis en vente un jeu intitulé « Antifa ». Il propose aux joueurs d’incarner des militants chargés de déjouer les « exactions d’extrême droite » en leur opposant « une résistance de force égale ou supérieure ». À la suite de cette polémique, la FNAC a décidé de retirer le produit de ses ventes le dimanche 27 novembre 2022 puis, après « analyse », de le remettre en vente le 29 novembre.

La polémique générée par les critiques d’extrême droite a permis de mettre en lumière le jeu alors qu’il aurait pu passer sous les radars.

En voulant arrêter la polémique naissante sur les réseaux sociaux, l’entreprise a pris l’option risquée de réagir très vite par le retrait temporaire du jeu afin d’analyser son contenu. Elle s’est ainsi retrouvée au cœur d’un débat politique.

 

Notre opinion :

Afin d’éviter l’effet « Streisand », il faut mettre en place des veilles médiatiques régulières pour surveiller et analyser le contexte médiatique. De plus, il faut évaluer avec soin l’information en question, en se demandant si cette information est vraiment susceptible de causer un préjudice important et si la tentative de censure est justifiée.

Néanmoins, il faut avoir en tête qu’avec l’évolution des médias et la rapidité de diffusion de l’information, chercher à supprimer une information met davantage les organisations sous le feu des projecteurs. Ainsi, il faut parfois relativiser et accepter que cette information ait été diffusée. C’est grâce à l’analyse du contexte médiatique que les entreprises pourront évaluer l’impact que peut avoir cette information dans les médias et ainsi décider de communiquer ou non.

Jour 20 : Quel type d’attaque consiste à intercepter et à lire les informations sensibles, telles que les identifiants de connexion, en transit entre un utilisateur et un site web ?

  • Réponse 1 : Attaque par déni de service (DDoS)

  • Réponse 2 : Attaque par force brute

  • Réponse 3 : Attaque par interception (Sniffing)

  • Réponse 4 : Attaque de phishing

Laïus explicatif : Une attaque par interception, également connue sous le nom de “sniffing”, est une méthode utilisée par les cybercriminels pour capturer et inspecter les données qui sont transmises sur un réseau.

L’attaquant utilise un logiciel d’interception de paquets (sniffer) pour capturer les données à mesure qu’elles passent sur le réseau. Ces données peuvent inclure des informations sensibles telles que des noms d’utilisateur, des mots de passe, des numéros de carte de crédit, etc.

Jour 19 : Quelles sont les différentes briques fonctionnelles composant habituellement les plateformes SASE (Secure Access Service Edge) ?

  • Réponse 1 : XDR (Extended Detection & Response), IDS (Intrusion detection System), CRL (Certificate Revocation List), ZTNA (Zero-Trust Network Access), anti-SPAM

  • Réponse 2 : SD-WAN (Software-Defined WAN), ZTNA (Zero-Trust Network Access), Bastion, EDR

  • Réponse 3 : SD-WAN (Software-Defined WAN), CASB (Cloud Access Security Broker), SWG (Secure Web Gateway), FWaaS (Firewall-as-a-Service), ZTNA (Zero-Trust Network Access)

  • Réponse 4 : SDS (Santa Detection System), CaaS (Chocolate as a Service), STAR (haut du sapin), CD-TTWU (Children-Defined Time to Wake Up), XMS (Extended Meals & Stomach)

Laïus explicatif : Gartner définit le SASE comme la convergence entre le réseau et la sécurité, incluant SD-WAN, SWG, CASB, NGFW et zero trust network access (ZTNA). Certains fournisseurs de plateforme SASE prévoient d’étendre leurs offres en y intégrant EDR et XDR.

Jour 18 : Quels types de données une solution DLP vise-t-elle généralement à protéger ?

  • Réponse 1 : Uniquement les données personnelles des employés.

  • Réponse 2 : Toutes les données, indépendamment de leur sensibilité.

  • Réponse 3 : Uniquement les données stockées sur des serveurs internes.

  • Réponse 4 : Les données sensibles et confidentielles, telles que les informations financières ou médicales.

Laïus explicatif : Les stratégies et solutions DLP visent généralement à protéger les données sensibles et confidentielles, telles que les informations financières, médicales, ou tout autre type de données qui, si perdues ou compromises, pourraient causer des dommages importants à une organisation.

Jour 17 : D'après Hyperproof, quel est le pourcentage moyen de non-respect des réglementations en matière de protection des données telles que le RGPD et des faiblesses des mesures de cybersécurité entraînant des vulnérabilités dans la protection des données de l'entreprise et des clients, observé dans les entreprises du secteur technologique ?

  • Réponse 1 : 10%

  • Réponse 2 : 25%

  • Réponse 3 : 40%

  • Réponse 4 : 55%

Laïus explicatif : Une étude récente menée par Hyperproof (logiciel de gestion de la conformité) parmi les 1029 personnes interrogées a montré que 25% des entreprises technologiques font face à des problèmes de non-conformité chaque année. Elles ont connu au moins une violation de la conformité ou un manquement, comme un non-respect des réglementations en matière de protection des données telles que le RGPD et des faiblesses des mesures de cybersécurité entraînant des vulnérabilités dans la protection des données de l’entreprise et des clients. Cela montre l’importance d’une gestion efficace des risques et de la conformité pour éviter les sanctions et maintenir une bonne réputation. Les entreprises doivent investir dans des formations, des audits réguliers et des technologies de surveillance pour s’assurer qu’elles restent dans les limites des réglementations en vigueur.

Jour 16 : Quelle fonctionnalité d’un serveur proxy permet à un administrateur réseau d’exposer des sites web hébergés sur son réseau à des utilisateurs externes ?

  • Réponse 1 : Proxy de transfert

  • Réponse 2 : Protocole HTTP

  • Réponse 3 : Protocole proxy

  • Réponse 4 : Proxy inverse

Laïus explicatif : Un proxy inverse peut être un serveur ou une application qui se place devant un serveur Web pour intercepter et inspecter les demandes entrantes des clients avant de les transmettre au serveur Web. Ce serveur permet aussi de renvoyer la réponse du serveur au client (par exemple, les navigateurs web).

Les solutions de proxy inverse sont généralement déployées pour améliorer la sécurité, les performances et la fiabilité.

Le protocole HTTP décrit la méthode de communication client/serveur afin d’échanger différentes ressources qui composeront un site Web.

Le protocole proxy décrit la méthode d’encapsulation qui permet de conserver les informations d’origine du client au sein de l’échange TCP « proxifié » entre le client et le serveur Web.

Avec un proxy de transfert, contrairement au Proxy inverse, l’utilité va être de protéger les utilisateurs et non les serveurs Web. Le proxy de transfert va intercepter les requêtes des utilisateurs à destination des serveurs Web afin de bénéficier d’une meilleure confidentialité et de contrôler l’accès à certaines catégories de contenus.

Jour 15 : CTF #3 de l'avent

Voici la solution du CTF #3 de l’avent

  • Flag : CWATCH{02/12/2021_18:50:00}

Jour 14 : Quel principe directeur d’ITIL prend en compte l’importance de la fidélisation des clients ?

  • Réponse 1 : Progresser de manière itérative grâce aux feedbacks
  • Réponse 2 : Commencer là où vous êtes
  • Réponse 3 : Optimiser et automatiser
  • Réponse 4 : Se concentrer sur la valeur

Laïus explicatif : Le principe « privilégier la valeur » implique que toute initiative de l’organisation doit être liée, directement ou indirectement, à la valeur qu’elle dégage pour les parties prenantes. Il englobe plusieurs perspectives, notamment l’expérience des clients et des utilisateurs.

Jour 13 : Qu'est-ce que l'ingénierie sociale dans le contexte de la cybersécurité ?

  • Réponse 1 : Une méthode de construction de logiciels de réseaux sociaux sécurisés
  • Réponse 2 : L’utilisation de technologies dans la sécurité des réseaux sociaux
  • Réponse 3 : Un protocole de sécurité pour les ingénieurs
  • Réponse 4 : Une méthode frauduleuse d’obtention d’informations

Laïus explicatif : L’ingénierie sociale est un processus frauduleux visant à tromper les individus pour obtenir certaines informations personnelles ou confidentielles, voire un accès direct à un système informatique. Il consiste souvent à se faire passer pour quelqu’un d’autre, tout en jouant sur des ressorts psychologiques.

Les attaques d’ingénierie sociale sont courantes et peuvent prendre différentes formes, telles que le phishing, le vol par diversion, le SMiShing (phishing par SMS), le pretexting, l’arnaque sentimentale (honeytrap), le tailgating/piggybacking etc.

Jour 11 : Parmi ces données, lesquelles seraient selon vous les plus attractives pour un cyberattaquant ?

  • Réponse 1 : Des informations de quelques clients (nom, prénom, adresse physique, email, téléphone)

  • Réponse 2 : Une liste d’une vingtaine d’emails professionnels

  • Réponse 3 : Une carte « black » avec adresse du propriétaire et CVV

  • Réponse 4 : Un numéro de carte bancaire

Laïus explicatif : La carte « black » et ses détails sera plus attractive pour un cyberattaquant car ce type de carte appartient généralement à des personnes avec un certain niveau de revenu ou des personnalités publiques. Le cyberattaquant pourra directement frauder ou vendre ces informations à un prix plus élevé qu’un numéro d’une carte bancaire lambda sur le marché noir. Les données à caractère personnel commencent à devenir rentables lorsqu’elles sont nombreuses, récentes, réutilisables et couplées à d’autres types de données (données de santé et données bancaires notamment). La donnée peut servir divers objectifs bien souvent motivés in fine par l’appât du gain :

  1. La fraude financière
  2. Le détournement pour d’autres cyberattaques (campagne de phishing, usurpation d’identité)
  3. La revente à des plateformes de marketing : filon davantage exploitée par les GAFAM

Jour 12 : CTF #2 de l'avent

Voici la solution du CTF #2 de l’avent

  • Flag : CWATCH{JAN_FABRE}

Jour 10 : Parmi ces 4 choix, lequel définit le mieux une Due Diligence IT/Cyber ?

  • Réponse 1 : un audit organisationnel et technique IT/Cyber d’une entreprise en prévision de l’entrée au capital d’un nouvel actionnaire
  • Réponse 2 : un audit organisationnel et technique IT/Cyber d’une entreprise à la suite de l’entrée au capital d’un nouvel actionnaire
  • Réponse 3 : un questionnaire IT/Cyber envoyé à une entreprise dans le cadre d’une opération d’investissement
  • Réponse 4 : un audit de conformité permettant de s’assurer que l’entreprise ciblée répond à ses obligations réglementaires

Laïus explicatif : Une Due Diligence est un audit réalisé dans le cadre d’un projet d’investissement (ex. LBO) concernent généralement des enjeux financiers, juridiques, opérationnels, RSE et IT/Cyber.

Une Due Diligence IT/Cyber est un audit permettant d’éclairer la décision d’investissement, en analysant la posture cyber de l’entreprise, ses pratiques et ses éventuelles vulnérabilités. Elle permet à l’investisseur, un fonds d’investissement par exemple, d’obtenir une appréciation argumentée de la maturité de l’entreprise, et ainsi déterminer les efforts et moyens nécessaires par la suite pour renforcer le niveau de sécurité de l’entreprise.

Almond réalise régulièrement des Due Diligence IT/Cyber pour le secteur du Private Equity, en y associant une évaluation externe automatisée avec la solution Security Rating de Board of Cyber mais également des investigations ciblées type OSINT.

Jour 9 : Quelle est la part de la consommation d'électricité globale imputable aux Datacenters ?

  • Réponse 1 : 0,01%

  • Réponse 2 : 0,1%

  • Réponse 3 : 1,5%

  • Réponse 4 : 10%

Laïus explicatif : La quantité de Datacenters à travers le monde connaît une hausse significative et cette tendance perdure. Malgré les efforts des constructeurs pour réduire et rationaliser leur consommation d’énergie, ces infrastructures sont responsables de 1,5 % de la consommation électrique globale, d’après les données de l’Agence Internationale de l’Énergie (IEA.org).

Jour 8 : Qu'est-ce qu'une "Zero Day" ?

  • Réponse 1 : Une faille informatique déjà corrigée par le fournisseur avant que vous ne le sachiez

  • Réponse 2 : Une vulnérabilité ne disposant pas de solution de mitigation

  • Réponse 3 : Une faille de sécurité qui n’affecte pas les systèmes d’information

  • Réponse 4 : Une vulnérabilité exploitée uniquement le jour de sa découverte

Laïus explicatif : Une « Zero Day » est une vulnérabilité qui n’a pas encore été corrigée ou pour laquelle il n’existe pas de mitigation possible. Potentiellement, des attaquants peuvent déjà avoir connaissance de cette faille et l’exploiter activement : certaines vulnérabilités Zero-Day sont ainsi découvertes par la communauté informatique à la suite d’une attaque qui l’exploite. Les cyber-criminels investissent beaucoup pour découvrir des vulnérabilités avant les chercheurs en sécurité, afin de maximiser les chances de réussite de leurs attaques.

Jour 7 : Selon les nouvelles recommandations de la CNIL, quelle est la meilleure pratique sur la robustesse d'un mot de passe ?

  • Réponse 1 : La longueur

  • Réponse 2 : Une dérivation des mots du dictionnaire (exemple la dérivation du mot Kangourou est k4ng0urOu)

  • Réponse 3 : L’utilisation d’une phrase de passe (7 mots minimum)

  • Réponse 4 : L’utilisation d’une combinaison de 12 caractères comprenant des majuscules, des minuscules et des chiffres, sans caractère spécial obligatoire

Laïus explicatif : Conformément aux récentes directives de la CNIL, l’approche privilégiée pour renforcer la sécurité des mots de passe repose sur une complexité évaluée par l’entropie, plutôt que sur une exigence stricte de longueur minimale. Cette approche vise à accorder une plus grande souplesse dans l’élaboration de politiques de mots de passe, adaptées à divers scénarios d’utilisation. Les trois exemples ci-dessous sont considérés comme équivalents en termes d’entropie, et ils sont tous conformes aux recommandations récentes :

  • Exemple 1 : Les mots de passe doivent comprendre au moins 12 caractères, incluant des majuscules, des minuscules, des chiffres, et des caractères spéciaux choisis parmi une liste d’au moins 37 caractères spéciaux possibles.
  • Exemple 2 : Les mots de passe doivent avoir au moins 14 caractères, incluant des majuscules, des minuscules, et des chiffres, sans obligation d’utiliser des caractères spéciaux.
  • Exemple 3 : Une phrase de passe doit être utilisée, composée d’au moins 7 mots. Cette approche permet aux utilisateurs de choisir des mots de passe répondant à des critères variés, tout en garantissant une sécurité appropriée.

Vous pouvez consulter les recommandations en suivant le lien fourni : Mots de passe : une nouvelle recommandation pour maîtriser sa sécurité | CNIL

Jour 6 : Quel sera le principe innovant principal du Wifi7 ?

  • Réponse 1 : L’introduction de la bande de fréquence 6Ghz

  • Réponse 2 : L’utilisation de largeur de bandes allant jusqu’à 640 Mhz

  • Réponse 3 : La possibilité d’utiliser deux bandes de fréquences simultanément

  • Réponse 4 : Aucune mise à jour requise sur les terminaux

Laïus explicatif : Avec le Wifi 7, il sera possible d’utiliser deux bandes de fréquences simultanément, contrairement au Wi-Fi intelligent actuel qui positionne automatiquement les appareils sur la meilleure bande de fréquences. Conséquences de cette agrégation de fréquences : des débits plus rapides et latences encore réduites. Le 6Ghz est déjà introduit depuis le wifi 6E, les largeurs de bandes ne seront « que » de 320 Mhz sur le 6Ghz avec le Wifi7.

Jour 5 : CTF #1 de l'avent

Voici la solution du CTF #1 de l’avent

  •  Flag : CWATCH{C51H79NO13} 

Jour 4 : Quel type d'attaque peut être qualifié de "triple extorsion" ?

  • Réponse 1 : Une attaque par ransomware
  • Réponse 2 : Une attaque par hameçonnage
  • Réponse 3 : Une attaque par déni de service
  • Réponse 4 : Une attaque par empoisonnement du cache DNS

Laïus explicatif : Le ransomware à triple extorsion est comme son nom l’indique une attaque durant laquelle les cybercriminels menacent de trois façons différentes leur victime.

  1. L’attaquant va demander une rançon à la victime pour qu’il puisse récupérer/déchiffrer ses données
  2. L’attaquant va demander une rançon pour ne pas publier / divulguer les données exfiltrées, il peut aussi demander une rançon pour un délai supplémentaire avant divulgation (retarder le compte à rebours)
  3. L’attaquant va mettre la pression à la victime pour augmenter les chances de paiement de la rançon via des attaques de type DDoS ou des appels téléphoniques, enfin il peut aussi demander des rançons aux victimes collatérales, dont les données auraient fuité indirectement dans l’attaque

Ce type d’attaque permet aux attaquants de maximiser le gain financier pour chaque victime, le ransomware étant déjà l’une des attaques les plus lucratives, il convient d’anticiper ce scénario et de s’en protéger convenablement.

Jour 3 : Parmi ces quatre choix, lequel définit le mieux ce qu’est l’ISO 27001 ?

  • Réponse 1 : Un standard listant un ensemble d’exigences relatives à la sécurité des systèmes informatiques d’une entreprise
  • Réponse 2 : Une norme listant un ensemble de bonnes pratiques permettant d’optimiser la cybersécurité au sein d’une l’entreprise
  • Réponse 3 : Une norme listant un ensemble d’exigences relatives à la sécurité des informations nécessaires à une entreprise
  • Réponse 4 : Un standard listant un ensemble de méthodes pour optimiser les pratiques relatives à la sécurité des informations utilisées par une entreprise

Laïus explicatif : L’ISO 27001 est une norme internationale, dont les entreprises peuvent se prévaloir en se faisant certifier par un organisme indépendant ; elle contient un ensemble d’exigences que chaque entreprise, quels que soient sa taille et son domaine d’activité, doit impérativement appliquer pour obtenir sa certification ; ses exigences constituent donc le référentiel des audits de certification. A ne pas confondre avec la norme ISO 27002 qui est constituée de recommandations, basées sur les bonnes pratiques internationales, permettant d’aider une entreprise à appliquer les exigences de la norme ISO 27001 (donc norme qui ne donne pas lieu à une certification).

Les exigences de la norme ISO 27001 portent sur les informations nécessaires à une entreprise, recueillies et/ou traitées, quel que soit son support, électronique, papier et oral.

Les trois critères de sécurité retenus par la norme ISO 27001 sont la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des informations. Tout événement, qu’il soit d’origine environnementale ou humaine, intentionnelle ou involontaire, impactant un de ces trois critères, relève de cette norme.

Jour 2 : Qu'est-ce qu'une attaque DDoS?

  • Réponse 1 : Un logiciel espion qui enregistre ce qu’écrit un utilisateur
  • Réponse 2 : Un procédé visant à perturber l’accès à un site ou une application
  • Réponse 3 : Un virus informatique qui chiffre l’OS de votre ordinateur en échange d’une rançon
  • Réponse 4 : Une attaque Informatique visant à détermine votre mot de passe en testant un grand nombre de possibilité

Laïus explicatif : Une attaque DDoS ou « Distributed Denial of Service » est une attaque visant à rendre indisponible un site en le submergeant de requêtes provenant de multiples sources. Dans le cas où toutes les requêtes proviennent de la même source, on parle simplement d’attaque DoS (« Denial of Service »), ou « par déni de service ».

Jour 1 : Qu'est-ce que DORA?

  • Réponse 1 : Une jeune exploratrice bilingue
  • Réponse 2 : Un protocole de communication décrit dans le RFC 9364
  • Réponse 3 : Une organisation internationale de régulation de la cybersécurité
  • Réponse 4 : Un règlement qui s’applique aux entités financières et aux tiers prestataires de services informatiques

Laïus explicatif : DORA ou Digital Operational Resilience Act est un règlement européen publié en 2022 et en vigueur depuis janvier 2023. Le règlement traite de la résilience opérationnelle numérique du secteur financier. Il est applicable aux entités financières comme les banques, assurances, entreprises d’investissement, les établissements de paiement, etc. mais également aux tiers prestataires de services informatiques. Les entreprises concernées ont deux ans pour se mettre en conformité. Ils devront donc l’être en 2025 !

Le pilier relatif à la gestion des risques liés aux prestataires tiers de services TIC apparait comme l’un des plus difficile à mettre en place et à maintenir dans le temps pour les entreprises concernées. En quelques mots, les entreprises devront considérer ces risques comme faisant partie intégrante du risque lié aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et notamment le risque de concentration, au niveau de l’entreprise mais également au niveau de l’ensemble du secteur financier européen. En effet, les autorités devront analyser ce risque en analysant les registres tenus et communiqués par les entreprises concernées par DORA et qui recense notamment la liste des tiers prestataires de services TIC avec lesquelles les entités financières conclues des contrats.

Pour plus d’informations, consultez notre avis d’expert sur le sujet : https://almond.eu/cybersecurity-insights/explorons-dora/