Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Vous êtes victime d’un incident de sécurité ? Contactez notre CERT

13/11/2023

Cybersecurity Insights

La norme ISO 27005 2022 : un basculement dans l’univers des risques ?

L’organisation ISO a publié en octobre 2022 une version révisée (Edition 4) de la norme ISO/CEI 27005 portant des préconisations pour la gestion des risques liés à la sécurité de l’information. Cette édition fait suite à trois précédentes éditions de cette norme (en 2008, 2011 et 2018) et apporte son lot d’évolutions. Almond vous propose dans ce présent article un top 3 de ces changements normatifs et des précisions sur leurs implications directes dans les travaux des Risk Managers[1] au sein des organisations.

TOP 3 des changements normatifs ISO 27005 : 2022

Alignement avec la norme ISO/IEC 27001:2022

Evolution du processus de gestion des risques en sécurité de l'information

Rapprochement avec la méthodologie d'analyse de risques EBIOS Risk Manager

Alignement avec la norme ISO/IEC 27001 :2022

L’ISO 27005 : 2022 renforce son rôle de guide pour satisfaire les exigences d’un SMSI (Système de Management de la Sécurité de l’Information) en matière de gestion des risques en démultipliant les orientations à destination des responsables du SMSI.
La formulation du titre de la norme est en elle-même signe d’un rapprochement « Sécurité de l’information, cybersécurité et protection de la vie privée – Préconisations pour la gestion des risques liés à la sécurité de l’information » alors que la 27001 : 2022 s’intitule « Sécurité de l’information, cybersécurité et protection de la vie privée – Systèmes de management de la sécurité de l’information ».

L’ISO 27005 : 2022 déploie un paragraphe entier « 10. Exploiter les processus SMSI connexes » dédié aux recommandations de mise en œuvre de la gestion des risques dans le cadre d’un SMSI. Le paragraphe « 10.4 Informations documentées » met l’accent sur la conservation des informations documentées relatives au processus d’appréciation et de traitement du risque et ses résultats conformément aux attentes d’un SMSI selon l’ISO 27001 : 2022.

Impact pour le Risk Manager ?

  • Ce développement de la norme vers les exigences relevant d’un SMSI indique que le risk manager de toute organisation se doit d’être plus exigeant en termes de respect du processus de gestion de risques, de circuit de validation et de traçabilité. L’accent est mis sur le rôle d’approbateur des risques, du plan de traitement des risques et des risques résiduels[2] des propriétaires de risques (8.6.2). La norme ISO 27001 spécifie que des propriétaires de risques doivent être désignés, la 27005 : 2022 ancre le rôle de ces propriétaires. La nouvelle version de la 27005 est aussi l’occasion d’indiquer au risk manager d’être vigilant sur les « moyens de maîtrise »[3] sélectionnés pour traiter les risques, de s’appuyer sur l’annexe A de la 27001 et la 27002 pour les formuler et de faire de leur efficacité sur la réduction du risque un levier d’arbitrage pour les maintenir ou non au plan de traitement des risques.

Evolution du processus de gestion des risques en sécurité de l’information

Le processus de gestion des risques en sécurité de l’information est la pierre angulaire de la norme ISO 27005. Dans sa nouvelle version 2022, ce processus a subi quelques modifications. La phase d’acceptation des risques est désormais absorbée par la phase de traitement du risque. Cette phase couvrait dans la 27005 : 2018 l’activité d’acceptation du plan de traitement de risques et des risques résiduels par la Direction de l’organisation.  Désormais, cette activité fait partie intégrante du processus de traitement des risques et se concrétise par l’approbation par les propriétaires de risques (§ 8.6.2) et l’acceptation du risque résiduel (§ 8.6.3). Elle se matérialise en outre par le second point de décision « Risques accepté ? ». Quant à la phase de préparation de la documentation et des rapports de l’analyse de risque autrefois sous-entendue, elle est explicitement représentée dans la nouvelle version du processus à travers la brique « Informations documentées » positionnée en socle du processus.

Article norme ISO - image 1

Processus de gestion des risques selon l’ISO 27005 : 2018

Article norme ISO - image 2

Processus de gestion des risques selon l’ISO 27005 : 2022

Impact pour le Risk Manager ?

  • Ces évolutions du processus de gestion des risques ne changent pas fondamentalement les tâches du risk manager. Cependant à l’étape traitement du risque, il conviendra d’avoir élaboré un plan de traitement de risques priorisé et de le faire approuver par les propriétaires de risques. Le risk Manager est aussi très attendu sur la préparation des niveaux de risques résiduels au regard des moyens de maîtrise sélectionnés au plan de traitement et de leur efficacité. Ces risques résiduels seront challengés et acceptés par les propriétaires de risques par rapport aux critères d’acceptation du risque définis. La brique « Informations documentées » permet de mettre en exergue la nécessité de documenter le processus et les résultats de l’appréciation du risque. Il est recommandé au risk manager de pouvoir présenter sa méthodologie d’analyse de risques, ses échelles, les risques identifiés, les niveaux de risques, les propriétaires de risques, les mesures de traitement du risque et leur priorisation, ainsi que toute justification des décisions relatives aux risques. L’insistance sur l’information documentée rejoint les exigences 27001 et pallie un défaut de documentation souvent observé dans les organisations. Notez que la terminologie des options de traitement du risque a bougé mais sur le fond, rien ne change : le maintien du risque devient la prise de risque et la réduction du risque devient modification du risque.

Rapprochement avec la méthodologie d'analyse de risques EBIOS Risk Manager[4]

Le changement le plus significatif de la norme ISO 27005 est l’insertion de la méthodologie EBIOS Risk Manager dans le corps même de la norme et ses annexes. Pour rappel, une norme est établie par l’organisme de normalisation international ISO (International Standard Organization) et développe les grands axes à suivre dans un domaine précis à l’échelle internationale. A contrario, une méthodologie n’est pas produite par un organisme de normalisation. Elle est l’œuvre de groupes d’experts, ne répond pas au formalisme d’une norme, donne des orientations pour réaliser les axes normatifs et chaque organisation est libre de choisir la méthodologie qu’il souhaite. L’ISO a fait le choix d’absorber au sein de sa norme de nombreux éléments méthodologiques EBIOS Risk Manager. Ce positionnement devrait pousser à l’international cette méthodologie inscrite dans le paysage francophone. Cette insertion se matérialise tout d’abord dans la terminologie de la norme :

  • Les menaces ou scénarios d’incident deviennent des scénarios de risques (Ateliers 3 et 4 EBIOS RM).
  • L’identification des menaces devient l’identification des risques liés à la sécurité de l’information (Ateliers 3 et 4 EBIOS RM).
  • Les risques de sécurité de l’information se déclinent en scénarios stratégiques (approche basée sur les événements[5]) et en scénarios opérationnels (approche basée sur les biens[6]) (Ateliers 3 et 4 EBIOS RM).
  • La notion de source de risque[7] et d’objectif visé[8] se déploie à travers les scénarios de risque comme point de départ à l’origine des scénarios (Atelier 2).
  • Dans l’approche basée sur les événements, il est fait état d’un concept sous-jacent d’évaluation d’événements et de leurs conséquences lors de la phase d’établissement du contexte correspondant aux événements redoutés de l’atelier 1 EBIOS RM.
  • Au sein de l’annexe A.2.2. les biens essentiels sont associés aux valeurs métiers (Atelier 1 EBIOS RM).
  • Le paragraphe 6.2. Identification des exigences de base des parties intéressées fait écho au socle de sécurité[9] de l’atelier 1 EBIOS RM.
  • En résumé, on passe d’une menace qui peut exploiter des vulnérabilités[10] pour atteindre les biens supports de l’organisme dans l’ISO 27005 : 2018 à une source de risque qui peut exploiter des vulnérabilités pour atteindre les biens supports sous-jacents des processus et informations clés de l’organisme et conduire à la réalisation des événements redoutés par le métier dans l’ISO 27005 : 2022.

La norme 27005 : 2022 reprend les cycles de gestion des risques décrits dans EBIOS RM, un cycle stratégique au cours duquel on revoit l’ensemble de l’analyse de risques et un cycle opérationnel plus fluctuant et réactif à des changements d’un ou plusieurs entrants de l’analyse de risques qui ne conduiront pas à la révision complète de l’analyse de risques.

Les annexes de la norme regroupent in extenso des éléments du Guide EBIOS Risk Manager 2018 ou de ses fiches méthodes publiés par l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) tels que :

  • Echelle de conséquences (Tableau A.1)
  • Echelle de vraisemblance (Tableau A.2)
  • Echelle d’évaluation avec matrice des risques à trois couleurs (Tableau A.6)
  • Exemples et modes opératoires habituels (Tableau A.7)
  • Exemples d’objectifs visés (Tableau A.9)
  • Appréciation du risque basée sur des scénarios de risque (Figure A.4)

Impact pour le Risk Manager ?

  • La méthode EBIOS Risk Manager n’est pas explicitement mentionnée dans la norme ISO 27005 : 2022 mais son empreinte est lisible pour tout risk manager connaisseur de cette méthode. La norme indique qu’un risk manager doit s’assurer que la méthode qu’il choisit permette d’adopter une approche basée sur des événements de sécurité craints par les métiers et d’être en capacité de descendre d’un cran pour identifier les vulnérabilités des logiciels, serveurs, … avec les opérationnels IT qui permettraient la concrétisation de ces événements. Afin d’être conforme aux recommandations de la 27005 : 2022, il est de fait plus aisé de s’orienter vers une méthode EBIOS Risk Manager mais la porte n’est pas fermée pour d’autres adaptations méthodologiques. Le tournant bas niveau, plus opérationnel s’expriment aussi dans les annexes de la norme (A.2.5.3 et A.2.7) relatives à l’appréciation des vulnérabilités techniques et la surveillance des scénarios de risques par des capacité de détection (type SOC/SIEM). La norme conseille ainsi de lier les activités du risk manager aux activités de surveillance de l’organisme.

Préconisations

A la lumière des évolutions de la norme ISO 27005 : 2022, Almond préconise aux risk managers :

  • D’adopter une méthodologie EBIOS Risk Manager ou une méthode qui s’en rapprocherait articulant des scénarios de risques haut niveau et bas niveau ;
  • De désigner des propriétaires des risques, de les sensibiliser, mobiliser et fédérer autour de l’exercice d’analyse de risques ;
  • De nourrir son plan de traitement des risques à partir des standards de sécurité et notamment l’annexe A de la 27001 et la 27002 et de challenger les mesures par rapport à leur apport sécurité ;
  • De déployer une méthode d’appréciation de l’efficacité des mesures de traitement du risque sur le risque permettant de légitimer les mesures et de fiabiliser les risques résiduels ;
  • De documenter leur processus de gestion des risques et les résultats de chaque itération d’analyse de risques ;
  • De créer des ponts entre Risques, Cyber Threat Intelligence pour identifier les sources de risques, Détection SOC/CERT pour orienter la détection par les risques craints et Tests d’intrusion pour éprouver la vraisemblance des risques.

Cette nouvelle version de l’ISO 27005 n’est pas un basculement dans l’univers des risques, elle vient confirmer une tendance de fond, l’analyse de risques n’est plus un exercice ponctuel sur un coin de table mais un pilier de l’amélioration continue de la sécurité auditable.

Sources

  • [1] Risk Manager : toute personne qui est responsable du pilotage du processus d’appréciation et de traitement des risques en sécurité de l’information.
  • [2] Risque résiduel : le risque qui demeure après la mise en œuvre des mesures de traitement du risque.
  • [3] Moyens de maîtrise : mesures de sécurité qui permettent de maîtriser le risque et notamment de le réduire à un niveau acceptable.
  • [4] Méthodologie EBIOS Risk Manager : approche d’appréciation et de traitement du risque numérique publiée par l’ANSSI avec le soutien du Club EBIOS en 2018.
  • [5] Evénement : préjudice lié à l’atteinte de l’une des activités métier étudiée de l’organisme en question. Notion se rapprochant de l’événement redouté au sens EBIOS Risk Manager : événement qui porte atteinte à un critère ou un besoin de sécurité d’une valeur métier (exemple : fuite d’informations de R&D, interruption de la production d’un produit…)
  • [6] Biens : biens au sens de biens essentiels/valeurs métiers (informations ou processus ayant une valeur pour un organisme tels que les informations de R&D d’une organisation, ses informations clients, son processus de fabrication et distribution de produits) et biens supports (composants du système d’information sur lesquels reposent une ou plusieurs valeurs métier tels que les équipes, serveurs, PC, datacenters, dossiers papier…).
  • [7] Source de Risque : élément, personne, groupe de personnes ou organisation susceptible d’engendrer un risque (exemples : services étatiques, concurrents, cybercriminels…).
  • [8] Objectif visé : finalité visée par une source de risque selon ses motivations (exemples : voler des informations à des fin lucratives ou d’espionnage industriel, diffuser un message idéologique…).
  • [9] Socle de sécurité : référentiels de sécurité applicables au périmètre, leur état d’application, l’identification et la justification des écarts de conformité.
  • [10] Vulnérabilité : faille dans un actif ou une mesure de sécurité existante.
  • La norme ISO 27005 – Sécurité de l’information, cybersécurité et protection de la vie privée — Préconisations pour la gestion des risques liés à la sécurité de l’information – Quatrième Edition – 2022-10
  • https://www.ssi.gouv.fr/actualite/management-du-risque-revision-de-la-norme-iso270052022/#:~:text=L’ISO%20a%20r%C3%A9cemment%20publi%C3%A9,en%20s%C3%A9curit%C3%A9%20de%20l’information
  • https://www.ssi.gouv.fr/guide/la-methode-ebios-risk-manager-le-guide/
  • Club EBIOS – lien-ebiosrm-iso27005 (club-ebios.org)
  • LinkedIn

Florence EXMELIN

Manager Governance, Risks & Compliance

Maryam DHASSI

Consultante Governance, Risks & Compliance

Voir les derniers Cybersecurity Insights

23 avril 2024
Evènement international d’exception, loi d’exception. A l’aube des Jeux Olympiques 2024, la France est devenue le premier pays de l’Union européenne à légaliser la surveillance biométrique.
17 avril 2024
Une attaque se déroule en 7 minutes ! Connaître son ennemi, une exigence pour rester dans la course face à une menace cyber plus que jamais présente ▶ Téléchargez le Threat Landscape 2023-2024 d'Almond.
2 avril 2024
2024 is the year of elections. But how does it impact the threat landscape? Almond would like to share a new series to keep track of this year's threats.
22 mars 2024
Almond est fier d’avoir renouvelé sa qualification PASSI RGS, sous la tutelle de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’information.
28 février 2024
Ce Cybersecurity Insight a pour but de présenter les enjeux relatifs à la nouvelle extension de TLSv1.3 qui devrait être normalisée prochainement.
21 février 2024
Les dernières annonces de Google et Yahoo concernant le durcissement des règles de délivrabilité des emails risquent de perturber votre prochaine campagne marketing.
7 janvier 2024
Alors que l'Intelligence artificielle est de plus en plus présente aussi bien dans notre vie quotidienne que dans les systèmes d'information des organisations, les experts et les états se questionnent sur les enjeux de cette nouvelle technologie.
19 octobre 2023
C’est ce que tente d’éclairer cet article en explorant les avantages d’une approche ISO 27001 pour structurer les réponses attendues par vos clients dans les questionnaires SSI qu’ils vous transmettent.
16 octobre 2023
L'authentification multi-facteurs, un sujet toujours d'actualité à ne pas négliger !
11 octobre 2023
Chez Almond, nous préconisons de parachever les pratiques de contrôle par une approche par les risques pour améliorer la qualité du portefeuille des fonds d’investissement.

Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année hautes en couleur et à l’année prochaine pour une année 2024 exaltante ! 🎉

🎁 Merci à tous pour votre participation au quiz de l’avent, nous contacterons le gagnant très prochainement.

🎅 Chez Almond, l’esprit festif des fêtes de fin d’année est arrivé en avance !

Nos collaborateurs ont profité d’une soirée chaleureuse et joyeuse dans l’un des restaurants les plus spectaculaires de Paris, Le Cirque avec un cocktail dinatoire, des surprises et un Secret Santa.

Et un peu plus de magie de Noël ? Almond a également ouvert ses portes aux familles de nos collaborateurs pour une après-midi conviviale autour de l’arbre de Noël. Les enfants ont été captivés par des contes enchantés, de 1001 contes Constance Felix et ont savouré un goûter délicieux avec des chocolats chauds préparés par les Empotés. Le Père Noël a distribué des coloriages géants et des cadeaux pour le plus grand bonheur des enfants 🎁

Jour 23 : Quel est l’un des avantages de la communication et de la concertation des parties intéressées dans le processus de gestion des risques liés à la sécurité de l’information ?

  • Réponse 1 : La comparaison des résultats réels du processus de gestion des risques avec les résultats prévus lors de l’évaluation des risques.

  • Réponse 2 : Elle permet de prendre en compte différentes perspectives lors de l’établissement des critères de risque et l’évaluation des risques.

  • Réponse 3 : L’assurance que tous les risques soient communiqués à toutes les parties intéressées, quelles que soient la nature et la sensibilité de ces risques.

Laïus explicatif : La mise en place d’un processus de communication et de consultation en matière de gestion des risques liés à la sécurité de l’information a pour avantage l’amélioration des connaissances des employés concernant les risques et le processus de gestion des risques, la prise en compte de différentes perspectives lors de l’établissement des critères de risque et de l’évaluation des risques, l’amélioration de la gestion du changement au cours du processus de gestion des risques, et la garantie que chacun comprend son rôle et ses responsabilités.


Précision : une partie intéressée (le terme « partie prenante » est admis) est une personne ou un organisme susceptible d’affecter, d’être affecté ou de se sentir lui-même affecté par une décision ou une activité (extrait de la norme ISO 27001).
Les parties intéressées externes peuvent inclure les régulateurs et législateurs, les actionnaires, y compris les propriétaires et investisseurs, les fournisseurs, y compris les sous-traitants, consultants et partenaires d’externalisation, les associations industrielles ou autres, les concurrents, les clients et consommateurs, et les groupes d’activistes.
Les parties intéressées internes peuvent inclure les décideurs, y compris la direction générale, les propriétaires de processus, de systèmes et d’informations, les fonctions de soutien telles que l’informatique ou les ressources humaines, les employés et les utilisateurs, et les professionnels de la sécurité de l’information.

Jour 22 : CTF #4 de l'avent

Voici la solution du CTF #4 de l’avent

  • Flag : CWATCH{A_MAGICIAN_AMONG_THE_SPIRITS-HOUDINI}

Jour 21 : En communication de crise, qu’appelle-t-on l’effet « streisand » ?

  • Réponse 1 :  Une technique de réponse face aux journalistes

  • Réponse 2 :  Un phénomène médiatique involontaire

  • Réponse 3 :  Une posture de communication non-verbale

  • Réponse 4 :  Une stratégie de communication en temps de crise

Laïus explicatif : En communication de crise, l’effet « streisand » est un phénomène médiatique qui se produit lorsqu’une organisation souhaite cacher, supprimer ou censurer des informations la concernant et que cela la conduit à une augmentation involontaire de la visibilité de ces informations.

Ce phénomène fait échos à la chanteuse et actrice américaine Barbra Streisand. En effet, en 2003, Barbra Streisand avait essayé de supprimer une photographie de sa résidence en Californie et cela a conduit à une plus grande attention portée à cette photographie. Cet effet prend souvent de l’ampleur grâce à la couverture médiatique, le bouche-à-oreille ainsi que les réseaux sociaux (qui vont propager l’information encore plus rapidement).

 

Exemple d’entreprise :

En novembre 2022, la FNAC s’est retrouvée au cœur d’un débat politique lorsqu’elle a mis en vente un jeu intitulé « Antifa ». Il propose aux joueurs d’incarner des militants chargés de déjouer les « exactions d’extrême droite » en leur opposant « une résistance de force égale ou supérieure ». À la suite de cette polémique, la FNAC a décidé de retirer le produit de ses ventes le dimanche 27 novembre 2022 puis, après « analyse », de le remettre en vente le 29 novembre.

La polémique générée par les critiques d’extrême droite a permis de mettre en lumière le jeu alors qu’il aurait pu passer sous les radars.

En voulant arrêter la polémique naissante sur les réseaux sociaux, l’entreprise a pris l’option risquée de réagir très vite par le retrait temporaire du jeu afin d’analyser son contenu. Elle s’est ainsi retrouvée au cœur d’un débat politique.

 

Notre opinion :

Afin d’éviter l’effet « Streisand », il faut mettre en place des veilles médiatiques régulières pour surveiller et analyser le contexte médiatique. De plus, il faut évaluer avec soin l’information en question, en se demandant si cette information est vraiment susceptible de causer un préjudice important et si la tentative de censure est justifiée.

Néanmoins, il faut avoir en tête qu’avec l’évolution des médias et la rapidité de diffusion de l’information, chercher à supprimer une information met davantage les organisations sous le feu des projecteurs. Ainsi, il faut parfois relativiser et accepter que cette information ait été diffusée. C’est grâce à l’analyse du contexte médiatique que les entreprises pourront évaluer l’impact que peut avoir cette information dans les médias et ainsi décider de communiquer ou non.

Jour 20 : Quel type d’attaque consiste à intercepter et à lire les informations sensibles, telles que les identifiants de connexion, en transit entre un utilisateur et un site web ?

  • Réponse 1 : Attaque par déni de service (DDoS)

  • Réponse 2 : Attaque par force brute

  • Réponse 3 : Attaque par interception (Sniffing)

  • Réponse 4 : Attaque de phishing

Laïus explicatif : Une attaque par interception, également connue sous le nom de “sniffing”, est une méthode utilisée par les cybercriminels pour capturer et inspecter les données qui sont transmises sur un réseau.

L’attaquant utilise un logiciel d’interception de paquets (sniffer) pour capturer les données à mesure qu’elles passent sur le réseau. Ces données peuvent inclure des informations sensibles telles que des noms d’utilisateur, des mots de passe, des numéros de carte de crédit, etc.

Jour 19 : Quelles sont les différentes briques fonctionnelles composant habituellement les plateformes SASE (Secure Access Service Edge) ?

  • Réponse 1 : XDR (Extended Detection & Response), IDS (Intrusion detection System), CRL (Certificate Revocation List), ZTNA (Zero-Trust Network Access), anti-SPAM

  • Réponse 2 : SD-WAN (Software-Defined WAN), ZTNA (Zero-Trust Network Access), Bastion, EDR

  • Réponse 3 : SD-WAN (Software-Defined WAN), CASB (Cloud Access Security Broker), SWG (Secure Web Gateway), FWaaS (Firewall-as-a-Service), ZTNA (Zero-Trust Network Access)

  • Réponse 4 : SDS (Santa Detection System), CaaS (Chocolate as a Service), STAR (haut du sapin), CD-TTWU (Children-Defined Time to Wake Up), XMS (Extended Meals & Stomach)

Laïus explicatif : Gartner définit le SASE comme la convergence entre le réseau et la sécurité, incluant SD-WAN, SWG, CASB, NGFW et zero trust network access (ZTNA). Certains fournisseurs de plateforme SASE prévoient d’étendre leurs offres en y intégrant EDR et XDR.

Jour 18 : Quels types de données une solution DLP vise-t-elle généralement à protéger ?

  • Réponse 1 : Uniquement les données personnelles des employés.

  • Réponse 2 : Toutes les données, indépendamment de leur sensibilité.

  • Réponse 3 : Uniquement les données stockées sur des serveurs internes.

  • Réponse 4 : Les données sensibles et confidentielles, telles que les informations financières ou médicales.

Laïus explicatif : Les stratégies et solutions DLP visent généralement à protéger les données sensibles et confidentielles, telles que les informations financières, médicales, ou tout autre type de données qui, si perdues ou compromises, pourraient causer des dommages importants à une organisation.

Jour 17 : D'après Hyperproof, quel est le pourcentage moyen de non-respect des réglementations en matière de protection des données telles que le RGPD et des faiblesses des mesures de cybersécurité entraînant des vulnérabilités dans la protection des données de l'entreprise et des clients, observé dans les entreprises du secteur technologique ?

  • Réponse 1 : 10%

  • Réponse 2 : 25%

  • Réponse 3 : 40%

  • Réponse 4 : 55%

Laïus explicatif : Une étude récente menée par Hyperproof (logiciel de gestion de la conformité) parmi les 1029 personnes interrogées a montré que 25% des entreprises technologiques font face à des problèmes de non-conformité chaque année. Elles ont connu au moins une violation de la conformité ou un manquement, comme un non-respect des réglementations en matière de protection des données telles que le RGPD et des faiblesses des mesures de cybersécurité entraînant des vulnérabilités dans la protection des données de l’entreprise et des clients. Cela montre l’importance d’une gestion efficace des risques et de la conformité pour éviter les sanctions et maintenir une bonne réputation. Les entreprises doivent investir dans des formations, des audits réguliers et des technologies de surveillance pour s’assurer qu’elles restent dans les limites des réglementations en vigueur.

Jour 16 : Quelle fonctionnalité d’un serveur proxy permet à un administrateur réseau d’exposer des sites web hébergés sur son réseau à des utilisateurs externes ?

  • Réponse 1 : Proxy de transfert

  • Réponse 2 : Protocole HTTP

  • Réponse 3 : Protocole proxy

  • Réponse 4 : Proxy inverse

Laïus explicatif : Un proxy inverse peut être un serveur ou une application qui se place devant un serveur Web pour intercepter et inspecter les demandes entrantes des clients avant de les transmettre au serveur Web. Ce serveur permet aussi de renvoyer la réponse du serveur au client (par exemple, les navigateurs web).

Les solutions de proxy inverse sont généralement déployées pour améliorer la sécurité, les performances et la fiabilité.

Le protocole HTTP décrit la méthode de communication client/serveur afin d’échanger différentes ressources qui composeront un site Web.

Le protocole proxy décrit la méthode d’encapsulation qui permet de conserver les informations d’origine du client au sein de l’échange TCP « proxifié » entre le client et le serveur Web.

Avec un proxy de transfert, contrairement au Proxy inverse, l’utilité va être de protéger les utilisateurs et non les serveurs Web. Le proxy de transfert va intercepter les requêtes des utilisateurs à destination des serveurs Web afin de bénéficier d’une meilleure confidentialité et de contrôler l’accès à certaines catégories de contenus.

Jour 15 : CTF #3 de l'avent

Voici la solution du CTF #3 de l’avent

  • Flag : CWATCH{02/12/2021_18:50:00}

Jour 14 : Quel principe directeur d’ITIL prend en compte l’importance de la fidélisation des clients ?

  • Réponse 1 : Progresser de manière itérative grâce aux feedbacks
  • Réponse 2 : Commencer là où vous êtes
  • Réponse 3 : Optimiser et automatiser
  • Réponse 4 : Se concentrer sur la valeur

Laïus explicatif : Le principe « privilégier la valeur » implique que toute initiative de l’organisation doit être liée, directement ou indirectement, à la valeur qu’elle dégage pour les parties prenantes. Il englobe plusieurs perspectives, notamment l’expérience des clients et des utilisateurs.

Jour 13 : Qu'est-ce que l'ingénierie sociale dans le contexte de la cybersécurité ?

  • Réponse 1 : Une méthode de construction de logiciels de réseaux sociaux sécurisés
  • Réponse 2 : L’utilisation de technologies dans la sécurité des réseaux sociaux
  • Réponse 3 : Un protocole de sécurité pour les ingénieurs
  • Réponse 4 : Une méthode frauduleuse d’obtention d’informations

Laïus explicatif : L’ingénierie sociale est un processus frauduleux visant à tromper les individus pour obtenir certaines informations personnelles ou confidentielles, voire un accès direct à un système informatique. Il consiste souvent à se faire passer pour quelqu’un d’autre, tout en jouant sur des ressorts psychologiques.

Les attaques d’ingénierie sociale sont courantes et peuvent prendre différentes formes, telles que le phishing, le vol par diversion, le SMiShing (phishing par SMS), le pretexting, l’arnaque sentimentale (honeytrap), le tailgating/piggybacking etc.

Jour 11 : Parmi ces données, lesquelles seraient selon vous les plus attractives pour un cyberattaquant ?

  • Réponse 1 : Des informations de quelques clients (nom, prénom, adresse physique, email, téléphone)

  • Réponse 2 : Une liste d’une vingtaine d’emails professionnels

  • Réponse 3 : Une carte « black » avec adresse du propriétaire et CVV

  • Réponse 4 : Un numéro de carte bancaire

Laïus explicatif : La carte « black » et ses détails sera plus attractive pour un cyberattaquant car ce type de carte appartient généralement à des personnes avec un certain niveau de revenu ou des personnalités publiques. Le cyberattaquant pourra directement frauder ou vendre ces informations à un prix plus élevé qu’un numéro d’une carte bancaire lambda sur le marché noir. Les données à caractère personnel commencent à devenir rentables lorsqu’elles sont nombreuses, récentes, réutilisables et couplées à d’autres types de données (données de santé et données bancaires notamment). La donnée peut servir divers objectifs bien souvent motivés in fine par l’appât du gain :

  1. La fraude financière
  2. Le détournement pour d’autres cyberattaques (campagne de phishing, usurpation d’identité)
  3. La revente à des plateformes de marketing : filon davantage exploitée par les GAFAM

Jour 12 : CTF #2 de l'avent

Voici la solution du CTF #2 de l’avent

  • Flag : CWATCH{JAN_FABRE}

Jour 10 : Parmi ces 4 choix, lequel définit le mieux une Due Diligence IT/Cyber ?

  • Réponse 1 : un audit organisationnel et technique IT/Cyber d’une entreprise en prévision de l’entrée au capital d’un nouvel actionnaire
  • Réponse 2 : un audit organisationnel et technique IT/Cyber d’une entreprise à la suite de l’entrée au capital d’un nouvel actionnaire
  • Réponse 3 : un questionnaire IT/Cyber envoyé à une entreprise dans le cadre d’une opération d’investissement
  • Réponse 4 : un audit de conformité permettant de s’assurer que l’entreprise ciblée répond à ses obligations réglementaires

Laïus explicatif : Une Due Diligence est un audit réalisé dans le cadre d’un projet d’investissement (ex. LBO) concernent généralement des enjeux financiers, juridiques, opérationnels, RSE et IT/Cyber.

Une Due Diligence IT/Cyber est un audit permettant d’éclairer la décision d’investissement, en analysant la posture cyber de l’entreprise, ses pratiques et ses éventuelles vulnérabilités. Elle permet à l’investisseur, un fonds d’investissement par exemple, d’obtenir une appréciation argumentée de la maturité de l’entreprise, et ainsi déterminer les efforts et moyens nécessaires par la suite pour renforcer le niveau de sécurité de l’entreprise.

Almond réalise régulièrement des Due Diligence IT/Cyber pour le secteur du Private Equity, en y associant une évaluation externe automatisée avec la solution Security Rating de Board of Cyber mais également des investigations ciblées type OSINT.

Jour 9 : Quelle est la part de la consommation d'électricité globale imputable aux Datacenters ?

  • Réponse 1 : 0,01%

  • Réponse 2 : 0,1%

  • Réponse 3 : 1,5%

  • Réponse 4 : 10%

Laïus explicatif : La quantité de Datacenters à travers le monde connaît une hausse significative et cette tendance perdure. Malgré les efforts des constructeurs pour réduire et rationaliser leur consommation d’énergie, ces infrastructures sont responsables de 1,5 % de la consommation électrique globale, d’après les données de l’Agence Internationale de l’Énergie (IEA.org).

Jour 8 : Qu'est-ce qu'une "Zero Day" ?

  • Réponse 1 : Une faille informatique déjà corrigée par le fournisseur avant que vous ne le sachiez

  • Réponse 2 : Une vulnérabilité ne disposant pas de solution de mitigation

  • Réponse 3 : Une faille de sécurité qui n’affecte pas les systèmes d’information

  • Réponse 4 : Une vulnérabilité exploitée uniquement le jour de sa découverte

Laïus explicatif : Une « Zero Day » est une vulnérabilité qui n’a pas encore été corrigée ou pour laquelle il n’existe pas de mitigation possible. Potentiellement, des attaquants peuvent déjà avoir connaissance de cette faille et l’exploiter activement : certaines vulnérabilités Zero-Day sont ainsi découvertes par la communauté informatique à la suite d’une attaque qui l’exploite. Les cyber-criminels investissent beaucoup pour découvrir des vulnérabilités avant les chercheurs en sécurité, afin de maximiser les chances de réussite de leurs attaques.

Jour 7 : Selon les nouvelles recommandations de la CNIL, quelle est la meilleure pratique sur la robustesse d'un mot de passe ?

  • Réponse 1 : La longueur

  • Réponse 2 : Une dérivation des mots du dictionnaire (exemple la dérivation du mot Kangourou est k4ng0urOu)

  • Réponse 3 : L’utilisation d’une phrase de passe (7 mots minimum)

  • Réponse 4 : L’utilisation d’une combinaison de 12 caractères comprenant des majuscules, des minuscules et des chiffres, sans caractère spécial obligatoire

Laïus explicatif : Conformément aux récentes directives de la CNIL, l’approche privilégiée pour renforcer la sécurité des mots de passe repose sur une complexité évaluée par l’entropie, plutôt que sur une exigence stricte de longueur minimale. Cette approche vise à accorder une plus grande souplesse dans l’élaboration de politiques de mots de passe, adaptées à divers scénarios d’utilisation. Les trois exemples ci-dessous sont considérés comme équivalents en termes d’entropie, et ils sont tous conformes aux recommandations récentes :

  • Exemple 1 : Les mots de passe doivent comprendre au moins 12 caractères, incluant des majuscules, des minuscules, des chiffres, et des caractères spéciaux choisis parmi une liste d’au moins 37 caractères spéciaux possibles.
  • Exemple 2 : Les mots de passe doivent avoir au moins 14 caractères, incluant des majuscules, des minuscules, et des chiffres, sans obligation d’utiliser des caractères spéciaux.
  • Exemple 3 : Une phrase de passe doit être utilisée, composée d’au moins 7 mots. Cette approche permet aux utilisateurs de choisir des mots de passe répondant à des critères variés, tout en garantissant une sécurité appropriée.

Vous pouvez consulter les recommandations en suivant le lien fourni : Mots de passe : une nouvelle recommandation pour maîtriser sa sécurité | CNIL

Jour 6 : Quel sera le principe innovant principal du Wifi7 ?

  • Réponse 1 : L’introduction de la bande de fréquence 6Ghz

  • Réponse 2 : L’utilisation de largeur de bandes allant jusqu’à 640 Mhz

  • Réponse 3 : La possibilité d’utiliser deux bandes de fréquences simultanément

  • Réponse 4 : Aucune mise à jour requise sur les terminaux

Laïus explicatif : Avec le Wifi 7, il sera possible d’utiliser deux bandes de fréquences simultanément, contrairement au Wi-Fi intelligent actuel qui positionne automatiquement les appareils sur la meilleure bande de fréquences. Conséquences de cette agrégation de fréquences : des débits plus rapides et latences encore réduites. Le 6Ghz est déjà introduit depuis le wifi 6E, les largeurs de bandes ne seront « que » de 320 Mhz sur le 6Ghz avec le Wifi7.

Jour 5 : CTF #1 de l'avent

Voici la solution du CTF #1 de l’avent

  •  Flag : CWATCH{C51H79NO13} 

Jour 4 : Quel type d'attaque peut être qualifié de "triple extorsion" ?

  • Réponse 1 : Une attaque par ransomware
  • Réponse 2 : Une attaque par hameçonnage
  • Réponse 3 : Une attaque par déni de service
  • Réponse 4 : Une attaque par empoisonnement du cache DNS

Laïus explicatif : Le ransomware à triple extorsion est comme son nom l’indique une attaque durant laquelle les cybercriminels menacent de trois façons différentes leur victime.

  1. L’attaquant va demander une rançon à la victime pour qu’il puisse récupérer/déchiffrer ses données
  2. L’attaquant va demander une rançon pour ne pas publier / divulguer les données exfiltrées, il peut aussi demander une rançon pour un délai supplémentaire avant divulgation (retarder le compte à rebours)
  3. L’attaquant va mettre la pression à la victime pour augmenter les chances de paiement de la rançon via des attaques de type DDoS ou des appels téléphoniques, enfin il peut aussi demander des rançons aux victimes collatérales, dont les données auraient fuité indirectement dans l’attaque

Ce type d’attaque permet aux attaquants de maximiser le gain financier pour chaque victime, le ransomware étant déjà l’une des attaques les plus lucratives, il convient d’anticiper ce scénario et de s’en protéger convenablement.

Jour 3 : Parmi ces quatre choix, lequel définit le mieux ce qu’est l’ISO 27001 ?

  • Réponse 1 : Un standard listant un ensemble d’exigences relatives à la sécurité des systèmes informatiques d’une entreprise
  • Réponse 2 : Une norme listant un ensemble de bonnes pratiques permettant d’optimiser la cybersécurité au sein d’une l’entreprise
  • Réponse 3 : Une norme listant un ensemble d’exigences relatives à la sécurité des informations nécessaires à une entreprise
  • Réponse 4 : Un standard listant un ensemble de méthodes pour optimiser les pratiques relatives à la sécurité des informations utilisées par une entreprise

Laïus explicatif : L’ISO 27001 est une norme internationale, dont les entreprises peuvent se prévaloir en se faisant certifier par un organisme indépendant ; elle contient un ensemble d’exigences que chaque entreprise, quels que soient sa taille et son domaine d’activité, doit impérativement appliquer pour obtenir sa certification ; ses exigences constituent donc le référentiel des audits de certification. A ne pas confondre avec la norme ISO 27002 qui est constituée de recommandations, basées sur les bonnes pratiques internationales, permettant d’aider une entreprise à appliquer les exigences de la norme ISO 27001 (donc norme qui ne donne pas lieu à une certification).

Les exigences de la norme ISO 27001 portent sur les informations nécessaires à une entreprise, recueillies et/ou traitées, quel que soit son support, électronique, papier et oral.

Les trois critères de sécurité retenus par la norme ISO 27001 sont la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des informations. Tout événement, qu’il soit d’origine environnementale ou humaine, intentionnelle ou involontaire, impactant un de ces trois critères, relève de cette norme.

Jour 2 : Qu'est-ce qu'une attaque DDoS?

  • Réponse 1 : Un logiciel espion qui enregistre ce qu’écrit un utilisateur
  • Réponse 2 : Un procédé visant à perturber l’accès à un site ou une application
  • Réponse 3 : Un virus informatique qui chiffre l’OS de votre ordinateur en échange d’une rançon
  • Réponse 4 : Une attaque Informatique visant à détermine votre mot de passe en testant un grand nombre de possibilité

Laïus explicatif : Une attaque DDoS ou « Distributed Denial of Service » est une attaque visant à rendre indisponible un site en le submergeant de requêtes provenant de multiples sources. Dans le cas où toutes les requêtes proviennent de la même source, on parle simplement d’attaque DoS (« Denial of Service »), ou « par déni de service ».

Jour 1 : Qu'est-ce que DORA?

  • Réponse 1 : Une jeune exploratrice bilingue
  • Réponse 2 : Un protocole de communication décrit dans le RFC 9364
  • Réponse 3 : Une organisation internationale de régulation de la cybersécurité
  • Réponse 4 : Un règlement qui s’applique aux entités financières et aux tiers prestataires de services informatiques

Laïus explicatif : DORA ou Digital Operational Resilience Act est un règlement européen publié en 2022 et en vigueur depuis janvier 2023. Le règlement traite de la résilience opérationnelle numérique du secteur financier. Il est applicable aux entités financières comme les banques, assurances, entreprises d’investissement, les établissements de paiement, etc. mais également aux tiers prestataires de services informatiques. Les entreprises concernées ont deux ans pour se mettre en conformité. Ils devront donc l’être en 2025 !

Le pilier relatif à la gestion des risques liés aux prestataires tiers de services TIC apparait comme l’un des plus difficile à mettre en place et à maintenir dans le temps pour les entreprises concernées. En quelques mots, les entreprises devront considérer ces risques comme faisant partie intégrante du risque lié aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et notamment le risque de concentration, au niveau de l’entreprise mais également au niveau de l’ensemble du secteur financier européen. En effet, les autorités devront analyser ce risque en analysant les registres tenus et communiqués par les entreprises concernées par DORA et qui recense notamment la liste des tiers prestataires de services TIC avec lesquelles les entités financières conclues des contrats.

Pour plus d’informations, consultez notre avis d’expert sur le sujet : https://almond.eu/cybersecurity-insights/explorons-dora/