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08/11/2023

Digital Technology Insights

Smart City : quand les données rendent nos villes intelligentes !

Digital Technology Insights

Dans notre Digital & Technology Insights, nous allons plonger au cœur du rôle crucial de la donnée en tant qu’élément moteur qui alimente l’innovation urbaine, ouvrant la voie à des villes plus durables et une meilleure qualité de vie pour les résidents. Le traitement de ces données n’est cependant pas sans conséquence sur l’impact environnemental des Smart Cities. Face à cette réalité, il devient impératif de repenser cette numérisation urbaine dans une approche liée au cycle de vie, afin de minimiser l’impact global.

Smart City : introduction

Une smart city est une ville qui utilise les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour améliorer la qualité de vie des citadins en rendant la ville plus adaptative et plus durable.

  • Objectif : rendre l’infrastructure urbaine plus efficiente, efficace et réactive.
  • Comment ? : par l’utilisation des technologies axées sur les données afin de transformer les informations collectées à des prises de décision permettant d’améliorer les installations des résidents, de proposer des services personnalisés et de renforcer la durabilité.

Avec un taux de croissance annuel moyen de 18% depuis 2020, le marché mondial de la smart city devrait atteindre 1 600 Mds € en 2025.

Top 5 des Smart Cities: Singapour, New York, Londres, Barcelone et Shanghai. La première ville française est Paris, qui se classe à la 14e place.

En France, 25 communes et  métropoles développaient des services intelligents en 2021 et sont qualifiées par les pouvoirs publics de smart city.

Grâce aux projets identifiés (stationnement optimisé, fuites d’eau, éclairage intelligent, …) ces 25 collectivités pourraient économiser 9,5 Mds € dans un délai de 5 à 10 ans.

La data au service de la Smart City

La donnée : un vivier de connaissance exceptionnel pour nos territoires

Les villes s’appuient sur des infrastructures et services auto-gérés ou délégués à des tiers.

Grâce à la montée en puissance des IoT, des réseaux maillés et des différentes technologies de communication, les données urbaines (trafic, mesures environnementales, sécurité, consommation des ressources, bruit, déchets…) peuvent être collectées et stockées dans des plateformes dédiées.

à l’aide des dernières techniques de traitement Big Data et de Machine Learning, les données sont ensuite nettoyées, analysées et croisées à l’échelle d’un quartier, d’une ville ou d’une région afin de fournir une nouvelle source d’intelligence.

Les différents reportings destinés aux utilisateurs finaux permettent d’améliorer l’engagement client en offrant plus de transparence tandis que le développement des modèles prédictifs répond à l’enjeu de performance (création de nouveaux services, meilleure gestion des ressources…).

Le Big Bang du big Data

Selon une étude menée par IDC, le volume de données générées dans le monde devrait dépasser 180 zettaoctets à l’horizon 2025. En effet, La démocratisation croissante des objets connectés, le développement de la 5G et des capteurs IoT, constituent les principaux moteurs de ce « Big Bang » de la donnée.

Une grande partie de ces données possède une haute valeur socio-comportementale et peut donc servir à produire des outils d’aide à la décision au profit de l’amélioration des services urbains.

DTI Smartcity - Image3

Cas d’usage : Le projet Smart Water du Grand Lyon

  • En France, 20% de l’eau potable produite s’échappe chaque année, via des fuites sur le réseau. Cela représente 937 millions m3 d’eau perdue, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 18 millions d’habitants. À cette situation, s’ajoute la sécheresse hydrologique préoccupante que connait la France depuis l’été 2021.
  • Les Collectivités locales et les acteurs privés doivent plus que jamais relever le défi d’une meilleure gestion de l’eau. Le smart water management représente une des approches qui peuvent efficacement contribuer à relever ce défi.

Dans le but de repenser la gestion de l’eau autour d’une approche responsable en tirant partie des dernières innovations, un projet a été mis en place par  Eau du Grand Lyon, (filiale de Veolia) et Birdz, permettant de surveiller en temps réel la consommation d’eau et de détecter les fuites.

Comment ?

1

Via des compteurs d’eau individuels connectés et des capteurs développés par Birdz permettent de mesurer le débit d’eau et les volumes consommés.

2

Ces données sont ensuite transmises vers le cloud via un réseau IoT. Ces réseaux servent également aux autres applications de Smart city du territoire.

3

Toutes les données collectées sont croisées, synthétisées et analysées avant d’être transmises au distributeur d’eau.

4

Des tableaux de bords sont ensuite alimentés pour contrôler le volume d’eau consommé. en cas de présence d’une situation anormale (présomption de fuite, risque de gel, retour d’eau, absence de consommations), des alarmes seront envoyées aux équipes opérationnelles pour intervenir rapidement.

5

Par ailleurs, les usagers peuvent suivre leur consommation d’eau en temps réel, via une application (Veolia et moi) mobile ou un portail web, et de recevoir des alertes en cas de fuite ou de surconsommation.

300 fuites détectées par semaine

Un rendement du réseau amélioré de 8%

1,4 M de m3 d’eau économisée par an

=

23 millons de douches

Les Data Centers, support et défi de la Smart City

En offrant l’infrastructure nécessaire pour le stockage et le traitement des données collectées, les centres de données sont un élément clé pour le développement de la smart city.

  • Tous les équipements IT présents au sein des centres de données sont alimentés en électricité.
  • Ces équipements produisent également de la chaleur. Ils sont donc équipés de systèmes de refroidissement pour éviter la surchauffe et ainsi la détérioration.

Ces deux postes de consommation font des Data Centres un grand consommateur de l’énergie électrique. En France, Les data centers consomment en moyenne 5,15 MWh d’électricité par m2 et par an*. À titre de comparaison, la consommation d’un site moyen (10 000 m2) équivaut à celle d’une ville de 50 000 habitants**.

La ville numérique est donc par certains aspects plus énergivore qu’une ville « standard ».

Pour continuer d’inscrire la smart city dans une démarche durable et responsable, Il est donc essentiel de réduire l’impact environnemental des datacenters.

*   https://opera-energie.com/

** https://www.hellio.com/

Une ruée sans précédent vers les Data Centers

  • Avec la hausse spectaculaire des tarifs, l’énergie représente en moyenne 54% des dépenses d’un data centre.
  • l’optimisation de la consommation énergétique est devenue un enjeu inéluctable pour rester compétitif.
DTI Smartcity - Image6

Comment ?

Face à cette situation, les professionnels du secteur ont conscience de leur écoresponsabilité. Les data centres sont aussi devenus un condensé de technologie au service de la réduction de l’impact environnemental. C’est l’avènement des Smart Data Centres.

En plus de la sélection de sources d’énergie renouvelables et de l’adoption d’une approche liée au cycle de vie des équipements, l’adoption de nouvelles technologies vise la réduction de la consommation énergétique à la source :

Le free cooling en utilisant l’air extérieur pour refroidir les data centers.

La récupération de la chaleur dégagée par les data centers pour chauffer des logements.

L’hyper-convergence en intégrant serveurs, stockage et réseau dans une Appliance unique afin d’optimiser l’espace occupé.

Cas d’usage : le projet urbain du « Grand Parc »

  • La consommation électrique des Data Centres est estimée à 2 ou 3% de la consommation mondiale et pourrait atteindre 13% en 2030. Pour répondre à cet enjeu, l’UE s’est fixée comme objectif que les centres de données soient neutres en carbone en 2030.
  • Le déploiement des Data centers à proximité représente une des réponses qui peuvent contribuer à relever ce défi.

Une solution de calcul décentralisée et durable permettant de récupérer la chaleur produite par les serveurs a été créée par Qarnot et Data4, dans le cadre du projet urbain du « Grand Parc » soutenu par Gironde Habitat et le Département de la Gironde.

Cette solution consiste en la création d’un Data Center de proximité basé sur l’intégration, dès la phase de conception des bâtiments, des radiateurs numériques développés par Qarnot. Dans ces systèmes intelligents, les serveurs sont positionnés dans les radiateurs qui sont installés chez les habitants pour chauffer gratuitement et écologiquement grâce à la chaleur dégagée par les services de calcul.

Dans le cadre de ce projet 350 radiateurs numériques ont été installés pour chauffer l’ensemble du bâtiment composé de bureaux et de logements où 91% de la chaleur a été réutilisée.

Cette solution de datacenters de proximité supporte et renforce la capacité de calcul des Data Centers conventionnels de Data4 pendant l’hiver.

  • Data4 et Quarnot computing disposent d’une liaison fibre privée et dédiée qui relie leurs systèmes et permet le transfert de données.
  • Les clients de Data4 accèdent à la solution de calcul HPC via un service Data4 dédié.

Économies réalisées grâce à la récupération de la chaleur

Réduction de la consommation énergétique de 61 %

Réduction de l’empreinte carbone de 81%​

Asma BAOUEB

Consultante Digital Technology

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Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année hautes en couleur et à l’année prochaine pour une année 2025 exaltante ! 🎉

🎁 Merci à tous pour votre participation au quiz de l’avent, nous contacterons le gagnant très prochainement.

🎅 Chez Almond, l’esprit festif des fêtes de fin d’année est arrivé en avance !

Nos collaborateurs ont profité d’une soirée chaleureuse et joyeuse dans l’un des restaurants les plus spectaculaires de Paris, Le Cirque avec un cocktail dinatoire, des surprises et un Secret Santa.

Et un peu plus de magie de Noël ? Almond a également ouvert ses portes aux familles de nos collaborateurs pour une après-midi conviviale autour de l’arbre de Noël. Les enfants ont été captivés par des contes enchantés, de 1001 contes Constance Felix et ont savouré un goûter délicieux avec des chocolats chauds préparés par les Empotés. Le Père Noël a distribué des coloriages géants et des cadeaux pour le plus grand bonheur des enfants 🎁

Jour 23 |

Jour 22 | Laquelle de ces menaces n’est pas un cryptoransomware ?

  • Réponse 1 : Lockbit3
  • Réponse 2 : Phobos
  • Réponse 3 : NotPetya
  • Réponse 4 : WannaCry

Laïus explicatif : Bien que NotPetya ressemble à un ransomware, il s’agit en réalité d’un wiper. Ce malware rend indisponible les fichiers de la victime, mais ne fournit aucun moyen de les déchiffrer, même après le paiement de la rançon. L’objectif principal de NotPetya n’est pas l’extorsion financière, mais la destruction de données.
En cas d’incident, voici les coordonnées de notre CERT : [email protected] +33 (0)1 83 75 36 94

Jour 21 | Vous dialoguez via votre terminal avec un service distant et vous vous rendez compte qu'il contient un stack-based overflow. Vous cherchez à l'exploiter à l'aveugle et trouvez finalement l'offset de l'adresse de retour, après avoir contourné les éventuelles protections. Vous cherchez maintenant un stop gadget pour continuer votre exploitation. Quelle est son utilité :

  • Réponse 1 : interrompre à la demande le flux d’exécution du binaire distant le temps de l’exploitation
  • Réponse 2 : obtenir une exécution fiable et maîtrisée avec un comportement reproductible
  • Réponse 3 : pouvoir mettre en pause le binaire temporairement pendant l’envoi de la payload
  • Réponse 4 : pouvoir stopper proprement le binaire afin d’éviter un éventuel crash à la fin de l’exploitation

Laïus explicatif : L’exploitation se déroulant en aveugle, il est nécessaire de trouver une adresse permettant d’obtenir un comportement particulier et reproductible à chaque exécution, comme l’affichage du texte « Bye ». Si une telle adresse est trouvée, elle correspond au stop gadget. Il permettra donc de continuer l’exploitation et de valider ou invalider nos déductions lors de l’exécution du binaire.

Jour 20 | Le terme "spam" pour désigner les messages indésirables provient initialement

  • Réponse 1 : D’une marque de jambon en boîte
  • Réponse 2 : D’un acronyme signifiant « Stupid Pointless Annoying Messages »
  • Réponse 3 : D’un sketch des Monty Python
  • Réponse 4 : D’un code utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale

Laïus explicatif : Ce mot, à l’origine un acronyme de : SPiced hAM (du jambon épicé en boîte vendue par une entreprise américaine), est repris en masse, pour brouiller la conversation, dans un sketch des Monty Python.

Jour 19 | L’acronyme PACS désigne  :

A. Un format permettant la visualisation des images dans l’imagerie médicale

B. Un système d’archivage et de communication d’images dans l’imagerie médicale

C. Un prestataire d’audit et de conseil en cybersécurité

D. Un pacte civil de solidarité

  • Réponse 1 : L’ensemble des réponses
  • Réponse 2 : Réponses C et D
  • Réponse 3 : Réponses B, C et D
  • Réponse 4 : Réponses A, C et D

Laïus explicatif :

Un PACS, dans le secteur de l’imagerie médicale, désigne effectivement un système (et non un format) signifiant « Picturing Archiving and Communication System » permettant de gérer les images médicales grâce à des fonctions d’archivage.

De plus, depuis septembre, l’ANSSI a publié un référentiel d’exigences qui permet aux commanditaires de prestations de sécurité de bénéficier de garanties sur les compétences des prestataires, sur le processus d’accompagnement et de conseil, ainsi que sur la sécurité des systèmes d’information associés. Ce référentiel vise à reconnaître officiellement les prestataires en tant que « Prestataires d’accompagnement et de conseil en sécurité ».
Enfin, en France, le PACS désigne aussi une forme d’union civile dénommée Pacs.

Jour 18 | En quelle année l'ANSSI prévoit de ne plus recommander l'utilisation de certains algorithmes de chiffrement classiques en raison de l'augmentation de la puissance de calcul des ordinateurs classiques et de la menace posée par les ordinateurs quantiques ?

  • Réponse 1 : 2026
  • Réponse 2 : 2030
  • Réponse 3 : 2035
  • Réponse 4 : 2050

Laïus explicatif : Dans son dernier avis sur la migration vers la cryptographie post quantique, paru en janvier 2024, l’ANSSI encourage tous les éditeurs à mettre en œuvre dès à présent une hybridation entre la cryptographie standard et la cryptographie post-quantique (pour les produits qui doivent protéger des informations après 2030) et recommande d’utiliser en priorité la cryptographie post-quantique à partir de 2030.  

Jour 17 | Quelle est la dernière course à laquelle j’ai participé ?

  • Réponse 1 : Le Vendée Globe
  • Réponse 2 : National Figaro 3 en équipage
  • Réponse 3 : La Solitaire du Figaro Paprec
  • Réponse 4 : Le Havre Allmercup

Laïus explicatif : Le National Figaro 2024 s’est déroulé du 4 au 6 octobre dernier à Lorient. Thomas et son équipe sont arrivés en 2e position ! Cette course clôture ainsi la saison 2024 sur le circuit Figaro. 

  • Réponse 1 : Aetheris

  • Réponse 2 : Venopie

  • Réponse 3 : Lumidus

  • Réponse 4 : Pandama

Laïus explicatif : Au sein de la plateforme d’attaque – défense M&NTIS, le scénario Pandama propose une kill chain dont l’impact, après compromission du contrôleur de domaine, permet de déployer, par GPO, une charge utile effaçant les données présentes sur les systèmes de fichiers du SI simulé.

Pour rappel, basé sur les technologies d’émulation d’adversaire et de Cyber Range, M&NTIS permet d’exécuter des campagnes d’attaques réalistes afin de challenger dans un environnement immersif les procédures et l’expertise des équipes SOC et CERT. M&NTIS répond ainsi aux enjeux d’amélioration continue de la défense.

Jour 15 | Quel type de menace ne fait pas parti de l’insider threat?

  • Réponse 1 : Malicious
  • Réponse 2 : Ransomware group
  • Réponse 3 : Negligent
  • Réponse 4 : Vendors

Laïus explicatif : Almond a proposé une étude sur la menace interne qui décrit chaque type d’insider. Les groupes de ransomware sont externes à l’entreprise mais peuvent recruter des employées pour récupérer des accès valides et compromettre l’entreprise. Retrouvez l’étude ici.

Jour 14 | Selon vous, quelle proportion des cyberattaques réussies sont liées à une erreur humaine ?

  • Réponse 1 : 40%

  • Réponse 2 : 100%

  • Réponse 3 : 70%

  • Réponse 4 : 90%

Laïus explicatif : 90% des cyberattaques trouvent leur origine dans une erreur humaine. L’erreur humaine en cybersécurité englobe toutes les actions, conscientes ou non, qui exposent les systèmes et les données à des menaces. Cela inclut des gestes apparemment innocents, comme le fait de :

  • Cliquer sur les liens malveillants
  • Utiliser des mots de passe faibles ou partagés
  • Partager des informations sensibles
  • Négliger la mise à jour des logiciels et systèmes
  • Commettre une erreur de configuration ou mal administrer les accès
  • Utiliser des clés USB non sécurisées ou prévenant de sources inconnues

Jour 13 | Almond & Amossys sont présents en France et à l’international pour garantir proximité et réactivité grâce à nos services 24/7. Dans quels pays se trouvent nos équipes ?

  • Réponse 1 : FRA – CHE – AUS – JPN

  • Réponse 2 : FRA – CAN – CHE – KOR

  • Réponse 3 : FRA – AUS – CAN – GBR

  • Réponse 4 : FRA – BEL – ITA – USA

Jour 12 | Challenge OSINT

Val Thorens

Laïus explicatif : Depuis plusieurs années consécutives, notre CSE organise des séjours à Val Thorens pour profiter des sports d’hiver. Que l’on aime dévaler les pistes de ski à toute allure, tenter l’aventure en prenant des cours d’initiation ou simplement déguster une raclette après une randonnée raquette et un passage à la piscine et au sauna, ce séjour est l’occasion de partager des moments convivaux avec ses collègues ! TIC, TAC, le prochain séjour ski approche à grands pas !

Jour 11 | Parmi ces propositions, quelle technique Mitre Atta&ck est la plus utilisée par les attaquants ?

  • Réponse 1 : OS Credential Dumping
  • Réponse 2 : Valid Account
  • Réponse 3 : Impair Defenses
  • Réponse 4 : Remote services

Laïus explicatif : L’achat ou la récupération de comptes valides sont de plus en plus commun. Certains cybercriminels appelés Initial Access Broker se spécialisent dans la compromission de victimes dans le but de récupérer des identifiants valides qui seront ensuite vendus à d’autres cybercriminels comme les groupes de ransomware.

Jour 10 | Parmi ces structures de données de la mémoire dans Windows, quelle est celle qui permet de lister les processus en cours d’exécution ?

  • Réponse 1 : EPROCESS
  • Réponse 2 : Kernel Debugger Data Block (KDBG)
  • Réponse 3 : Kernel Processor Control Region (KPCR)
  • Réponse 4 : Process Environment Block (PEB)

Laïus explicatif : La structure EPROCESS (Executive Process) est utilisée par Windows pour gérer chaque processus en cours d’exécution. Elle contient des informations essentielles comme l’identifiant du processus (PID), l’état, les threads associés, et d’autres données nécessaires au système pour suivre les processus actifs. En analysant les structures EPROCESS, on peut lister les processus actuellement en mémoire. Le PEB est lié à chaque processus de manière individuelle. Enfin le KPCR est nécessaire pour trouver l’adresse du KDB qui à son tour permettra de pointer vers le EPROCESS.  

Jour 9 | Quel est le problème si la suite cryptographique TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 est utilisée avec l'extension encrypt_then_mac pour la sécurité d'une communication TLS ?

  • Réponse 1 : L’algorithme de chiffrement est trop faible

  • Réponse 2 : L’intégrité de la communication n’est pas assurée

  • Réponse 3 : Il n’y a pas la propriété de confidentialité persistante (Perfect Forward Secrecy)

  • Réponse 4 : Le serveur n’est pas correctement authentifié

Laïus explicatif : La bonne réponse est le manque de confidentialité persistante.

La suite TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 utilise la clé publique RSA du serveur pour chiffrer le secret partagé utilisé pour sécuriser les échanges de la session TLS : en cas de compromission de la clé privée du serveur, l’ensemble des échanges des sessions passées peuvent être déchiffrés par un attaquant.
La confidentialité persistante (connue sous le nom de Perfect Forward Secrecy en anglais) consiste en l’utilisation d’un échange Diffie-Hellman éphémère pour négocier le secret partagé, sans utilisation de la clé RSA du serveur.

Jour 8 | Quel est l'avantage d'utiliser un outil de couverture de code lors d'une session de fuzzing ?

  • Réponse 1 : Réduire le temps de fuzzing en optimisant certaines instructions assembleur.

  • Réponse 2 : Utiliser la technique de « pré-chauffage » du harnais (« warming code attack »).

  • Réponse 3 : Pouvoir analyser facilement les sections de code atteintes par le fuzzer.

  • Réponse 4 : Ne pas prendre en compte les vulnérabilités de type use-after-free.

Laïus explicatif : Les outils de couverture de code (“code coverage” en anglais) permettent de savoir avec précision quelles lignes de code d’un programme qui ont réellement été exécutées. Lors d’une session de “fuzzing”, ces outils peuvent aider l’analyste à savoir si les fonctions ciblées ont été atteintes par le fuzzer. Cette technique a notamment été utilisée par un membre de l’équipe Offsec pour trouver une vulnérabilité dans une bibliothèque open-source (voir notre article de blog)

Jour 7 | Quelle est la principale éthique qui doit être prise en compte dans le développement de l’Intelligence Artificielle ?

  • Réponse 1 : L’équité et la non-discrimination

  • Réponse 2 : La transparence des algorithmes utilisés

  • Réponse 3 : La sécurité et la confidentialité des données

  • Réponse 4 : Toutes les réponses

Laïus explicatif : L’équité et la non-discrimination sont des principes fondamentaux dans le développement de l’IA. Les systèmes d’IA doivent être conçus pour éviter les biais et assurer qu’ils ne favorisent pas des groupes spécifiques au détriment d’autres, afin de garantir un traitement juste et égal pour tous les utilisateurs. La transparence des algorithmes est cruciale. Les utilisateurs doivent comprendre comment les décisions sont prises par l’IA, ce qui inclut la possibilité d’expliquer les résultats ou actions générés par un système d’intelligence artificielle, afin d’éviter des décisions opaques ou injustes. La sécurité et la confidentialité des données sont enfin des préoccupations majeures lorsque l’on développe des systèmes d’IA, car ces technologies peuvent collecter et traiter des informations sensibles, ce qui soulève des questions sur la protection des données personnelles et la vie privée.

Jour 6 | Selon vous, en moyenne combien de ransomware ont eu lieu par jour en 2023 dans le monde ?

  • Réponse 1 : 1 par jour

  • Réponse 2 : 100 par jour

  • Réponse 3 : 30 par jour

  • Réponse 4 : 12 par jour

Laïus explicatif : En moyenne 12 attaques ransomware ont été signalées par jour par des victimes dans le monde en 2023 selon les chiffres d’Almond. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre Threat Landscape.

Jour 5 | Challenge de stéganographie

Réponse : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI, ANJ, Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company et Swift

Etape 1 : Observer l’image, trouver 3 logos cachés (Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company & Swift) et une indication pour chercher dans les métadonnées du fichier. 

Etape 2 : Challenge de stéganographie

En lançant dans son terminal un des outils les plus courants, « binwalk », on trouve une image JPEG dans le PDF. En extrayant les données grâce au même outil et en renommant le fichier en .jpeg, on voit apparaitre une image cachée. Ensuite, en utilisant « steghide », on peut extraire le fichier avec le mot de passe « Almond ». Ce fichier contient une suite de caractère encodée en base64. En la déchiffrant, on obtient les quatre autres certifications : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI et ANJ. 

Jour 4 | Concernant les accompagnements de la nouvelle qualification PACS de l’ANSSI, sur la portée Sécurité des Architectures, quels sont les domaines qui font partie du périmètre possible d’un accompagnement ?

  • Réponse 1 : la sécurité réseau, l’authentification, et l’administration du SI

  • Réponse 2 : la sécurité réseau, la sécurité système, et les mécanismes de chiffrement

  • Réponse 3 : l’administration du SI, le cloisonnement, les sauvegardes, et la stratégie de détection/réponse

  • Réponse 4 : tous ces sujets et plus encore

  • Laïus explicatif : Le référentiel PACS, sur la portée Sécurité des Architectures, porte bien sur tous les sujets liés de près ou de loin aux infrastructures du SI. La liste n’est pas exhaustive et est à adapter à chaque prestation d’accompagnement suivant le périmètre d’intervention. Dans le référentiel, l’ANSSI propose une liste de sujets à adresser dans un rapport PACS page 28 et 29.

    https://cyber.gouv.fr/sites/default/files/document/PACS_referentiel-exigences_v1.0.pdf

Jour 3 | Quel référentiel permet la certification de produits de sécurité ?

  • Réponse 1 : NIS2

  • Réponse 2 : Critères Communs

  • Réponse 3 : PASSI

  • Réponse 4 : ISO27001

Laïus explicatif : Le schéma Critères Communs est un ensemble de normes et méthodologies permettant de cadrer les moyens utilisés pour évaluer, de manière impartiale, la sécurité d’un produit de sécurité (logiciel ou matériel). Ce schéma est reconnu internationalement au travers de plusieurs accords (SOG-IS, CCRA et prochainement EUCC).

Le référentiel PASSI permet la qualification, par l’ANSSI, des prestataires d’audit de la sécurité des SI. ISO27001 est la norme décrivant les bonnes pratiques à suivre dans la mise en place d’un SMSI. Enfin, NIS2 est une directive visant à harmoniser et à renforcer la cybersécurité du marché européen.

Jour 2 | Quel est l’artefact forensique qui permet de prouver une exécution d’un programme sous Windows ?

  • Réponse 1 : JumpList

  • Réponse 2 : ShimCache

  • Réponse 3 : $MFT

  • Réponse 4 : Prefetch

Laïus explicatif : Le Prefetch est un artefact spécifique à Windows qui optimise le chargement des programmes. Lorsqu’un programme est exécuté pour la première fois, Windows crée un fichier dans le dossier C:\Windows\Prefetch, qui contient des informations sur le programme et les ressources qu’il a utilisées. Ces fichiers incluent également des horodatages correspondant à la première et aux dernières exécutions. L’existence d’un fichier Prefetch (.pf) pour un programme est une preuve solide qu’il a été exécuté. C’est l’un des artefacts forensiques les plus fiables pour prouver l’exécution d’un programme.

Jour 1 | Quel texte européen permettra qu’à partir de fin 2027, tous les produits vendus dans l’UE et comprenant des composants numériques seront exempts de vulnérabilités et maintenus pendant tout leur cycle de vie ? #DigitalTrust

  • Réponse 1 : Le Cyber Security Act
  • Réponse 2 : Le Cyber Resilience Act
  • Réponse 3 : La Directive REC
  • Réponse 4 : La Directive NIS2 

Laïus explicatif : Le Cyber Resilience Act, qui a été publié ces derniers jours au Journal Officiel de l’Union Européenne est entré en vigueur le 10 décembre 2024. A compter de cette date, les fabricants et éditeurs doivent adapter leur processus pour pouvoir continuer à vendre des produits au sein de l’UE après le 10/12/2027.

EU Cyber Resilience Act | Shaping Europe’s digital future