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14/12/2021

Témoignage

Almond accompagne Aviti dans le passage de sa certification ISO 27001

Aviti (anciennement DSMI SC-DAM) est un distributeur et intégrateur d’infrastructures informatiques, fruit de la fusion de DSMI, créée à Nantes en 1998 et de SC-DAM, créée à Rosny-sous-Bois en 2006.

Témoignage : Accompagnement à la certification ISO 27001

Découvrez l’interview de Bruno Meneuvrier, RSSI chez Aviti, qui nous fait part de son expérience dans le cadre de l’accompagnement à la certification ISO 27001 par Almond.

Depuis quand êtes-vous chez Aviti ? Pouvez-vous nous parler de votre poste ?

J’ai connu Aviti en tant que client puis consultant externe. En 2015, j’ai intégré la société comme responsable Cloud. J’avais pour mission de monter avec mon équipe l’infrastructure Cloud.

J’ai occupé ce poste jusqu’en septembre 2019, lorsque l’accompagnement sur la certification ISO 27 001 a débuté. J’ai apprécié l’aspect cybersécurité. De plus, cela consommait une bonne partie de mon temps, j’ai donc proposé à la direction de créer un poste de RSSI. Ils ont ainsi ouvert ce poste que j‘ai intégré. Je suis maintenant RSSI et je m’occupe de toute la partie sécurité de l’information.

Pourquoi avoir lancé ce projet de certification ISO pour Aviti ?

Il était primordial de nous positionner sur cette certification puisque l’ISO 27001 est devenue un des critères essentiels des appels d’offre.

Nous avons également développé la plateforme Cloud d’un organisme public qui mentionnait la certification ISO 27001 dans le cadre de son projet. Cela nous a confortés dans notre volonté d’être certifiés. Notre clientèle est assez large : aussi bien des PME, des PMI ou encore des établissements publics. Une des demandes récurrentes de nos clients est que leur hébergement soit sur un périmètre certifié ISO 27 001 et dans le cadre de notre activité, il était essentiel pour nous d’acquérir cette certification.

Par ailleurs, la sécurité opérationnelle s’appréhende différemment si on développe une infrastructure Cloud avec une exposition sur Internet. Il y a 6-7 ans, il n’y avait que très peu d’informations disponibles sur le sujet. Les opérateurs Cloud ne communiquaient pas sur leurs architectures et considéraient que cela relevait de la propriété intellectuelle. Il a donc fallu faire un gros travail de recherche. Depuis nous avons monté deux autres plateformes et nous sommes sollicités pour une troisième.

A présent, nous opérons des prestations de montage d’infrastructures pour des sociétés qui sont elles-mêmes des opérateurs Cloud. En tant que société IT, nous sommes focalisés sur la technique opérationnelle mais pas forcément sur la gouvernance et l’ISO nous fait progresser sur ce sujet.

« Nous avons été entourés de personnes très compétentes à la fois pour l’accompagnement à la formation, pour la mise en place de notre SMSI et également pour la partie audit »

Comment vos collaborateurs ont reçu les bonnes pratiques à intégrer ?

Cela a été un vrai défi car l’équipe Cloud était déjà saturée en termes de charge de travail et il a fallu trouver le temps nécessaire pour tout mettre en place. C’est toujours difficile de devoir ajouter de nouveaux process sans pouvoir apprécier une plus-value immédiate. Par exemple, l’ISO 27 001 impose de réaliser une revue de compte : un document qui compile l’ensemble des systèmes et qui permet de voir si tous les accès sont bien configurés. Cela prend du temps et génère une surcharge de travail pour une équipe aussi restreinte, mais cela a d’autres vertus et documente les process. C’est un véritable challenge que d’identifier où mettre le curseur concernant cette organisation tout en conservant l’agilité nécessaire pour développer le business.

Aviez-vous imaginé autant de travail par rapport au périmètre choisi  ?

Non, même si je savais que j’allais y passer du temps via l’évaluation des charges en centaines de jours qui nous avait été présentée.

Globalement cela me prend 60% de mon temps.

Quelle organisation a été mise en place ?

Nous avons fait un premier travail qui a été d’initier le projet via un audit d’écart afin de connaitre notre positionnement par rapport à notre objectif : la certification ISO 27001. C’est Joël Ramat, manager cybersécurité au sein d’Almond Nantes qui a été missionné dessus. La conclusion était qu’il n’y avait pas forcément besoin de renforcer le niveau de sécurité, en revanche l’enjeu phare était de tout procédurer.

En interne, nous avons aussi mis en place un comité de pilotage sécurité (COSEC) pour la partie sécurité opérationnelle composé des responsables métiers (services managés, intégration, Cloud), du directeur technique et du responsable informatique interne pour gérer l’opérationnel. Nous avons établi une fréquence de six réunions par an à savoir une tous les deux mois et nous nous réunissons également quinze jours avant l’audit.

Le comité de direction auquel je participe se réunit deux fois par an. Enfin, en tant que chef de projet sur la certification ISO, si j’ai des sujets relatifs à la sécurité je peux solliciter une réunion de comité de direction pour exposer les points importants. Romain Lemonnier, le Directeur Général d’Aviti est moteur sur les sujets ISO. De fait, cela structure l’entreprise et la valorise.

Comment s’est passé l’ accompagnement pour la certification et quel rôle a eu Almond sur ce sujet ?

Si je reprends la genèse du projet, au 1er semestre 2019 j’ai échangé au sujet de l’ISO 27001 avec un de vos clients qui m’a mis en relation avec Nicolas Guilloux, le directeur grand Ouest d’Almond. J’ai ensuite rencontré Joël Ramat et Anne Lupfer, la responsable de l’institut de formation chez Almond.

Ma première action a été de faire une formation chez vous de lead implementer avec ces mêmes intervenants. Joël Ramat a été un atout majeur pour nous puisqu’il était initialement RSSI auprès d’un opérateur Cloud et télécom. Ainsi, le contexte et les attentes qu’on lui exposait étaient totalement en phase avec son parcours. Il a été la personne clef pour procéder à notre accompagnement ; on s’appuie d’ailleurs encore sur lui aujourd’hui, dans le cadre d’autres dossiers : pour monter des plans assurance sécurité pour nos clients par exemple. Joël a la capacité de rendre claires des notions qui paraissent difficiles à retranscrire ou à expliquer.

J’ai également beaucoup apprécié travailler avec François Ehly, manager chez Almond sur notre audit interne. Avec le recul, nous n’aurions pas pu obtenir la certification ISO 27 001 seuls. Nous sommes autonomes sur de nombreux sujets et sommes labellisés ExpertCyber. Toutefois, cet accompagnement d’Almond était nécessaire et nous a permis de nous outiller correctement pour atteindre notre objectif.

Quels ont été l’apport et la valeur ajoutée d’Almond dans le projet ?

Nous avons été entourés de personnes très compétentes à la fois pour l’accompagnement à la formation, pour la mise en place de notre SMSI et également pour la partie audit. Cet appui humain a été très confortable car je n’ai pas eu à chercher ces compétences dans d’autres sociétés. Par ailleurs, le mode de fonctionnement d’Almond est pertinent et je pense qu’il faut continuer de la sorte : il y a un interlocuteur bien déterminé, ce qui évite la déperdition de l’information. Nous avons vraiment apprécié la qualité de nos échanges, le projet a été une réussite et nous entretenons de solides rapports de confiance.

Comment envisagez-vous le maintien et la capitalisation sur cette certification ? Quel a été votre bilan opportunités /contraintes ?

Nous souhaitons étendre cette certification à d’autres activités. Pour le moment, nous travaillons sur le maintien et l’extension du périmètre viendra dans un second temps.

Pouvez-vous nous partager une expérience ?

Nous avons subi une attaque de phishing en février 2020, quatre mille personnes ont été touchées parmi nos clients dont certains grands comptes. Cet épisode a été très éprouvant et nous avons été largement mobilisés durant deux semaines pour gérer cette crise. Le fait d’avoir déjà abordé la partie du RGPD sur les Violations de données, nous a été d’un grand secours : nous savions qui appeler ; comment réagir et combien de temps nous avions pour gérer la situation. De plus, nous avions participé à un atelier chez Almond sur la gestion de crise qui nous a permis de savoir réagir et d’adopter les bons process. Ainsi, j’ai pu monter la cellule de gestion de crise, déposer une main courante ou encore réaliser la communication client.

Lorsque cela s’est produit, Joël s’est rendu disponible et nous a aidés. Cela a été une véritable prise de conscience sur les enjeux de l’ISO. L’organisation et la documentation nous ont permis de savoir comment réagir et gérer cette crise. Rétrospectivement, cette attaque de phishing nous a permis de tirer de nombreux enseignements, nous en sommes ressortis grandis. Nous avons ainsi rédigé le protocole de gestion de crise et la partie plan de continuité sera complétée courant mars, par un exercice pratique le plus pragmatique possible : arrêter un data center.

Ainsi, au-delà des opportunités commerciales que génère la certification ISO et la charge de travail qu’elle engendre, il y a ces effets positifs à prendre en compte dans le projet global.

Bruno MENEUVRIER

Bruno MENEUVRIER

RSSI d’Aviti

Joël RAMAT

Manager Governance, Risks & Compliance

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Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année hautes en couleur et à l’année prochaine pour une année 2025 exaltante ! 🎉

🎁 Merci à tous pour votre participation au quiz de l’avent, nous contacterons le gagnant très prochainement.

🎅 Chez Almond, l’esprit festif des fêtes de fin d’année est arrivé en avance !

Nos collaborateurs ont profité d’une soirée chaleureuse et joyeuse dans l’un des restaurants les plus spectaculaires de Paris, Le Cirque avec un cocktail dinatoire, des surprises et un Secret Santa.

Et un peu plus de magie de Noël ? Almond a également ouvert ses portes aux familles de nos collaborateurs pour une après-midi conviviale autour de l’arbre de Noël. Les enfants ont été captivés par des contes enchantés, de 1001 contes Constance Felix et ont savouré un goûter délicieux avec des chocolats chauds préparés par les Empotés. Le Père Noël a distribué des coloriages géants et des cadeaux pour le plus grand bonheur des enfants 🎁

Jour 23 |

Jour 22 | Laquelle de ces menaces n’est pas un cryptoransomware ?

  • Réponse 1 : Lockbit3
  • Réponse 2 : Phobos
  • Réponse 3 : NotPetya
  • Réponse 4 : WannaCry

Laïus explicatif : Bien que NotPetya ressemble à un ransomware, il s’agit en réalité d’un wiper. Ce malware rend indisponible les fichiers de la victime, mais ne fournit aucun moyen de les déchiffrer, même après le paiement de la rançon. L’objectif principal de NotPetya n’est pas l’extorsion financière, mais la destruction de données.
En cas d’incident, voici les coordonnées de notre CERT : [email protected] +33 (0)1 83 75 36 94

Jour 21 | Vous dialoguez via votre terminal avec un service distant et vous vous rendez compte qu'il contient un stack-based overflow. Vous cherchez à l'exploiter à l'aveugle et trouvez finalement l'offset de l'adresse de retour, après avoir contourné les éventuelles protections. Vous cherchez maintenant un stop gadget pour continuer votre exploitation. Quelle est son utilité :

  • Réponse 1 : interrompre à la demande le flux d’exécution du binaire distant le temps de l’exploitation
  • Réponse 2 : obtenir une exécution fiable et maîtrisée avec un comportement reproductible
  • Réponse 3 : pouvoir mettre en pause le binaire temporairement pendant l’envoi de la payload
  • Réponse 4 : pouvoir stopper proprement le binaire afin d’éviter un éventuel crash à la fin de l’exploitation

Laïus explicatif : L’exploitation se déroulant en aveugle, il est nécessaire de trouver une adresse permettant d’obtenir un comportement particulier et reproductible à chaque exécution, comme l’affichage du texte « Bye ». Si une telle adresse est trouvée, elle correspond au stop gadget. Il permettra donc de continuer l’exploitation et de valider ou invalider nos déductions lors de l’exécution du binaire.

Jour 20 | Le terme "spam" pour désigner les messages indésirables provient initialement

  • Réponse 1 : D’une marque de jambon en boîte
  • Réponse 2 : D’un acronyme signifiant « Stupid Pointless Annoying Messages »
  • Réponse 3 : D’un sketch des Monty Python
  • Réponse 4 : D’un code utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale

Laïus explicatif : Ce mot, à l’origine un acronyme de : SPiced hAM (du jambon épicé en boîte vendue par une entreprise américaine), est repris en masse, pour brouiller la conversation, dans un sketch des Monty Python.

Jour 19 | L’acronyme PACS désigne  :

A. Un format permettant la visualisation des images dans l’imagerie médicale

B. Un système d’archivage et de communication d’images dans l’imagerie médicale

C. Un prestataire d’audit et de conseil en cybersécurité

D. Un pacte civil de solidarité

  • Réponse 1 : L’ensemble des réponses
  • Réponse 2 : Réponses C et D
  • Réponse 3 : Réponses B, C et D
  • Réponse 4 : Réponses A, C et D

Laïus explicatif :

Un PACS, dans le secteur de l’imagerie médicale, désigne effectivement un système (et non un format) signifiant « Picturing Archiving and Communication System » permettant de gérer les images médicales grâce à des fonctions d’archivage.

De plus, depuis septembre, l’ANSSI a publié un référentiel d’exigences qui permet aux commanditaires de prestations de sécurité de bénéficier de garanties sur les compétences des prestataires, sur le processus d’accompagnement et de conseil, ainsi que sur la sécurité des systèmes d’information associés. Ce référentiel vise à reconnaître officiellement les prestataires en tant que « Prestataires d’accompagnement et de conseil en sécurité ».
Enfin, en France, le PACS désigne aussi une forme d’union civile dénommée Pacs.

Jour 18 | En quelle année l'ANSSI prévoit de ne plus recommander l'utilisation de certains algorithmes de chiffrement classiques en raison de l'augmentation de la puissance de calcul des ordinateurs classiques et de la menace posée par les ordinateurs quantiques ?

  • Réponse 1 : 2026
  • Réponse 2 : 2030
  • Réponse 3 : 2035
  • Réponse 4 : 2050

Laïus explicatif : Dans son dernier avis sur la migration vers la cryptographie post quantique, paru en janvier 2024, l’ANSSI encourage tous les éditeurs à mettre en œuvre dès à présent une hybridation entre la cryptographie standard et la cryptographie post-quantique (pour les produits qui doivent protéger des informations après 2030) et recommande d’utiliser en priorité la cryptographie post-quantique à partir de 2030.  

Jour 17 | Quelle est la dernière course à laquelle j’ai participé ?

  • Réponse 1 : Le Vendée Globe
  • Réponse 2 : National Figaro 3 en équipage
  • Réponse 3 : La Solitaire du Figaro Paprec
  • Réponse 4 : Le Havre Allmercup

Laïus explicatif : Le National Figaro 2024 s’est déroulé du 4 au 6 octobre dernier à Lorient. Thomas et son équipe sont arrivés en 2e position ! Cette course clôture ainsi la saison 2024 sur le circuit Figaro. 

  • Réponse 1 : Aetheris

  • Réponse 2 : Venopie

  • Réponse 3 : Lumidus

  • Réponse 4 : Pandama

Laïus explicatif : Au sein de la plateforme d’attaque – défense M&NTIS, le scénario Pandama propose une kill chain dont l’impact, après compromission du contrôleur de domaine, permet de déployer, par GPO, une charge utile effaçant les données présentes sur les systèmes de fichiers du SI simulé.

Pour rappel, basé sur les technologies d’émulation d’adversaire et de Cyber Range, M&NTIS permet d’exécuter des campagnes d’attaques réalistes afin de challenger dans un environnement immersif les procédures et l’expertise des équipes SOC et CERT. M&NTIS répond ainsi aux enjeux d’amélioration continue de la défense.

Jour 15 | Quel type de menace ne fait pas parti de l’insider threat?

  • Réponse 1 : Malicious
  • Réponse 2 : Ransomware group
  • Réponse 3 : Negligent
  • Réponse 4 : Vendors

Laïus explicatif : Almond a proposé une étude sur la menace interne qui décrit chaque type d’insider. Les groupes de ransomware sont externes à l’entreprise mais peuvent recruter des employées pour récupérer des accès valides et compromettre l’entreprise. Retrouvez l’étude ici.

Jour 14 | Selon vous, quelle proportion des cyberattaques réussies sont liées à une erreur humaine ?

  • Réponse 1 : 40%

  • Réponse 2 : 100%

  • Réponse 3 : 70%

  • Réponse 4 : 90%

Laïus explicatif : 90% des cyberattaques trouvent leur origine dans une erreur humaine. L’erreur humaine en cybersécurité englobe toutes les actions, conscientes ou non, qui exposent les systèmes et les données à des menaces. Cela inclut des gestes apparemment innocents, comme le fait de :

  • Cliquer sur les liens malveillants
  • Utiliser des mots de passe faibles ou partagés
  • Partager des informations sensibles
  • Négliger la mise à jour des logiciels et systèmes
  • Commettre une erreur de configuration ou mal administrer les accès
  • Utiliser des clés USB non sécurisées ou prévenant de sources inconnues

Jour 13 | Almond & Amossys sont présents en France et à l’international pour garantir proximité et réactivité grâce à nos services 24/7. Dans quels pays se trouvent nos équipes ?

  • Réponse 1 : FRA – CHE – AUS – JPN

  • Réponse 2 : FRA – CAN – CHE – KOR

  • Réponse 3 : FRA – AUS – CAN – GBR

  • Réponse 4 : FRA – BEL – ITA – USA

Jour 12 | Challenge OSINT

Val Thorens

Laïus explicatif : Depuis plusieurs années consécutives, notre CSE organise des séjours à Val Thorens pour profiter des sports d’hiver. Que l’on aime dévaler les pistes de ski à toute allure, tenter l’aventure en prenant des cours d’initiation ou simplement déguster une raclette après une randonnée raquette et un passage à la piscine et au sauna, ce séjour est l’occasion de partager des moments convivaux avec ses collègues ! TIC, TAC, le prochain séjour ski approche à grands pas !

Jour 11 | Parmi ces propositions, quelle technique Mitre Atta&ck est la plus utilisée par les attaquants ?

  • Réponse 1 : OS Credential Dumping
  • Réponse 2 : Valid Account
  • Réponse 3 : Impair Defenses
  • Réponse 4 : Remote services

Laïus explicatif : L’achat ou la récupération de comptes valides sont de plus en plus commun. Certains cybercriminels appelés Initial Access Broker se spécialisent dans la compromission de victimes dans le but de récupérer des identifiants valides qui seront ensuite vendus à d’autres cybercriminels comme les groupes de ransomware.

Jour 10 | Parmi ces structures de données de la mémoire dans Windows, quelle est celle qui permet de lister les processus en cours d’exécution ?

  • Réponse 1 : EPROCESS
  • Réponse 2 : Kernel Debugger Data Block (KDBG)
  • Réponse 3 : Kernel Processor Control Region (KPCR)
  • Réponse 4 : Process Environment Block (PEB)

Laïus explicatif : La structure EPROCESS (Executive Process) est utilisée par Windows pour gérer chaque processus en cours d’exécution. Elle contient des informations essentielles comme l’identifiant du processus (PID), l’état, les threads associés, et d’autres données nécessaires au système pour suivre les processus actifs. En analysant les structures EPROCESS, on peut lister les processus actuellement en mémoire. Le PEB est lié à chaque processus de manière individuelle. Enfin le KPCR est nécessaire pour trouver l’adresse du KDB qui à son tour permettra de pointer vers le EPROCESS.  

Jour 9 | Quel est le problème si la suite cryptographique TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 est utilisée avec l'extension encrypt_then_mac pour la sécurité d'une communication TLS ?

  • Réponse 1 : L’algorithme de chiffrement est trop faible

  • Réponse 2 : L’intégrité de la communication n’est pas assurée

  • Réponse 3 : Il n’y a pas la propriété de confidentialité persistante (Perfect Forward Secrecy)

  • Réponse 4 : Le serveur n’est pas correctement authentifié

Laïus explicatif : La bonne réponse est le manque de confidentialité persistante.

La suite TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 utilise la clé publique RSA du serveur pour chiffrer le secret partagé utilisé pour sécuriser les échanges de la session TLS : en cas de compromission de la clé privée du serveur, l’ensemble des échanges des sessions passées peuvent être déchiffrés par un attaquant.
La confidentialité persistante (connue sous le nom de Perfect Forward Secrecy en anglais) consiste en l’utilisation d’un échange Diffie-Hellman éphémère pour négocier le secret partagé, sans utilisation de la clé RSA du serveur.

Jour 8 | Quel est l'avantage d'utiliser un outil de couverture de code lors d'une session de fuzzing ?

  • Réponse 1 : Réduire le temps de fuzzing en optimisant certaines instructions assembleur.

  • Réponse 2 : Utiliser la technique de « pré-chauffage » du harnais (« warming code attack »).

  • Réponse 3 : Pouvoir analyser facilement les sections de code atteintes par le fuzzer.

  • Réponse 4 : Ne pas prendre en compte les vulnérabilités de type use-after-free.

Laïus explicatif : Les outils de couverture de code (“code coverage” en anglais) permettent de savoir avec précision quelles lignes de code d’un programme qui ont réellement été exécutées. Lors d’une session de “fuzzing”, ces outils peuvent aider l’analyste à savoir si les fonctions ciblées ont été atteintes par le fuzzer. Cette technique a notamment été utilisée par un membre de l’équipe Offsec pour trouver une vulnérabilité dans une bibliothèque open-source (voir notre article de blog)

Jour 7 | Quelle est la principale éthique qui doit être prise en compte dans le développement de l’Intelligence Artificielle ?

  • Réponse 1 : L’équité et la non-discrimination

  • Réponse 2 : La transparence des algorithmes utilisés

  • Réponse 3 : La sécurité et la confidentialité des données

  • Réponse 4 : Toutes les réponses

Laïus explicatif : L’équité et la non-discrimination sont des principes fondamentaux dans le développement de l’IA. Les systèmes d’IA doivent être conçus pour éviter les biais et assurer qu’ils ne favorisent pas des groupes spécifiques au détriment d’autres, afin de garantir un traitement juste et égal pour tous les utilisateurs. La transparence des algorithmes est cruciale. Les utilisateurs doivent comprendre comment les décisions sont prises par l’IA, ce qui inclut la possibilité d’expliquer les résultats ou actions générés par un système d’intelligence artificielle, afin d’éviter des décisions opaques ou injustes. La sécurité et la confidentialité des données sont enfin des préoccupations majeures lorsque l’on développe des systèmes d’IA, car ces technologies peuvent collecter et traiter des informations sensibles, ce qui soulève des questions sur la protection des données personnelles et la vie privée.

Jour 6 | Selon vous, en moyenne combien de ransomware ont eu lieu par jour en 2023 dans le monde ?

  • Réponse 1 : 1 par jour

  • Réponse 2 : 100 par jour

  • Réponse 3 : 30 par jour

  • Réponse 4 : 12 par jour

Laïus explicatif : En moyenne 12 attaques ransomware ont été signalées par jour par des victimes dans le monde en 2023 selon les chiffres d’Almond. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre Threat Landscape.

Jour 5 | Challenge de stéganographie

Réponse : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI, ANJ, Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company et Swift

Etape 1 : Observer l’image, trouver 3 logos cachés (Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company & Swift) et une indication pour chercher dans les métadonnées du fichier. 

Etape 2 : Challenge de stéganographie

En lançant dans son terminal un des outils les plus courants, « binwalk », on trouve une image JPEG dans le PDF. En extrayant les données grâce au même outil et en renommant le fichier en .jpeg, on voit apparaitre une image cachée. Ensuite, en utilisant « steghide », on peut extraire le fichier avec le mot de passe « Almond ». Ce fichier contient une suite de caractère encodée en base64. En la déchiffrant, on obtient les quatre autres certifications : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI et ANJ. 

Jour 4 | Concernant les accompagnements de la nouvelle qualification PACS de l’ANSSI, sur la portée Sécurité des Architectures, quels sont les domaines qui font partie du périmètre possible d’un accompagnement ?

  • Réponse 1 : la sécurité réseau, l’authentification, et l’administration du SI

  • Réponse 2 : la sécurité réseau, la sécurité système, et les mécanismes de chiffrement

  • Réponse 3 : l’administration du SI, le cloisonnement, les sauvegardes, et la stratégie de détection/réponse

  • Réponse 4 : tous ces sujets et plus encore

  • Laïus explicatif : Le référentiel PACS, sur la portée Sécurité des Architectures, porte bien sur tous les sujets liés de près ou de loin aux infrastructures du SI. La liste n’est pas exhaustive et est à adapter à chaque prestation d’accompagnement suivant le périmètre d’intervention. Dans le référentiel, l’ANSSI propose une liste de sujets à adresser dans un rapport PACS page 28 et 29.

    https://cyber.gouv.fr/sites/default/files/document/PACS_referentiel-exigences_v1.0.pdf

Jour 3 | Quel référentiel permet la certification de produits de sécurité ?

  • Réponse 1 : NIS2

  • Réponse 2 : Critères Communs

  • Réponse 3 : PASSI

  • Réponse 4 : ISO27001

Laïus explicatif : Le schéma Critères Communs est un ensemble de normes et méthodologies permettant de cadrer les moyens utilisés pour évaluer, de manière impartiale, la sécurité d’un produit de sécurité (logiciel ou matériel). Ce schéma est reconnu internationalement au travers de plusieurs accords (SOG-IS, CCRA et prochainement EUCC).

Le référentiel PASSI permet la qualification, par l’ANSSI, des prestataires d’audit de la sécurité des SI. ISO27001 est la norme décrivant les bonnes pratiques à suivre dans la mise en place d’un SMSI. Enfin, NIS2 est une directive visant à harmoniser et à renforcer la cybersécurité du marché européen.

Jour 2 | Quel est l’artefact forensique qui permet de prouver une exécution d’un programme sous Windows ?

  • Réponse 1 : JumpList

  • Réponse 2 : ShimCache

  • Réponse 3 : $MFT

  • Réponse 4 : Prefetch

Laïus explicatif : Le Prefetch est un artefact spécifique à Windows qui optimise le chargement des programmes. Lorsqu’un programme est exécuté pour la première fois, Windows crée un fichier dans le dossier C:\Windows\Prefetch, qui contient des informations sur le programme et les ressources qu’il a utilisées. Ces fichiers incluent également des horodatages correspondant à la première et aux dernières exécutions. L’existence d’un fichier Prefetch (.pf) pour un programme est une preuve solide qu’il a été exécuté. C’est l’un des artefacts forensiques les plus fiables pour prouver l’exécution d’un programme.

Jour 1 | Quel texte européen permettra qu’à partir de fin 2027, tous les produits vendus dans l’UE et comprenant des composants numériques seront exempts de vulnérabilités et maintenus pendant tout leur cycle de vie ? #DigitalTrust

  • Réponse 1 : Le Cyber Security Act
  • Réponse 2 : Le Cyber Resilience Act
  • Réponse 3 : La Directive REC
  • Réponse 4 : La Directive NIS2 

Laïus explicatif : Le Cyber Resilience Act, qui a été publié ces derniers jours au Journal Officiel de l’Union Européenne est entré en vigueur le 10 décembre 2024. A compter de cette date, les fabricants et éditeurs doivent adapter leur processus pour pouvoir continuer à vendre des produits au sein de l’UE après le 10/12/2027.

EU Cyber Resilience Act | Shaping Europe’s digital future