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21/10/2021

Actualité

Interview de Camille, Consultante Infrastructure Security

Camille AUBRET

Consultante Infrastructure Security

Découvrez l’interview de Camille, ancienne stagiaire et maintenant en CDI en tant que Consultante Junior Infrastructure Security chez Almond.

Qui es-tu ?

Je viens de finir mes études d’ingénieur informatique à l’école CESI à Saint Nazaire. Plusieurs expériences de stage au cours des 5 années d’école m’ont amenée à me spécialiser dans la cybersécurité.

À travers ces stages, j’ai pu me confronter à de nombreuses problématiques dans le domaine de la sécurité informatique : failles sur les sites web, design de produit de sécurité, cartographie et conseil pour une architecture SI sécurisée… La cyber m’a toujours intéressée et au vu du développement de l’informatique, c’est un sujet qui restera encore longtemps d’actualité.

Ces différentes expériences m’ont permis de préciser mon projet professionnel : conseiller et accompagner les entreprises dans leur implémentation de la sécurité informatique. C’est dans ce contexte que j’ai effectué mon projet de fin d’étude chez Almond.

Quelles ont été tes missions au cours de ton stage ?

La mission principale de mon projet de fin d’étude était d’étudier les solutions de Cloud Access Security Brokers (CASB). Ce sont des solutions qui permettent aux entreprises de conserver de la visibilité et de sécuriser leurs données, même dans les applications Cloud. Tout d’abord, il était nécessaire de mieux comprendre cette technologie et ses fonctionnalités mais aussi son marché et les enjeux auxquels elle répond. Une fois cette étude réalisée, j’ai pu contacter des éditeurs de CASB (judicieusement sélectionnés) et réaliser un POC de leur solution afin de les comparer. J’ai donc récréé un environnement de test similaire au SI d’une entreprise et à l’aide d’un sondage en interne, j’ai pu recueillir les attentes des entreprises pour la sécurité dans le Cloud. Le but de ce projet était de constituer une base de connaissances sur la technologie et de venir ainsi consolider l’expertise des consultants sur la sécurité dans le Cloud. Sur la fin de mon stage, j’ai aussi eu l’opportunité de travailler sur l’automatisation d’audit SSI et ainsi d’étudier les différentes méthodes d’audit et les périmètres de la SSI. Cela m’a vraiment permis d’élargir ma vision de la sécurité informatique.

Ton intégration s’est-elle bien déroulée ?

Très sincèrement, oui. J’ai débuté mon stage en février 2021, autrement dit le télétravail était encore largement privilégié pour beaucoup d’entreprises, ce qui peut être compliqué lorsqu’on commence dans une nouvelle entreprise. Néanmoins, dès le premier jour, j’ai eu l’occasion découvrir les locaux à Sèvres et de rencontrer mon tuteur ainsi que quelques collaborateurs. Cela a permis de créer directement un premier contact. Ensuite, nous avons constitué un groupe sur Teams avec les deux autres stagiaires présents à mon arrivée et avons décidé de venir les lundis dans les locaux afin de créer des contacts et de rencontrer les autres collaborateurs. Au fur et à mesure de l’arrivée des nouveaux stagiaires, le groupe grandissait et nous permettait de garder le contact, même en télétravail. Rapidement, des évènements à distance (soirées jeux/Scribblio, blindtests, café et apéro d’équipe) se sont organisés et m’ont permis de rencontrer les autres consultants du groupe, dans un cadre plus détente. Avec le retour en présentiel, je rencontre enfin physiquement les collaborateurs avec qui j’avais eu l’occasion d’échanger virtuellement.

Quel suivi as-tu eu lors de ton stage ?

Sur les deux premiers mois, avec mon tuteur, nous avons établi de faire une réunion tous les deux jours afin de bien cadrer le stage et de discuter ensemble des prochaines étapes pour la semaine. Ensuite, une fois le rythme pris, les réunions sont devenues hebdomadaires, cadence qui nous convenait tous les deux.

Plusieurs jalons ont été pensés dès le début du stage : un point à deux semaines avec les Teams Leaders de la BU infra sec pour présenter la direction prise sur le sujet et cadrer ensemble les objectifs. Un second point avec les mêmes personnes ainsi que le recruteur est prévu un mois après le début du stage. L’objectif est d’y présenter le sujet plus en détail cette fois-ci, il marque souvent la scission entre la partie théorique et le POC.

Dans la foulée, une réunion avec le recruteur est planifiée. Cela permet de faire un premier point sur l’intégration au sein de l’entreprise, de comprendre comment se déroule le stage et quelles sont les possibilités pour la suite.

Puis vient le point à 3 mois. Le public du point à 1 mois revient et se trouve compléter des membres de la direction du groupe. En fonction de l’avancement du sujet, le but est de présenter les premières conclusions.

Ces points sont très structurants pour le stage et servent de préparation pour la soutenance de stage mais aussi pour les présentations clients que l’on peut faire en tant que consultant.

Juges-tu que ton stage a été un succès ?

Oui, je suis montée en compétences sur un pan de la sécurité que je ne connaissais que trop peu. Je n’ai pas pu finir le test d’un des éditeurs mais l’objectif d’effectuer plus de 150 scénarios sur trois solutions était déjà ambitieux. Alors je suis ravie d’avoir pu réaliser ce projet mais aussi participer à d’autres lors de mon stage.

Maintenant, je passe en CDI donc peut-être que sur une période d’inter-contrat, j’aurais l’occasion de poursuivre les tests sur la troisième solution pour compléter l’étude.

Qu’est-ce qui t’attend pour la suite ?

J’ai commencé une mission sur la DLP (Data Loss Prevention) et le CASB au sein d’une banque, que je poursuivrais au début de mon CDI. Les solutions sont déjà en place depuis quelques mois maintenant mais le tout est d’apporter de l’aide sur la partie RUN (traitement des alertes et des incidents DLP). Quant au BUILD, je viens mettre en pratique dans un cas réel, les connaissances que j’ai accumulées sur le CASB. Nous intégrons ainsi de nouvelles données à détecter et à suivre, de nouvelles règles ainsi que l’amélioration des règles existantes.

L’étape d’après est de présenter aux autres consultants du groupe mes travaux sur le CASB afin de partager ce que j’ai appris. Cela va sûrement passer par la réalisation d’un tech & talk.

Un dernier mot pour les futurs stagiaires Almond ?

Honnêtement, ce stage a été une super expérience et je suis ravie de la poursuivre en CDI ! Almond est une entreprise où il fait bon travailler. Le partage de connaissances et la bonne intégration des nouveaux arrivants font partie des valeurs clés et cela se ressent au quotidien. Si vous êtes une personne ouverte, avide d’apprendre et de partager, Almond est fait pour vous alors n’hésitez pas à nous rejoindre.

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Jour 5 : CTF #1 de l'avent

On complexifie le jeu pour ce jour #5 ! Notre équipe CERT vous propose aujourd’hui un petit challenge CTF à résoudre avant demain matin ! 

Retrouvez le challenge ici !

Jour 4 : Quel type d'attaque peut être qualifié de "triple extorsion" ?

  • Réponse 1 : Une attaque par ransomware
  • Réponse 2 : Une attaque par hameçonnage
  • Réponse 3 : Une attaque par déni de service
  • Réponse 4 : Une attaque par empoisonnement du cache DNS

Laïus explicatif : Le ransomware à triple extorsion est comme son nom l’indique une attaque durant laquelle les cybercriminels menacent de trois façons différentes leur victime.

  1. L’attaquant va demander une rançon à la victime pour qu’il puisse récupérer/déchiffrer ses données
  2. L’attaquant va demander une rançon pour ne pas publier / divulguer les données exfiltrées, il peut aussi demander une rançon pour un délai supplémentaire avant divulgation (retarder le compte à rebours)
  3. L’attaquant va mettre la pression à la victime pour augmenter les chances de paiement de la rançon via des attaques de type DDoS ou des appels téléphoniques, enfin il peut aussi demander des rançons aux victimes collatérales, dont les données auraient fuité indirectement dans l’attaque

Ce type d’attaque permet aux attaquants de maximiser le gain financier pour chaque victime, le ransomware étant déjà l’une des attaques les plus lucratives, il convient d’anticiper ce scénario et de s’en protéger convenablement.

Jour 3 : Parmi ces quatre choix, lequel définit le mieux ce qu’est l’ISO 27001 ?

  • Réponse 1 : Un standard listant un ensemble d’exigences relatives à la sécurité des systèmes informatiques d’une entreprise
  • Réponse 2 : Une norme listant un ensemble de bonnes pratiques permettant d’optimiser la cybersécurité au sein d’une l’entreprise
  • Réponse 3 : Une norme listant un ensemble d’exigences relatives à la sécurité des informations nécessaires à une entreprise
  • Réponse 4 : Un standard listant un ensemble de méthodes pour optimiser les pratiques relatives à la sécurité des informations utilisées par une entreprise

Laïus explicatif : L’ISO 27001 est une norme internationale, dont les entreprises peuvent se prévaloir en se faisant certifier par un organisme indépendant ; elle contient un ensemble d’exigences que chaque entreprise, quels que soient sa taille et son domaine d’activité, doit impérativement appliquer pour obtenir sa certification ; ses exigences constituent donc le référentiel des audits de certification. A ne pas confondre avec la norme ISO 27002 qui est constituée de recommandations, basées sur les bonnes pratiques internationales, permettant d’aider une entreprise à appliquer les exigences de la norme ISO 27001 (donc norme qui ne donne pas lieu à une certification).

Les exigences de la norme ISO 27001 portent sur les informations nécessaires à une entreprise, recueillies et/ou traitées, quel que soit son support, électronique, papier et oral.

Les trois critères de sécurité retenus par la norme ISO 27001 sont la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des informations. Tout événement, qu’il soit d’origine environnementale ou humaine, intentionnelle ou involontaire, impactant un de ces trois critères, relève de cette norme.

Jour 2 : Qu'est-ce qu'une attaque DDoS?

  • Réponse 1 : Un logiciel espion qui enregistre ce qu’écrit un utilisateur
  • Réponse 2 : Un procédé visant à perturber l’accès à un site ou une application
  • Réponse 3 : Un virus informatique qui chiffre l’OS de votre ordinateur en échange d’une rançon
  • Réponse 4 : Une attaque Informatique visant à détermine votre mot de passe en testant un grand nombre de possibilité

Laïus explicatif : Une attaque DDoS ou « Distributed Denial of Service » est une attaque visant à rendre indisponible un site en le submergeant de requêtes provenant de multiples sources. Dans le cas où toutes les requêtes proviennent de la même source, on parle simplement d’attaque DoS (« Denial of Service »), ou « par déni de service ».

Jour 1 : Qu'est-ce que DORA?

  • Réponse 1 : Une jeune exploratrice bilingue
  • Réponse 2 : Un protocole de communication décrit dans le RFC 9364
  • Réponse 3 : Une organisation internationale de régulation de la cybersécurité
  • Réponse 4 : Un règlement qui s’applique aux entités financières et aux tiers prestataires de services informatiques

Laïus explicatif : DORA ou Digital Operational Resilience Act est un règlement européen publié en 2022 et en vigueur depuis janvier 2023. Le règlement traite de la résilience opérationnelle numérique du secteur financier. Il est applicable aux entités financières comme les banques, assurances, entreprises d’investissement, les établissements de paiement, etc. mais également aux tiers prestataires de services informatiques. Les entreprises concernées ont deux ans pour se mettre en conformité. Ils devront donc l’être en 2025 !

Le pilier relatif à la gestion des risques liés aux prestataires tiers de services TIC apparait comme l’un des plus difficile à mettre en place et à maintenir dans le temps pour les entreprises concernées. En quelques mots, les entreprises devront considérer ces risques comme faisant partie intégrante du risque lié aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et notamment le risque de concentration, au niveau de l’entreprise mais également au niveau de l’ensemble du secteur financier européen. En effet, les autorités devront analyser ce risque en analysant les registres tenus et communiqués par les entreprises concernées par DORA et qui recense notamment la liste des tiers prestataires de services TIC avec lesquelles les entités financières conclues des contrats.

Pour plus d’informations, consultez notre avis d’expert sur le sujet : https://almond.eu/cybersecurity-insights/explorons-dora/