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04/05/2023

Cybersecurity Insights

La Directive Network & Information Security Version 2.0 : où en est-on ?

Après quelques rappels de la directive NIS 1, l’article présentera les évolutions attendues avec l’adoption de la directive NIS 2 et sa date d’entrée en vigueur. Pour les entités concernées par la directive, nous aborderons également les sujets de l’accompagnement et de la communication par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’informations (ANSSI). Puis, nous verrons comment Almond peut aider les entités à se préparer à la transposition de NIS 2 dans le droit national.

En juin 2016, le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne adoptaient la Directive Network and Information System Security (NIS), une première série de mesures pour garantir la cybersécurité du marché européen. Pour commencer, quelques rappels et un bilan sur NIS version 1.0 (NIS 1) :

Face à l’exposition accrue de l’Europe aux cybermenaces, le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne ont adopté, en juin 2016, le premier texte législatif à l’échelle de l’Union Européenne sur la cybersécurité : la directive Network and Information Security. Cette directive, qui visait in fine à participer au renforcement de la résilience du marché commun, avait pour objectif d’augmenter le niveau de cybersécurité des acteurs majeurs de dix secteurs stratégiques et de contribuer à atteindre un niveau élevé commun de sécurité des réseaux et des systèmes d’information dans l’ensemble de l’Union Européenne.

Malgré des réalisations notables et l’impact positif de la directive NIS 1, les règles existantes ont été mises à jour en raison de la numérisation, de l’interconnexion des pays européens et de l’augmentation du nombre d’activités malveillantes dans l’espace cyber. C’est pourquoi, la Commission européenne a proposé la révision de la directive NIS 1 en décembre 2020. Un accord politique entre le Parlement européen et le Conseil européen a été conclu le 13 mai 2022. La directive 2022/2555 a été publiée le 14 décembre 2022. La nouvelle version de la directive entrera en vigueur en janvier 2023 avant transposition par les Etats Membres.   

Quelles sont les évolutions attendues avec l’adoption de la directive NIS version 2.0 (NIS 2) ?

A l’échelle nationale, NIS 2 s’appliquera à des milliers d’entités d’une vingtaine de secteurs dont certains comportent des sous-secteurs. Les administrations de toutes les tailles et des entreprises allant des PME aux groupes du CAC 40 seront concernées. Les principales évolutions de la nouvelle directive sont les suivantes :

Elargissement du champ d’application des règles de la directive

  • La directive NIS 2 couvre désormais des acteurs de nouveaux secteurs critiques pour l’économie et la société comme les fournisseurs de services publics de communications électroniques, de services numériques, de gestion des eaux usées et des déchets, la fabrication de produits critiques, les services postaux et de courrier et l’administration publique. Le secteur de la santé s’étend désormais aux fabricants de dispositifs médicaux.
  • La proposition supprime la distinction entre les opérateurs de services essentiels (OSE) et les fournisseurs de services numériques (FSN). Désormais, les entreprises des secteurs critiques sont divisées en deux typologies : les entités essentielles et les entités importantes selon leur taille et la criticité de leur activité. La répartition des secteurs entre entités essentielles ou importantes est disponible en Annexes 1 et 2 de la directive NIS 2 et récapitulée à la fin de cet article. Les petites et microentreprises ne sont pas dans le champ d’application de la directive sauf exception (cf. Article 2). Les entités essentielles sont soumises à des règles plus complètes et strictes que les entités importantes.
  • Le processus de désignation des opérateurs de services essentiels par les Etats membres est supprimé. Les entreprises de taille moyenne ou les grands comptes appartenant à un secteur critique retenu par la Commission sont automatiquement classés comme entité essentielle ou entité importante. Chaque pays membre pourra également désigner des petites et microentreprises comme « essentielles » ou « importantes » selon des critères de sélection définis à l’article 2. Ces critères sont toutefois ouverts à l’interprétation des Etats. Par exemple, si « l’entité est critique en raison de son importance spécifique au niveau régional ou national pour le secteur ou le type de service en question, ou pour d’autres secteurs interdépendants dans l’État membre ». Ces entités devront cependant faire partie d’un des secteurs identifiés à l’Annexe 1 ou 2.

Renforcement des exigences de cybersécurité imposées aux entreprises

  • Traite de la sécurité des chaînes d’approvisionnement et des relations avec les fournisseurs ;
  • Introduit la responsabilité de la Direction des opérateurs en cas de non-respect des obligations de cybersécurité ;
  • Systématise les obligations de déclaration des failles informatiquesdans l’article 1 ;
  • Contribue au renforcement de la confiance et à la promotion d’une coopération opérationnelle rapide et effective entre les Etats membres grâce à l’établissement d’un réseau des CSIRT nationaux dans l’article 13 ;
  • Instaure des mesures de surveillance plus strictes des opérateurs par les autorités nationales (audits réguliers, contrôles sur site, demandes d’informations, collecte de preuves) ;
  • Renforce son régime de sanctions pour les États membres. Comparable à celui du RGPD, le mécanisme de sanction pourra se fonder sur un pourcentage du chiffre d’affaires mondial de l’entité concernée selon les infractions. Des pénalités financières pour l’entreprise à laquelle appartient l’entité essentielle ou importante seront applicables. Le montant maximal de ces sanctions, décidé par chaque Etat membre, peut monter jusqu’à 10 millions d’euros ou 2% du chiffre d’affaires mondial annuel ;
  • Contribue à accroître le partage d’informations et la coopération en matière de gestion des crises cybernétiques aux niveaux national et européen.

Quand est-ce que la directive NIS 2 entrera en vigueur ?

La directive NIS 2 est entrée en vigueur le 16 janvier 2023. Les États membres disposent de 21 mois à partir de cette date pour transposer ses mesures en droit national, soit jusqu’en octobre 2024. Certaines exigences devront s’appliquer directement. D’autres seront soumises à un délai de mise en conformité.

A quel accompagnement et à quelle communication de l’ANSSI peuvent s’attendre les entités concernées par la NIS 2 ?

Pour mémoire, en 2018, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’informations (ANSSI) a participé à la transposition de la directive NIS 1 à l’échelle nationale en capitalisant sur les acquis de la Loi de programmation militaire dont les 20 règles de sécurité convergent avec les 23 règles de la directive NIS 1.

L’ANSSI mènera des actions de sensibilisation et communiquera sur la directive NIS 2 tout au long de la transposition à l’échelle nationale :

  • Dès le premier semestre 2023, l’ANSSI proposera une réunion d’informations aux entités concernées.
  • L’ANSSI a annoncé lors de l’édition 2023 du Forum International de la Cybersécurité (FIC) :
    • Qu’elle entamera, au second semestre 2023, une étape de co-construction avec les opérateurs pour atteindre un équilibre entre exigences et pragmatisme.
    • Pour contribuer à la transposition en droit national, les opérateurs partageront leurs retours d’expérience sur NIS 1. Ces consultations permettront d’affiner la transposition de NIS 2.
    • Au niveau européen, un groupe de coopération qui se compose de 27 chefs de projets des autorités nationales des Etats membres collaborent déjà sur la transposition de NIS 2. Ce groupe a établi un document d’orientation qui sert de fil directeur dans la mise en œuvre de NIS 2. Une véritable volonté de disposer de règles mutualisées et de systèmes de contrôles de ces règles harmonisées entre Etats membres animent les discussions.

Comment Almond peut aider les entités à se préparer à la transposition de NIS 2 dans le droit national ?

Par son expérience en matière de conformité multi-référentiels, sa connaissance des textes nationaux et européens et son expertise sur un grand nombre des normes et standards en vigueur, notre société d’audit et conseil Almond est en mesure d’aider les opérateurs concernés dans la planification budgétaire et opérationnelle que va impliquer l’exécution de la directive NIS 2. Car après tout, si NIS 2 va amener beaucoup d’organisations à de bonnes pratiques, elle n’est pas pour autant une révolution et une transformation profonde mais simplement la propagation des meilleurs usages en matière de cybersécurité. Des usages qui au fil des versions seront susceptibles de devenir des obligations directement applicables en droit national.

Annexe 1 : entités essentielles
Secteurs
Sous-secteurs
1- Energie
  • Electricité
  • Réseaux de chaleur et de froid
  • Pétrole
  • Gaz
  • Hydrogène
2- Transports
  • Transports aériens
  • Transports ferroviaires
  • Transports par eau
  • Transports routiers
3- Secteur bancaire
4- Infrastructures des marchés financiers
5- Santé
6- Eau potable
7- Eaux usées
8- Infrastructure numérique
9- Administration publique
10- Espace
Annexe 2 : entités importantes
Secteurs
Sous-secteurs
1- Services postaux et de courrier
2- Gestion des déchets
3- Fabrication, production et distribution de produits chimiques
4- Production, transformation et distribution des denrées alimentaires
5- Fabrication
  • Fabrication de dispositifs médicaux et de dispositifs médicaux de diagnostic in vitro
  • Fabrication de produits informatiques électroniques et optiques
  • Fabrication d’équipements électriques
  • Fabrication de machines et équipements n.c.a
  • Construction de véhicules automobiles, remorques et semi-remorques
  • Fabrication d’autres matériels de transports
6- Fournisseurs de services numériques

Mathilde DELAUNEY-RISSETTO

Consultante Governance, Risks & Compliance

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Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année hautes en couleur et à l’année prochaine pour une année 2025 exaltante ! 🎉

🎁 Merci à tous pour votre participation au quiz de l’avent, nous contacterons le gagnant très prochainement.

🎅 Chez Almond, l’esprit festif des fêtes de fin d’année est arrivé en avance !

Nos collaborateurs ont profité d’une soirée chaleureuse et joyeuse dans l’un des restaurants les plus spectaculaires de Paris, Le Cirque avec un cocktail dinatoire, des surprises et un Secret Santa.

Et un peu plus de magie de Noël ? Almond a également ouvert ses portes aux familles de nos collaborateurs pour une après-midi conviviale autour de l’arbre de Noël. Les enfants ont été captivés par des contes enchantés, de 1001 contes Constance Felix et ont savouré un goûter délicieux avec des chocolats chauds préparés par les Empotés. Le Père Noël a distribué des coloriages géants et des cadeaux pour le plus grand bonheur des enfants 🎁

Jour 23 |

Jour 22 | Laquelle de ces menaces n’est pas un cryptoransomware ?

  • Réponse 1 : Lockbit3
  • Réponse 2 : Phobos
  • Réponse 3 : NotPetya
  • Réponse 4 : WannaCry

Laïus explicatif : Bien que NotPetya ressemble à un ransomware, il s’agit en réalité d’un wiper. Ce malware rend indisponible les fichiers de la victime, mais ne fournit aucun moyen de les déchiffrer, même après le paiement de la rançon. L’objectif principal de NotPetya n’est pas l’extorsion financière, mais la destruction de données.
En cas d’incident, voici les coordonnées de notre CERT : [email protected] +33 (0)1 83 75 36 94

Jour 21 | Vous dialoguez via votre terminal avec un service distant et vous vous rendez compte qu'il contient un stack-based overflow. Vous cherchez à l'exploiter à l'aveugle et trouvez finalement l'offset de l'adresse de retour, après avoir contourné les éventuelles protections. Vous cherchez maintenant un stop gadget pour continuer votre exploitation. Quelle est son utilité :

  • Réponse 1 : interrompre à la demande le flux d’exécution du binaire distant le temps de l’exploitation
  • Réponse 2 : obtenir une exécution fiable et maîtrisée avec un comportement reproductible
  • Réponse 3 : pouvoir mettre en pause le binaire temporairement pendant l’envoi de la payload
  • Réponse 4 : pouvoir stopper proprement le binaire afin d’éviter un éventuel crash à la fin de l’exploitation

Laïus explicatif : L’exploitation se déroulant en aveugle, il est nécessaire de trouver une adresse permettant d’obtenir un comportement particulier et reproductible à chaque exécution, comme l’affichage du texte “Bye”. Si une telle adresse est trouvée, elle correspond au stop gadget. Il permettra donc de continuer l’exploitation et de valider ou invalider nos déductions lors de l’exécution du binaire.

Jour 20 | Le terme "spam" pour désigner les messages indésirables provient initialement

  • Réponse 1 : D’une marque de jambon en boîte
  • Réponse 2 : D’un acronyme signifiant “Stupid Pointless Annoying Messages”
  • Réponse 3 : D’un sketch des Monty Python
  • Réponse 4 : D’un code utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale

Laïus explicatif : Ce mot, à l’origine un acronyme de : SPiced hAM (du jambon épicé en boîte vendue par une entreprise américaine), est repris en masse, pour brouiller la conversation, dans un sketch des Monty Python.

Jour 19 | L’acronyme PACS désigne  :

A. Un format permettant la visualisation des images dans l’imagerie médicale

B. Un système d’archivage et de communication d’images dans l’imagerie médicale

C. Un prestataire d’audit et de conseil en cybersécurité

D. Un pacte civil de solidarité

  • Réponse 1 : L’ensemble des réponses
  • Réponse 2 : Réponses C et D
  • Réponse 3 : Réponses B, C et D
  • Réponse 4 : Réponses A, C et D

Laïus explicatif :

Un PACS, dans le secteur de l’imagerie médicale, désigne effectivement un système (et non un format) signifiant « Picturing Archiving and Communication System » permettant de gérer les images médicales grâce à des fonctions d’archivage.

De plus, depuis septembre, l’ANSSI a publié un référentiel d’exigences qui permet aux commanditaires de prestations de sécurité de bénéficier de garanties sur les compétences des prestataires, sur le processus d’accompagnement et de conseil, ainsi que sur la sécurité des systèmes d’information associés. Ce référentiel vise à reconnaître officiellement les prestataires en tant que “Prestataires d’accompagnement et de conseil en sécurité”.
Enfin, en France, le PACS désigne aussi une forme d’union civile dénommée Pacs.

Jour 18 | En quelle année l'ANSSI prévoit de ne plus recommander l'utilisation de certains algorithmes de chiffrement classiques en raison de l'augmentation de la puissance de calcul des ordinateurs classiques et de la menace posée par les ordinateurs quantiques ?

  • Réponse 1 : 2026
  • Réponse 2 : 2030
  • Réponse 3 : 2035
  • Réponse 4 : 2050

Laïus explicatif : Dans son dernier avis sur la migration vers la cryptographie post quantique, paru en janvier 2024, l’ANSSI encourage tous les éditeurs à mettre en œuvre dès à présent une hybridation entre la cryptographie standard et la cryptographie post-quantique (pour les produits qui doivent protéger des informations après 2030) et recommande d’utiliser en priorité la cryptographie post-quantique à partir de 2030.  

Jour 17 | Quelle est la dernière course à laquelle j’ai participé ?

  • Réponse 1 : Le Vendée Globe
  • Réponse 2 : National Figaro 3 en équipage
  • Réponse 3 : La Solitaire du Figaro Paprec
  • Réponse 4 : Le Havre Allmercup

Laïus explicatif : Le National Figaro 2024 s’est déroulé du 4 au 6 octobre dernier à Lorient. Thomas et son équipe sont arrivés en 2e position ! Cette course clôture ainsi la saison 2024 sur le circuit Figaro. 

  • Réponse 1 : Aetheris

  • Réponse 2 : Venopie

  • Réponse 3 : Lumidus

  • Réponse 4 : Pandama

Laïus explicatif : Au sein de la plateforme d’attaque – défense M&NTIS, le scénario Pandama propose une kill chain dont l’impact, après compromission du contrôleur de domaine, permet de déployer, par GPO, une charge utile effaçant les données présentes sur les systèmes de fichiers du SI simulé.

Pour rappel, basé sur les technologies d’émulation d’adversaire et de Cyber Range, M&NTIS permet d’exécuter des campagnes d’attaques réalistes afin de challenger dans un environnement immersif les procédures et l’expertise des équipes SOC et CERT. M&NTIS répond ainsi aux enjeux d’amélioration continue de la défense.

Jour 15 | Quel type de menace ne fait pas parti de l’insider threat?

  • Réponse 1 : Malicious
  • Réponse 2 : Ransomware group
  • Réponse 3 : Negligent
  • Réponse 4 : Vendors

Laïus explicatif : Almond a proposé une étude sur la menace interne qui décrit chaque type d’insider. Les groupes de ransomware sont externes à l’entreprise mais peuvent recruter des employées pour récupérer des accès valides et compromettre l’entreprise. Retrouvez l’étude ici.

Jour 14 | Selon vous, quelle proportion des cyberattaques réussies sont liées à une erreur humaine ?

  • Réponse 1 : 40%

  • Réponse 2 : 100%

  • Réponse 3 : 70%

  • Réponse 4 : 90%

Laïus explicatif : 90% des cyberattaques trouvent leur origine dans une erreur humaine. L’erreur humaine en cybersécurité englobe toutes les actions, conscientes ou non, qui exposent les systèmes et les données à des menaces. Cela inclut des gestes apparemment innocents, comme le fait de :

  • Cliquer sur les liens malveillants
  • Utiliser des mots de passe faibles ou partagés
  • Partager des informations sensibles
  • Négliger la mise à jour des logiciels et systèmes
  • Commettre une erreur de configuration ou mal administrer les accès
  • Utiliser des clés USB non sécurisées ou prévenant de sources inconnues

Jour 13 | Almond & Amossys sont présents en France et à l’international pour garantir proximité et réactivité grâce à nos services 24/7. Dans quels pays se trouvent nos équipes ?

  • Réponse 1 : FRA – CHE – AUS – JPN

  • Réponse 2 : FRA – CAN – CHE – KOR

  • Réponse 3 : FRA – AUS – CAN – GBR

  • Réponse 4 : FRA – BEL – ITA – USA

Jour 12 | Challenge OSINT

Val Thorens

Laïus explicatif : Depuis plusieurs années consécutives, notre CSE organise des séjours à Val Thorens pour profiter des sports d’hiver. Que l’on aime dévaler les pistes de ski à toute allure, tenter l’aventure en prenant des cours d’initiation ou simplement déguster une raclette après une randonnée raquette et un passage à la piscine et au sauna, ce séjour est l’occasion de partager des moments convivaux avec ses collègues ! TIC, TAC, le prochain séjour ski approche à grands pas !

Jour 11 | Parmi ces propositions, quelle technique Mitre Atta&ck est la plus utilisée par les attaquants ?

  • Réponse 1 : OS Credential Dumping
  • Réponse 2 : Valid Account
  • Réponse 3 : Impair Defenses
  • Réponse 4 : Remote services

Laïus explicatif : L’achat ou la récupération de comptes valides sont de plus en plus commun. Certains cybercriminels appelés Initial Access Broker se spécialisent dans la compromission de victimes dans le but de récupérer des identifiants valides qui seront ensuite vendus à d’autres cybercriminels comme les groupes de ransomware.

Jour 10 | Parmi ces structures de données de la mémoire dans Windows, quelle est celle qui permet de lister les processus en cours d’exécution ?

  • Réponse 1 : EPROCESS
  • Réponse 2 : Kernel Debugger Data Block (KDBG)
  • Réponse 3 : Kernel Processor Control Region (KPCR)
  • Réponse 4 : Process Environment Block (PEB)

Laïus explicatif : La structure EPROCESS (Executive Process) est utilisée par Windows pour gérer chaque processus en cours d’exécution. Elle contient des informations essentielles comme l’identifiant du processus (PID), l’état, les threads associés, et d’autres données nécessaires au système pour suivre les processus actifs. En analysant les structures EPROCESS, on peut lister les processus actuellement en mémoire. Le PEB est lié à chaque processus de manière individuelle. Enfin le KPCR est nécessaire pour trouver l’adresse du KDB qui à son tour permettra de pointer vers le EPROCESS.  

Jour 9 | Quel est le problème si la suite cryptographique TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 est utilisée avec l'extension encrypt_then_mac pour la sécurité d'une communication TLS ?

  • Réponse 1 : L’algorithme de chiffrement est trop faible

  • Réponse 2 : L’intégrité de la communication n’est pas assurée

  • Réponse 3 : Il n’y a pas la propriété de confidentialité persistante (Perfect Forward Secrecy)

  • Réponse 4 : Le serveur n’est pas correctement authentifié

Laïus explicatif : La bonne réponse est le manque de confidentialité persistante.

La suite TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 utilise la clé publique RSA du serveur pour chiffrer le secret partagé utilisé pour sécuriser les échanges de la session TLS : en cas de compromission de la clé privée du serveur, l’ensemble des échanges des sessions passées peuvent être déchiffrés par un attaquant.
La confidentialité persistante (connue sous le nom de Perfect Forward Secrecy en anglais) consiste en l’utilisation d’un échange Diffie-Hellman éphémère pour négocier le secret partagé, sans utilisation de la clé RSA du serveur.

Jour 8 | Quel est l'avantage d'utiliser un outil de couverture de code lors d'une session de fuzzing ?

  • Réponse 1 : Réduire le temps de fuzzing en optimisant certaines instructions assembleur.

  • Réponse 2 : Utiliser la technique de “pré-chauffage” du harnais (“warming code attack”).

  • Réponse 3 : Pouvoir analyser facilement les sections de code atteintes par le fuzzer.

  • Réponse 4 : Ne pas prendre en compte les vulnérabilités de type use-after-free.

Laïus explicatif : Les outils de couverture de code (“code coverage” en anglais) permettent de savoir avec précision quelles lignes de code d’un programme qui ont réellement été exécutées. Lors d’une session de “fuzzing”, ces outils peuvent aider l’analyste à savoir si les fonctions ciblées ont été atteintes par le fuzzer. Cette technique a notamment été utilisée par un membre de l’équipe Offsec pour trouver une vulnérabilité dans une bibliothèque open-source (voir notre article de blog)

Jour 7 | Quelle est la principale éthique qui doit être prise en compte dans le développement de l’Intelligence Artificielle ?

  • Réponse 1 : L’équité et la non-discrimination

  • Réponse 2 : La transparence des algorithmes utilisés

  • Réponse 3 : La sécurité et la confidentialité des données

  • Réponse 4 : Toutes les réponses

Laïus explicatif : L’équité et la non-discrimination sont des principes fondamentaux dans le développement de l’IA. Les systèmes d’IA doivent être conçus pour éviter les biais et assurer qu’ils ne favorisent pas des groupes spécifiques au détriment d’autres, afin de garantir un traitement juste et égal pour tous les utilisateurs. La transparence des algorithmes est cruciale. Les utilisateurs doivent comprendre comment les décisions sont prises par l’IA, ce qui inclut la possibilité d’expliquer les résultats ou actions générés par un système d’intelligence artificielle, afin d’éviter des décisions opaques ou injustes. La sécurité et la confidentialité des données sont enfin des préoccupations majeures lorsque l’on développe des systèmes d’IA, car ces technologies peuvent collecter et traiter des informations sensibles, ce qui soulève des questions sur la protection des données personnelles et la vie privée.

Jour 6 | Selon vous, en moyenne combien de ransomware ont eu lieu par jour en 2023 dans le monde ?

  • Réponse 1 : 1 par jour

  • Réponse 2 : 100 par jour

  • Réponse 3 : 30 par jour

  • Réponse 4 : 12 par jour

Laïus explicatif : En moyenne 12 attaques ransomware ont été signalées par jour par des victimes dans le monde en 2023 selon les chiffres d’Almond. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre Threat Landscape.

Jour 5 | Challenge de stéganographie

Réponse : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI, ANJ, Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company et Swift

Etape 1 : Observer l’image, trouver 3 logos cachés (Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company & Swift) et une indication pour chercher dans les métadonnées du fichier. 

Etape 2 : Challenge de stéganographie

En lançant dans son terminal un des outils les plus courants, “binwalk”, on trouve une image JPEG dans le PDF. En extrayant les données grâce au même outil et en renommant le fichier en .jpeg, on voit apparaitre une image cachée. Ensuite, en utilisant “steghide”, on peut extraire le fichier avec le mot de passe “Almond”. Ce fichier contient une suite de caractère encodée en base64. En la déchiffrant, on obtient les quatre autres certifications : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI et ANJ. 

Jour 4 | Concernant les accompagnements de la nouvelle qualification PACS de l’ANSSI, sur la portée Sécurité des Architectures, quels sont les domaines qui font partie du périmètre possible d’un accompagnement ?

  • Réponse 1 : la sécurité réseau, l’authentification, et l’administration du SI

  • Réponse 2 : la sécurité réseau, la sécurité système, et les mécanismes de chiffrement

  • Réponse 3 : l’administration du SI, le cloisonnement, les sauvegardes, et la stratégie de détection/réponse

  • Réponse 4 : tous ces sujets et plus encore

  • Laïus explicatif : Le référentiel PACS, sur la portée Sécurité des Architectures, porte bien sur tous les sujets liés de près ou de loin aux infrastructures du SI. La liste n’est pas exhaustive et est à adapter à chaque prestation d’accompagnement suivant le périmètre d’intervention. Dans le référentiel, l’ANSSI propose une liste de sujets à adresser dans un rapport PACS page 28 et 29.

    https://cyber.gouv.fr/sites/default/files/document/PACS_referentiel-exigences_v1.0.pdf

Jour 3 | Quel référentiel permet la certification de produits de sécurité ?

  • Réponse 1 : NIS2

  • Réponse 2 : Critères Communs

  • Réponse 3 : PASSI

  • Réponse 4 : ISO27001

Laïus explicatif : Le schéma Critères Communs est un ensemble de normes et méthodologies permettant de cadrer les moyens utilisés pour évaluer, de manière impartiale, la sécurité d’un produit de sécurité (logiciel ou matériel). Ce schéma est reconnu internationalement au travers de plusieurs accords (SOG-IS, CCRA et prochainement EUCC).

Le référentiel PASSI permet la qualification, par l’ANSSI, des prestataires d’audit de la sécurité des SI. ISO27001 est la norme décrivant les bonnes pratiques à suivre dans la mise en place d’un SMSI. Enfin, NIS2 est une directive visant à harmoniser et à renforcer la cybersécurité du marché européen.

Jour 2 | Quel est l’artefact forensique qui permet de prouver une exécution d’un programme sous Windows ?

  • Réponse 1 : JumpList

  • Réponse 2 : ShimCache

  • Réponse 3 : $MFT

  • Réponse 4 : Prefetch

Laïus explicatif : Le Prefetch est un artefact spécifique à Windows qui optimise le chargement des programmes. Lorsqu’un programme est exécuté pour la première fois, Windows crée un fichier dans le dossier C:\Windows\Prefetch, qui contient des informations sur le programme et les ressources qu’il a utilisées. Ces fichiers incluent également des horodatages correspondant à la première et aux dernières exécutions. L’existence d’un fichier Prefetch (.pf) pour un programme est une preuve solide qu’il a été exécuté. C’est l’un des artefacts forensiques les plus fiables pour prouver l’exécution d’un programme.

Jour 1 | Quel texte européen permettra qu’à partir de fin 2027, tous les produits vendus dans l’UE et comprenant des composants numériques seront exempts de vulnérabilités et maintenus pendant tout leur cycle de vie ? #DigitalTrust

  • Réponse 1 : Le Cyber Security Act
  • Réponse 2 : Le Cyber Resilience Act
  • Réponse 3 : La Directive REC
  • Réponse 4 : La Directive NIS2 

Laïus explicatif : Le Cyber Resilience Act, qui a été publié ces derniers jours au Journal Officiel de l’Union Européenne est entré en vigueur le 10 décembre 2024. A compter de cette date, les fabricants et éditeurs doivent adapter leur processus pour pouvoir continuer à vendre des produits au sein de l’UE après le 10/12/2027.

EU Cyber Resilience Act | Shaping Europe’s digital future