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16/12/2022

Cybersecurity Insights

Crise imminente externe à l’entreprise – Les actions pratiques du RSSI

La crise du Covid 19, le conflit russo-ukrainien, la publication de la vulnérabilité Log4J, n’ont pas eu le même impact à l’instant T pour les organisations. Les crises peuvent toucher les organisations dans une temporalité différente selon le secteur d’activité, la localisation, les typologies de crise, etc. Pour la pandémie du COVID-19, certaines activités ont dû s’arrêter sur le champ (restauration sur place), d’autres ont dû continuer en s’adaptant (santé), quand d’autres encore ont vu leur activité bondir (logistique, livraison à domicile).

Cette temporalité constitue une vraie opportunité qui doit être exploitée par les entreprises qui n’ont pas encore été touchées par la crise. Lors de l’apparition de ces évènements, les RSSI doivent renforcer leur vigilance, se mobiliser et anticiper les impacts éventuels de ces évènements sur leur entreprise. Si dans certains cas les effets d’une crise sont inévitables, les conséquences sur l’organisation pourront souvent être limitées voire maîtrisées, car anticipées et gérées.

Cet article propose des pistes de réflexion et des recommandations synthétisées en cinq points sur la manière de préparer son organisation et son Système d’Information à une crise imminente. Les actions réalisées par et pour nos clients au début du conflit UKR/RUS permettront d’illustrer le point 4 sur l’ajustement de la sécurité opérationnelle face à l’évolution de la menace.

Activer son dispositif de crise

Préparer ou vérifier la logistique de(s) cellule(s) de crise. Toute cellule de crise dispose de sa propre logistique : plans de gestion de crise, espace(s) dédié(s), agencement de l’espace, accès à cet espace, matériel (ordinateur, imprimante, écran, paper board, pieuvre, eau, nourriture, etc.).  Si la logistique n’a pas été testée récemment ou si elle n’est pas pleinement en place, il faut vérifier que tout est opérationnel. Vérifier par exemple que les dispositifs, normalement indépendants des systèmes réguliers, sont fonctionnels, à jour des contacts et que la mallette de crise est bien accessible et activable. En profiter aussi pour préparer la salle de crise en cas de déclenchement imminent, c’est-à-dire installer le matériel dédié à la crise, dans le cas où il serait stocké dans une armoire dédiée.  

Activer les canaux de communication. Il est essentiel à ce stade de s’assurer que les canaux d’activation de la cellule ainsi que les canaux de communication entre les parties prenantes, soient fonctionnels. Il faut vérifier que techniquement les moyens choisis fonctionnent, que les contacts soient à jour et stockés sur des dispositifs isolés du SI, qu’ils soient diffusés aux parties prenantes. Dépendre de dispositifs fiables aide à dérouler une cellule de crise sereinement plutôt que d’avoir des personnes agacées par leurs déboires techniques. 

Mobiliser les membres des cellules de crise. Il est pertinent d’informer les membres des cellules de crise de la situation et de leur rappeler l’organisation de crise en place. Une note écrite et/ou une première séance courte expliquant les motivations et les craintes permettra de sensibiliser tous les acteurs aux évènements redoutés et auxquels il faudra peut-être faire face dans les heures ou jours à venir. Chaque membre étant conditionné à une éventuelle conséquence sur la sécurité informatique deviendra naturellement plus vigilant. Cette mobilisation est également une opportunité pour rappeler les outils à disposition de la cellule de crise, les rôles et responsabilités de chaque membre de la cellule et pour rassurer les acteurs de la crise. 

Organiser une veille active

Identifier les canaux de veille. Durant la période pendant laquelle l’entreprise n’est encore qu’observatrice et pendant laquelle elle se prépare, de nombreux articles seront publiés avec beaucoup d’informations et de scénarios imaginés et conséquences déjà constatées. Il peut s’agir de presse généraliste, spécialisée sur la thématique de la crise, des canaux spécialisés en sécurité informatique, des forums de discussions. Quand la crise concerne un autre secteur d’activité ou concerne un autre pays, il convient de consulter les informations communiquées par les officines spécialisées (ministères, agences locales, régulateurs européens, etc.). Ces informations devront être triées et parmi celles-ci, certaines pourront être exploitées pour préparer au mieux l’organisation dans le but de réduire les impacts de la crise.  

Déterminer la régularité de votre veille. Le temps de recherche et d’analyse de l’information devra être accru par rapport au temps habituellement attribué à cette tâche. Pour ne pas y consacrer un temps trop important et continu, il est conseillé de fixer une régularité adaptée à la situation. Il peut s’agir de 1 ou 2 sessions réservées chaque jour, d’abonnement avec notifications. Il faut également suivre l’évolution de la situation et ajuster votre fréquence de veille à la hausse ou à la baisse en fonction des faits dont vous avez connaissance. 

Activer des canaux d’information interne pour partager l’essentiel aux membres de la cellule. L’information traitée devra dans certains cas être partagée en interne pour action et dans d’autres cas pour information. Pour ce faire, il est recommandé de créer des canaux de communication dédiés au partage de l’information assortie d’une analyse contextualisée et au suivi des actions. Il est essentiel que toute l’information que vous traitez soit recommuniquée en interne. L’objectif n’est pas de reporter les éléments dans le détail mais de restituer succinctement des faits constatés et la vraisemblance que vous estimez sur la capacité de la situation à vous impacter. 

Privilégier les retours d’expérience et suivre l’évolution de la situation. En termes de contenu, il faut concentrer les travaux de veille et d’analyse sur ce qui apporte des informations pour gérer la crise. Il faut saisir cette opportunité temporelle pour collecter les retours d’expérience des entreprises touchées en premier lieu et qui ont dû réagir dans l’urgence. 

Identifier les nouvelles menaces, évaluer les risques

Évaluer son patrimoine informationnel  

Une crise externe fait bouger les centres d’intérêt de nombreux acteurs, bienveillants ou malveillants. Dans l’exemple de la crise sanitaire du COVID-19, la production de masques est devenue un sujet national à partir de 2020. La valeur des informations manipulées par une entreprise peut ainsi évoluer et attirer des acteurs malveillants. Il est donc primordial de réévaluer son patrimoine informationnel en fonction de la crise en cours et potentiellement considérer certaines informations comme désormais stratégiques.

Évaluer l’exposition de son écosystème, déterminer la vulnérabilité des actifs, identifier les nouveaux risques 

La crise peut bouleverser la cartographie des risques existante et ce à plusieurs niveaux. Les scénarios doivent parfois être réévalués. Par exemple :

  • Des vulnérabilités techniques connues ou récemment découvertes peuvent être sujettes à une exploitation plus rapide. Dans le cas du conflit UKR/RUS, des questions se sont posées sur l’usage de solutions de sécurité de Kaspersky car l’exploitation de vulnérabilités dans les produits pouvait devenir un levier d’intrusion (par exemple) et ainsi augmenter l’exposition des clients de ces solutions.
  • Les fournisseurs peuvent aussi être compromis. En fonction de leur activité et de leurs clients, ils peuvent être exposés et par conséquent perturber les prestations qu’ils s’engagent à fournir. Il est essentiel d’étendre le radar de renseignements en prenant contact directement avec les RSSI des principaux fournisseurs, sans attendre qu’ils fassent le premier pas. Il faut également vérifier la capacité du SI d’être isolé des tiers pour ne pas subir une attaque par latéralisation.
  • Des risques peuvent peser sur les métiers de l’entreprise. Certains secteurs d’activité ont des obligations imposées par les régulateurs. Le problème est métier, mais la réponse peut venir d’une mesure de sécurité à positionner sur les systèmes informatiques, sécurité qu’il faudra maintenir pour maîtriser le risque métier.
  • Les risques peuvent aussi être relatifs aux ressources humaines. Qu’il s’agisse de raisons sanitaires (personnel atteint par la COVID-19), militaires (personnel ressortissant ukrainien ou russe mobilisé par son pays), le SI de l’entreprise peut être détourné par des personnes aux profits d’une cause qui dépasse le cadre de l’entreprise. Un collaborateur pourrait participer à sa manière aux efforts d’une guerre en utilisant les infrastructures de l’entreprise (messagerie, partages de fichiers), divulguer des informations liées à des mouvements financiers pouvant porter préjudice à l’image de l’entreprise, etc.

Analyser ses risques, ajuster le traitement des risques 

Une fois l’analyse des risques mise à jour, des risques précédemment identifiés comme acceptables, peuvent devenir inacceptables. Un nouveau plan de traitement devra alors être établi et mis en œuvre pour maîtriser le risque. D’autres risques seront réévalués à la baisse et les plans de traitement en cours de mise en œuvre seront peut-être dépriorisés. De nouveaux scénarios apparaîtront et seront qualifiés en vraisemblance et impact.

De manière générale, il faut rafraichir la cartographie des risques et ajuster les plans de traitement pour qu’ils répondent aux nouveaux risques valorisés.

Ajuster la sécurité opérationnelle aux nouvelles menaces

Une fois les plans de traitement des risques établis, il faut les mettre en œuvre et tracer dans les plans de traitement, ce qui est actif de ce qui ne l’est pas.

A titre d’exemple sur le conflit UKR/RUS, nous avons constaté les mesures suivantes qui découlaient d’analyses des risques que nous pouvons présenter sous 4 thèmes :

Le renforcement de la surveillance et filtrage des communications et échanges 

  • Mise en œuvre forcée du passage par le relais (proxy) des flux internet depuis les serveurs
  • Renforcement du filtrage des communications sur les relais (proxys) depuis / vers les territoires en conflit
  • Activation de fonctionnalités complémentaires d’analyse de sécurité (type sandboxing) impliquant une rétention des fichiers le temps de l’analyse
  • Restriction des accès Internet des serveurs vers les zones, via un filtrage URL renforcé
  • Blocage de l’accès Internet des utilisateurs à certains sites considérés maintenant malveillants ou dangereux
  • Analyse et restriction/suppression des flux sensibles liés à l’identification et l’authentification des utilisateurs (Kerberos, LDAP, AD, etc.)

La désactivation des accès et liaisons inutiles avec des tiers 

  • Revue et certification des liaisons actuellement ouvertes
  • Suppression des accès inutilisés ou inactifs depuis trop longtemps / une période estimée anormalement longue
  • Identification des flux partenaires vers les zones sensibles, vérification de la légitimité de ces flux, limitation des ports ouverts, suppression des flux non sécurisés (Telnet, FTP, SMB, etc.)

L’ajustement des priorités de déploiement 

  • Suspension ou abandon des solutions d’origine russe
  • Accélération du déploiement du MFA
  • Accélération du déploiement d’un EDR en remplacement d’un antivirus traditionnel
  • Augmentation de la vigilance sur l’application des correctifs des serveurs

Ressources humaines 

  • Intégration de personnel complémentaire aux équipes actuelles pour gérer les demandes additionnelles et les activités de veille et d’analyse de la situation nécessaire aux décisions du moment

Ajuster la sécurité opérationnelle aux nouvelles menaces

Comme pour toute crise, il est nécessaire d’avoir des mécanismes de défense du SI prêt à l’emploi pour savoir réagir rapidement à tout évènement. 

Les fiches réflexes sont des outils efficaces pour réagir à des cas d’usage précis. Il est essentiel de s’assurer que les procédures d’urgence de mécanismes de réponse globale, sont connues par le personnel et qu’elles sont à jour des évolutions du SI et donc toujours applicables. 

Procéder à une revue des procédures existantes est une première étape, qui peut être complétée par l’organisation de courtes séances de sensibilisation / communication auprès des équipes opérationnelles pour leur rappeler qu’elles pourraient être utilisées. 

Il est également pertinent de préparer des règles de filtrage sur certains points stratégiques du SI, afin d’avoir la capacité d’isoler rapidement certaines zones, comme l’accès à Internet ou les zones réseaux pilotant les équipements industriels 

Préparer des règles permettant le blocage d’adresses IP publiques venant de territoires en conflit. 

De nombreuses actions peuvent être déclenchées dans un temps relativement court pour se préparer à faire face à une situation de crise imminente dont l’origine est extérieure à l’entreprise. Ces actions s’opèrent tant sur le plan organisationnel que sur le plan de sécurité opérationnelle des systèmes informatiques.

Le RSSI est le garant de la maîtrise des risques de sécurité informatique de l’entreprise. Il se doit de prendre en compte les nouvelles menaces et d’ajuster les mesures de sécurité pour prévenir les risques qui se présentent. Il doit surtout s’assurer des capacités de réaction de l’entreprise en termes de sécurité, qu’il s’agisse de défendre le SI à travers des mécanismes de préservation du SI ou de vérifier que les dispositifs de crises d’origine cyber seront opérationnels quand la situation requerra leur déploiement.

Francesca SERIO

Manager Governance, Risks & Compliance

Sylvain STREIT

Manager Governance, Risks & Compliance

avec la contribution et retours d’expériences de :

Siham SAOUD

Consultante Governance, Risks & Compliance

Josselin ABADIE

Consultant Strategy, Governance & Transformation

Jean-François LA MANNA

Consultant Governance, Risks & Compliance

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Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année hautes en couleur et à l’année prochaine pour une année 2024 exaltante ! 🎉

🎁 Merci à tous pour votre participation au quiz de l’avent, nous contacterons le gagnant très prochainement.

🎅 Chez Almond, l’esprit festif des fêtes de fin d’année est arrivé en avance !

Nos collaborateurs ont profité d’une soirée chaleureuse et joyeuse dans l’un des restaurants les plus spectaculaires de Paris, Le Cirque avec un cocktail dinatoire, des surprises et un Secret Santa.

Et un peu plus de magie de Noël ? Almond a également ouvert ses portes aux familles de nos collaborateurs pour une après-midi conviviale autour de l’arbre de Noël. Les enfants ont été captivés par des contes enchantés, de 1001 contes Constance Felix et ont savouré un goûter délicieux avec des chocolats chauds préparés par les Empotés. Le Père Noël a distribué des coloriages géants et des cadeaux pour le plus grand bonheur des enfants 🎁

Jour 23 : Quel est l’un des avantages de la communication et de la concertation des parties intéressées dans le processus de gestion des risques liés à la sécurité de l’information ?

  • Réponse 1 : La comparaison des résultats réels du processus de gestion des risques avec les résultats prévus lors de l’évaluation des risques.

  • Réponse 2 : Elle permet de prendre en compte différentes perspectives lors de l’établissement des critères de risque et l’évaluation des risques.

  • Réponse 3 : L’assurance que tous les risques soient communiqués à toutes les parties intéressées, quelles que soient la nature et la sensibilité de ces risques.

Laïus explicatif : La mise en place d’un processus de communication et de consultation en matière de gestion des risques liés à la sécurité de l’information a pour avantage l’amélioration des connaissances des employés concernant les risques et le processus de gestion des risques, la prise en compte de différentes perspectives lors de l’établissement des critères de risque et de l’évaluation des risques, l’amélioration de la gestion du changement au cours du processus de gestion des risques, et la garantie que chacun comprend son rôle et ses responsabilités.


Précision : une partie intéressée (le terme « partie prenante » est admis) est une personne ou un organisme susceptible d’affecter, d’être affecté ou de se sentir lui-même affecté par une décision ou une activité (extrait de la norme ISO 27001).
Les parties intéressées externes peuvent inclure les régulateurs et législateurs, les actionnaires, y compris les propriétaires et investisseurs, les fournisseurs, y compris les sous-traitants, consultants et partenaires d’externalisation, les associations industrielles ou autres, les concurrents, les clients et consommateurs, et les groupes d’activistes.
Les parties intéressées internes peuvent inclure les décideurs, y compris la direction générale, les propriétaires de processus, de systèmes et d’informations, les fonctions de soutien telles que l’informatique ou les ressources humaines, les employés et les utilisateurs, et les professionnels de la sécurité de l’information.

Jour 22 : CTF #4 de l'avent

Voici la solution du CTF #4 de l’avent

  • Flag : CWATCH{A_MAGICIAN_AMONG_THE_SPIRITS-HOUDINI}

Jour 21 : En communication de crise, qu’appelle-t-on l’effet « streisand » ?

  • Réponse 1 :  Une technique de réponse face aux journalistes

  • Réponse 2 :  Un phénomène médiatique involontaire

  • Réponse 3 :  Une posture de communication non-verbale

  • Réponse 4 :  Une stratégie de communication en temps de crise

Laïus explicatif : En communication de crise, l’effet « streisand » est un phénomène médiatique qui se produit lorsqu’une organisation souhaite cacher, supprimer ou censurer des informations la concernant et que cela la conduit à une augmentation involontaire de la visibilité de ces informations.

Ce phénomène fait échos à la chanteuse et actrice américaine Barbra Streisand. En effet, en 2003, Barbra Streisand avait essayé de supprimer une photographie de sa résidence en Californie et cela a conduit à une plus grande attention portée à cette photographie. Cet effet prend souvent de l’ampleur grâce à la couverture médiatique, le bouche-à-oreille ainsi que les réseaux sociaux (qui vont propager l’information encore plus rapidement).

 

Exemple d’entreprise :

En novembre 2022, la FNAC s’est retrouvée au cœur d’un débat politique lorsqu’elle a mis en vente un jeu intitulé « Antifa ». Il propose aux joueurs d’incarner des militants chargés de déjouer les « exactions d’extrême droite » en leur opposant « une résistance de force égale ou supérieure ». À la suite de cette polémique, la FNAC a décidé de retirer le produit de ses ventes le dimanche 27 novembre 2022 puis, après « analyse », de le remettre en vente le 29 novembre.

La polémique générée par les critiques d’extrême droite a permis de mettre en lumière le jeu alors qu’il aurait pu passer sous les radars.

En voulant arrêter la polémique naissante sur les réseaux sociaux, l’entreprise a pris l’option risquée de réagir très vite par le retrait temporaire du jeu afin d’analyser son contenu. Elle s’est ainsi retrouvée au cœur d’un débat politique.

 

Notre opinion :

Afin d’éviter l’effet « Streisand », il faut mettre en place des veilles médiatiques régulières pour surveiller et analyser le contexte médiatique. De plus, il faut évaluer avec soin l’information en question, en se demandant si cette information est vraiment susceptible de causer un préjudice important et si la tentative de censure est justifiée.

Néanmoins, il faut avoir en tête qu’avec l’évolution des médias et la rapidité de diffusion de l’information, chercher à supprimer une information met davantage les organisations sous le feu des projecteurs. Ainsi, il faut parfois relativiser et accepter que cette information ait été diffusée. C’est grâce à l’analyse du contexte médiatique que les entreprises pourront évaluer l’impact que peut avoir cette information dans les médias et ainsi décider de communiquer ou non.

Jour 20 : Quel type d’attaque consiste à intercepter et à lire les informations sensibles, telles que les identifiants de connexion, en transit entre un utilisateur et un site web ?

  • Réponse 1 : Attaque par déni de service (DDoS)

  • Réponse 2 : Attaque par force brute

  • Réponse 3 : Attaque par interception (Sniffing)

  • Réponse 4 : Attaque de phishing

Laïus explicatif : Une attaque par interception, également connue sous le nom de “sniffing”, est une méthode utilisée par les cybercriminels pour capturer et inspecter les données qui sont transmises sur un réseau.

L’attaquant utilise un logiciel d’interception de paquets (sniffer) pour capturer les données à mesure qu’elles passent sur le réseau. Ces données peuvent inclure des informations sensibles telles que des noms d’utilisateur, des mots de passe, des numéros de carte de crédit, etc.

Jour 19 : Quelles sont les différentes briques fonctionnelles composant habituellement les plateformes SASE (Secure Access Service Edge) ?

  • Réponse 1 : XDR (Extended Detection & Response), IDS (Intrusion detection System), CRL (Certificate Revocation List), ZTNA (Zero-Trust Network Access), anti-SPAM

  • Réponse 2 : SD-WAN (Software-Defined WAN), ZTNA (Zero-Trust Network Access), Bastion, EDR

  • Réponse 3 : SD-WAN (Software-Defined WAN), CASB (Cloud Access Security Broker), SWG (Secure Web Gateway), FWaaS (Firewall-as-a-Service), ZTNA (Zero-Trust Network Access)

  • Réponse 4 : SDS (Santa Detection System), CaaS (Chocolate as a Service), STAR (haut du sapin), CD-TTWU (Children-Defined Time to Wake Up), XMS (Extended Meals & Stomach)

Laïus explicatif : Gartner définit le SASE comme la convergence entre le réseau et la sécurité, incluant SD-WAN, SWG, CASB, NGFW et zero trust network access (ZTNA). Certains fournisseurs de plateforme SASE prévoient d’étendre leurs offres en y intégrant EDR et XDR.

Jour 18 : Quels types de données une solution DLP vise-t-elle généralement à protéger ?

  • Réponse 1 : Uniquement les données personnelles des employés.

  • Réponse 2 : Toutes les données, indépendamment de leur sensibilité.

  • Réponse 3 : Uniquement les données stockées sur des serveurs internes.

  • Réponse 4 : Les données sensibles et confidentielles, telles que les informations financières ou médicales.

Laïus explicatif : Les stratégies et solutions DLP visent généralement à protéger les données sensibles et confidentielles, telles que les informations financières, médicales, ou tout autre type de données qui, si perdues ou compromises, pourraient causer des dommages importants à une organisation.

Jour 17 : D'après Hyperproof, quel est le pourcentage moyen de non-respect des réglementations en matière de protection des données telles que le RGPD et des faiblesses des mesures de cybersécurité entraînant des vulnérabilités dans la protection des données de l'entreprise et des clients, observé dans les entreprises du secteur technologique ?

  • Réponse 1 : 10%

  • Réponse 2 : 25%

  • Réponse 3 : 40%

  • Réponse 4 : 55%

Laïus explicatif : Une étude récente menée par Hyperproof (logiciel de gestion de la conformité) parmi les 1029 personnes interrogées a montré que 25% des entreprises technologiques font face à des problèmes de non-conformité chaque année. Elles ont connu au moins une violation de la conformité ou un manquement, comme un non-respect des réglementations en matière de protection des données telles que le RGPD et des faiblesses des mesures de cybersécurité entraînant des vulnérabilités dans la protection des données de l’entreprise et des clients. Cela montre l’importance d’une gestion efficace des risques et de la conformité pour éviter les sanctions et maintenir une bonne réputation. Les entreprises doivent investir dans des formations, des audits réguliers et des technologies de surveillance pour s’assurer qu’elles restent dans les limites des réglementations en vigueur.

Jour 16 : Quelle fonctionnalité d’un serveur proxy permet à un administrateur réseau d’exposer des sites web hébergés sur son réseau à des utilisateurs externes ?

  • Réponse 1 : Proxy de transfert

  • Réponse 2 : Protocole HTTP

  • Réponse 3 : Protocole proxy

  • Réponse 4 : Proxy inverse

Laïus explicatif : Un proxy inverse peut être un serveur ou une application qui se place devant un serveur Web pour intercepter et inspecter les demandes entrantes des clients avant de les transmettre au serveur Web. Ce serveur permet aussi de renvoyer la réponse du serveur au client (par exemple, les navigateurs web).

Les solutions de proxy inverse sont généralement déployées pour améliorer la sécurité, les performances et la fiabilité.

Le protocole HTTP décrit la méthode de communication client/serveur afin d’échanger différentes ressources qui composeront un site Web.

Le protocole proxy décrit la méthode d’encapsulation qui permet de conserver les informations d’origine du client au sein de l’échange TCP « proxifié » entre le client et le serveur Web.

Avec un proxy de transfert, contrairement au Proxy inverse, l’utilité va être de protéger les utilisateurs et non les serveurs Web. Le proxy de transfert va intercepter les requêtes des utilisateurs à destination des serveurs Web afin de bénéficier d’une meilleure confidentialité et de contrôler l’accès à certaines catégories de contenus.

Jour 15 : CTF #3 de l'avent

Voici la solution du CTF #3 de l’avent

  • Flag : CWATCH{02/12/2021_18:50:00}

Jour 14 : Quel principe directeur d’ITIL prend en compte l’importance de la fidélisation des clients ?

  • Réponse 1 : Progresser de manière itérative grâce aux feedbacks
  • Réponse 2 : Commencer là où vous êtes
  • Réponse 3 : Optimiser et automatiser
  • Réponse 4 : Se concentrer sur la valeur

Laïus explicatif : Le principe « privilégier la valeur » implique que toute initiative de l’organisation doit être liée, directement ou indirectement, à la valeur qu’elle dégage pour les parties prenantes. Il englobe plusieurs perspectives, notamment l’expérience des clients et des utilisateurs.

Jour 13 : Qu'est-ce que l'ingénierie sociale dans le contexte de la cybersécurité ?

  • Réponse 1 : Une méthode de construction de logiciels de réseaux sociaux sécurisés
  • Réponse 2 : L’utilisation de technologies dans la sécurité des réseaux sociaux
  • Réponse 3 : Un protocole de sécurité pour les ingénieurs
  • Réponse 4 : Une méthode frauduleuse d’obtention d’informations

Laïus explicatif : L’ingénierie sociale est un processus frauduleux visant à tromper les individus pour obtenir certaines informations personnelles ou confidentielles, voire un accès direct à un système informatique. Il consiste souvent à se faire passer pour quelqu’un d’autre, tout en jouant sur des ressorts psychologiques.

Les attaques d’ingénierie sociale sont courantes et peuvent prendre différentes formes, telles que le phishing, le vol par diversion, le SMiShing (phishing par SMS), le pretexting, l’arnaque sentimentale (honeytrap), le tailgating/piggybacking etc.

Jour 11 : Parmi ces données, lesquelles seraient selon vous les plus attractives pour un cyberattaquant ?

  • Réponse 1 : Des informations de quelques clients (nom, prénom, adresse physique, email, téléphone)

  • Réponse 2 : Une liste d’une vingtaine d’emails professionnels

  • Réponse 3 : Une carte “black” avec adresse du propriétaire et CVV

  • Réponse 4 : Un numéro de carte bancaire

Laïus explicatif : La carte “black” et ses détails sera plus attractive pour un cyberattaquant car ce type de carte appartient généralement à des personnes avec un certain niveau de revenu ou des personnalités publiques. Le cyberattaquant pourra directement frauder ou vendre ces informations à un prix plus élevé qu’un numéro d’une carte bancaire lambda sur le marché noir. Les données à caractère personnel commencent à devenir rentables lorsqu’elles sont nombreuses, récentes, réutilisables et couplées à d’autres types de données (données de santé et données bancaires notamment). La donnée peut servir divers objectifs bien souvent motivés in fine par l’appât du gain :

  1. La fraude financière
  2. Le détournement pour d’autres cyberattaques (campagne de phishing, usurpation d’identité)
  3. La revente à des plateformes de marketing : filon davantage exploitée par les GAFAM

Jour 12 : CTF #2 de l'avent

Voici la solution du CTF #2 de l’avent

  • Flag : CWATCH{JAN_FABRE}

Jour 10 : Parmi ces 4 choix, lequel définit le mieux une Due Diligence IT/Cyber ?

  • Réponse 1 : un audit organisationnel et technique IT/Cyber d’une entreprise en prévision de l’entrée au capital d’un nouvel actionnaire
  • Réponse 2 : un audit organisationnel et technique IT/Cyber d’une entreprise à la suite de l’entrée au capital d’un nouvel actionnaire
  • Réponse 3 : un questionnaire IT/Cyber envoyé à une entreprise dans le cadre d’une opération d’investissement
  • Réponse 4 : un audit de conformité permettant de s’assurer que l’entreprise ciblée répond à ses obligations réglementaires

Laïus explicatif : Une Due Diligence est un audit réalisé dans le cadre d’un projet d’investissement (ex. LBO) concernent généralement des enjeux financiers, juridiques, opérationnels, RSE et IT/Cyber.

Une Due Diligence IT/Cyber est un audit permettant d’éclairer la décision d’investissement, en analysant la posture cyber de l’entreprise, ses pratiques et ses éventuelles vulnérabilités. Elle permet à l’investisseur, un fonds d’investissement par exemple, d’obtenir une appréciation argumentée de la maturité de l’entreprise, et ainsi déterminer les efforts et moyens nécessaires par la suite pour renforcer le niveau de sécurité de l’entreprise.

Almond réalise régulièrement des Due Diligence IT/Cyber pour le secteur du Private Equity, en y associant une évaluation externe automatisée avec la solution Security Rating de Board of Cyber mais également des investigations ciblées type OSINT.

Jour 9 : Quelle est la part de la consommation d'électricité globale imputable aux Datacenters ?

  • Réponse 1 : 0,01%

  • Réponse 2 : 0,1%

  • Réponse 3 : 1,5%

  • Réponse 4 : 10%

Laïus explicatif : La quantité de Datacenters à travers le monde connaît une hausse significative et cette tendance perdure. Malgré les efforts des constructeurs pour réduire et rationaliser leur consommation d’énergie, ces infrastructures sont responsables de 1,5 % de la consommation électrique globale, d’après les données de l’Agence Internationale de l’Énergie (IEA.org).

Jour 8 : Qu'est-ce qu'une "Zero Day" ?

  • Réponse 1 : Une faille informatique déjà corrigée par le fournisseur avant que vous ne le sachiez

  • Réponse 2 : Une vulnérabilité ne disposant pas de solution de mitigation

  • Réponse 3 : Une faille de sécurité qui n’affecte pas les systèmes d’information

  • Réponse 4 : Une vulnérabilité exploitée uniquement le jour de sa découverte

Laïus explicatif : Une “Zero Day” est une vulnérabilité qui n’a pas encore été corrigée ou pour laquelle il n’existe pas de mitigation possible. Potentiellement, des attaquants peuvent déjà avoir connaissance de cette faille et l’exploiter activement : certaines vulnérabilités Zero-Day sont ainsi découvertes par la communauté informatique à la suite d’une attaque qui l’exploite. Les cyber-criminels investissent beaucoup pour découvrir des vulnérabilités avant les chercheurs en sécurité, afin de maximiser les chances de réussite de leurs attaques.

Jour 7 : Selon les nouvelles recommandations de la CNIL, quelle est la meilleure pratique sur la robustesse d'un mot de passe ?

  • Réponse 1 : La longueur

  • Réponse 2 : Une dérivation des mots du dictionnaire (exemple la dérivation du mot Kangourou est k4ng0urOu)

  • Réponse 3 : L’utilisation d’une phrase de passe (7 mots minimum)

  • Réponse 4 : L’utilisation d’une combinaison de 12 caractères comprenant des majuscules, des minuscules et des chiffres, sans caractère spécial obligatoire

Laïus explicatif : Conformément aux récentes directives de la CNIL, l’approche privilégiée pour renforcer la sécurité des mots de passe repose sur une complexité évaluée par l’entropie, plutôt que sur une exigence stricte de longueur minimale. Cette approche vise à accorder une plus grande souplesse dans l’élaboration de politiques de mots de passe, adaptées à divers scénarios d’utilisation. Les trois exemples ci-dessous sont considérés comme équivalents en termes d’entropie, et ils sont tous conformes aux recommandations récentes :

  • Exemple 1 : Les mots de passe doivent comprendre au moins 12 caractères, incluant des majuscules, des minuscules, des chiffres, et des caractères spéciaux choisis parmi une liste d’au moins 37 caractères spéciaux possibles.
  • Exemple 2 : Les mots de passe doivent avoir au moins 14 caractères, incluant des majuscules, des minuscules, et des chiffres, sans obligation d’utiliser des caractères spéciaux.
  • Exemple 3 : Une phrase de passe doit être utilisée, composée d’au moins 7 mots. Cette approche permet aux utilisateurs de choisir des mots de passe répondant à des critères variés, tout en garantissant une sécurité appropriée.

Vous pouvez consulter les recommandations en suivant le lien fourni : Mots de passe : une nouvelle recommandation pour maîtriser sa sécurité | CNIL

Jour 6 : Quel sera le principe innovant principal du Wifi7 ?

  • Réponse 1 : L’introduction de la bande de fréquence 6Ghz

  • Réponse 2 : L’utilisation de largeur de bandes allant jusqu’à 640 Mhz

  • Réponse 3 : La possibilité d’utiliser deux bandes de fréquences simultanément

  • Réponse 4 : Aucune mise à jour requise sur les terminaux

Laïus explicatif : Avec le Wifi 7, il sera possible d’utiliser deux bandes de fréquences simultanément, contrairement au Wi-Fi intelligent actuel qui positionne automatiquement les appareils sur la meilleure bande de fréquences. Conséquences de cette agrégation de fréquences : des débits plus rapides et latences encore réduites. Le 6Ghz est déjà introduit depuis le wifi 6E, les largeurs de bandes ne seront “que” de 320 Mhz sur le 6Ghz avec le Wifi7.

Jour 5 : CTF #1 de l'avent

Voici la solution du CTF #1 de l’avent

  •  Flag : CWATCH{C51H79NO13} 

Jour 4 : Quel type d'attaque peut être qualifié de "triple extorsion" ?

  • Réponse 1 : Une attaque par ransomware
  • Réponse 2 : Une attaque par hameçonnage
  • Réponse 3 : Une attaque par déni de service
  • Réponse 4 : Une attaque par empoisonnement du cache DNS

Laïus explicatif : Le ransomware à triple extorsion est comme son nom l’indique une attaque durant laquelle les cybercriminels menacent de trois façons différentes leur victime.

  1. L’attaquant va demander une rançon à la victime pour qu’il puisse récupérer/déchiffrer ses données
  2. L’attaquant va demander une rançon pour ne pas publier / divulguer les données exfiltrées, il peut aussi demander une rançon pour un délai supplémentaire avant divulgation (retarder le compte à rebours)
  3. L’attaquant va mettre la pression à la victime pour augmenter les chances de paiement de la rançon via des attaques de type DDoS ou des appels téléphoniques, enfin il peut aussi demander des rançons aux victimes collatérales, dont les données auraient fuité indirectement dans l’attaque

Ce type d’attaque permet aux attaquants de maximiser le gain financier pour chaque victime, le ransomware étant déjà l’une des attaques les plus lucratives, il convient d’anticiper ce scénario et de s’en protéger convenablement.

Jour 3 : Parmi ces quatre choix, lequel définit le mieux ce qu’est l’ISO 27001 ?

  • Réponse 1 : Un standard listant un ensemble d’exigences relatives à la sécurité des systèmes informatiques d’une entreprise
  • Réponse 2 : Une norme listant un ensemble de bonnes pratiques permettant d’optimiser la cybersécurité au sein d’une l’entreprise
  • Réponse 3 : Une norme listant un ensemble d’exigences relatives à la sécurité des informations nécessaires à une entreprise
  • Réponse 4 : Un standard listant un ensemble de méthodes pour optimiser les pratiques relatives à la sécurité des informations utilisées par une entreprise

Laïus explicatif : L’ISO 27001 est une norme internationale, dont les entreprises peuvent se prévaloir en se faisant certifier par un organisme indépendant ; elle contient un ensemble d’exigences que chaque entreprise, quels que soient sa taille et son domaine d’activité, doit impérativement appliquer pour obtenir sa certification ; ses exigences constituent donc le référentiel des audits de certification. A ne pas confondre avec la norme ISO 27002 qui est constituée de recommandations, basées sur les bonnes pratiques internationales, permettant d’aider une entreprise à appliquer les exigences de la norme ISO 27001 (donc norme qui ne donne pas lieu à une certification).

Les exigences de la norme ISO 27001 portent sur les informations nécessaires à une entreprise, recueillies et/ou traitées, quel que soit son support, électronique, papier et oral.

Les trois critères de sécurité retenus par la norme ISO 27001 sont la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des informations. Tout événement, qu’il soit d’origine environnementale ou humaine, intentionnelle ou involontaire, impactant un de ces trois critères, relève de cette norme.

Jour 2 : Qu'est-ce qu'une attaque DDoS?

  • Réponse 1 : Un logiciel espion qui enregistre ce qu’écrit un utilisateur
  • Réponse 2 : Un procédé visant à perturber l’accès à un site ou une application
  • Réponse 3 : Un virus informatique qui chiffre l’OS de votre ordinateur en échange d’une rançon
  • Réponse 4 : Une attaque Informatique visant à détermine votre mot de passe en testant un grand nombre de possibilité

Laïus explicatif : Une attaque DDoS ou “Distributed Denial of Service” est une attaque visant à rendre indisponible un site en le submergeant de requêtes provenant de multiples sources. Dans le cas où toutes les requêtes proviennent de la même source, on parle simplement d’attaque DoS (« Denial of Service »), ou « par déni de service ».

Jour 1 : Qu'est-ce que DORA?

  • Réponse 1 : Une jeune exploratrice bilingue
  • Réponse 2 : Un protocole de communication décrit dans le RFC 9364
  • Réponse 3 : Une organisation internationale de régulation de la cybersécurité
  • Réponse 4 : Un règlement qui s’applique aux entités financières et aux tiers prestataires de services informatiques

Laïus explicatif : DORA ou Digital Operational Resilience Act est un règlement européen publié en 2022 et en vigueur depuis janvier 2023. Le règlement traite de la résilience opérationnelle numérique du secteur financier. Il est applicable aux entités financières comme les banques, assurances, entreprises d’investissement, les établissements de paiement, etc. mais également aux tiers prestataires de services informatiques. Les entreprises concernées ont deux ans pour se mettre en conformité. Ils devront donc l’être en 2025 !

Le pilier relatif à la gestion des risques liés aux prestataires tiers de services TIC apparait comme l’un des plus difficile à mettre en place et à maintenir dans le temps pour les entreprises concernées. En quelques mots, les entreprises devront considérer ces risques comme faisant partie intégrante du risque lié aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et notamment le risque de concentration, au niveau de l’entreprise mais également au niveau de l’ensemble du secteur financier européen. En effet, les autorités devront analyser ce risque en analysant les registres tenus et communiqués par les entreprises concernées par DORA et qui recense notamment la liste des tiers prestataires de services TIC avec lesquelles les entités financières conclues des contrats.

Pour plus d’informations, consultez notre avis d’expert sur le sujet : https://almond.eu/cybersecurity-insights/explorons-dora/