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24/09/2025

Actualité

Témoignage Bnetwork | Au-delà d’une simple conformité : l’excellence PCI DSS

La confiance est le fondement de toute relation d’affaires fructueuse – particulièrement lorsqu’il s’agit de manipuler des données de paiement sensibles. Depuis plus de dix ans, nous accompagnons bnetwork, solution de gestion d’hébergements pour des événements d’envergure, dans sa démarche de conformité PCI DSS, en allant bien au-delà des audits réglementaires ou des check-lists standards. Cette collaboration témoigne d’un engagement sans faille en faveur d’une sécurité de niveau entreprise, d’une transparence exemplaire et d’une amélioration continue.

Comprendre la conformité PCI DSS - et son importance capitale

Le PCI DSS (Payment Card Industry Data Security Standard) constitue un ensemble rigoureux d’exigences de sécurité – englobant tout, de la sécurité réseau au contrôle d’accès – conçu pour protéger les données des porteurs de cartes. De nombreuses entreprises se targuent d’être conformes en intégrant simplement des passerelles de paiement tierces et en cochant les cases minimales via une auto-évaluation. Or, une authentique conformité PCI DSS exige des contrôles internes solides, des pratiques de sécurité pérennes et une vigilance de tous les instants – qualités souvent absentes chez les organisations qui considèrent la conformité comme une simple formalité administrative.

 

Une conformité réelle offre aux clients la certitude que les données sensibles de leurs cartes bancaires sont traitées avec la plus grande sécurité. Chez bnetwork, atteindre ce standard implique une planification méticuleuse, un monitoring permanent et des investissements stratégiques ciblés en matière de sécurité.

Un partenariat stratégique : une décennie de collaboration avec Almond

Depuis dix ans, bnetwork collabore étroitement avec Almond. Ce partenariat au long cours permet à bnetwork de perfectionner continuellement ses pratiques de sécurité, allant bien au-delà du strict minimum réglementaire. Chaque évaluation PCI DSS annuelle menée conjointement avec Almond représente une occasion privilégiée de consolider les processus internes, d’optimiser les protocoles de sécurité et d’anticiper les évolutions normatives.

Entretien avec le Directeur Produit bnetwork, Bruce Gonzalvez (BG) et notre Consultant Senior en Sécurité, Frédéric Metz (FM) :

Quelle était la motivation stratégique initiale derrière votre engagement envers la conformité PCI DSS, au-delà de la simple obligation ?

BG : « Pour bnetwork, la sécurité des données de nos clients est une priorité absolue et l’un des piliers de notre entreprise. Nous y voyons une marque de respect fondamental envers chaque personne qui effectue une réservation sur nos plateformes, avec l’engagement de ne jamais compromettre leurs informations personnelles, et tout particulièrement leurs données bancaires.

Fort de cette conviction, nous avons embrassé la norme PCI DSS avec un engagement total. Ce référentiel de sécurité reconnu internationalement exige une expertise pointue, que nous avons également trouvée chez nos partenaires de confiance, notamment Almond. Au fil du temps, PCI DSS est devenu un prérequis incontournable : nombreux sont les acteurs, des établissements bancaires aux organisateurs d’événements, qui l’exigent comme condition sine qua non de toute collaboration.

La norme évolue en permanence, et nous évoluons de concert. Nous réalisons régulièrement de multiples vérifications et audits de nos systèmes d’information pour nous assurer qu’ils répondent aux standards de sécurité les plus exigeants. »

Comment votre stratégie architecturale - notamment le choix de ne pas gérer directement les données de cartes - façonne-t-elle votre approche globale de la conformité ?

BG : « Chez bnetwork, nous avons fait le choix stratégique de ne jamais stocker ni traiter les données de cartes bancaires dans nos propres systèmes. Lorsqu’un utilisateur procède au paiement, il est redirigé de manière sécurisée vers un partenaire de confiance tel que Worldline ou Stripe pour finaliser la transaction. Nous ne conservons ni ne transmettons jamais les données des porteurs de cartes.

Pour autant, cela ne signifie pas que nous pouvons baisser la garde sur nos plateformes. Les exigences PCI DSS demeurent extrêmement strictes dans ce contexte. Le point de bascule sur nos sites de réservation, où nous redirigeons les utilisateurs vers le paiement, constitue un véritable « point névralgique » de sécurité. Un cybercriminel pourrait tenter d’y injecter du code malveillant ou de détourner le trafic, ce qui serait désastreux.

C’est précisément pourquoi nous appliquons scrupuleusement la norme PCI DSS SAQ A. Une simple redirection vers un prestataire de paiement agréé ne suffit pas à garantir la conformité. Notre approche est donc à double tranchant : sécuriser ce point de transfert critique selon les standards les plus élevés du PCI DSS, tout en nous s’appuyant sur des plateformes de paiement reconnues mondialement pour leur robustesse. Le tout sous l’œil expert et l’accompagnement d’Almond. »

Quelle est la valeur ajoutée stratégique d'un partenariat avec un QSA externe comme Almond, plutôt que de gérer les évaluations en interne ?

BG : « Almond est l’un des leaders incontestés du secteur, mettant à disposition depuis de nombreuses années des experts PCI DSS hautement qualifiés, les fameux QSA (Qualified Security Assessors). Collaborer avec Almond nous garantit une conformité PCI DSS à la fois rigoureuse et incontestable.

La norme PCI DSS étant en perpétuelle évolution, notre QSA d’Almond, Frédéric, veille à notre mise à jour continue en traduisant les nouvelles exigences en actions concrètes et pragmatiques. Nous travaillons main dans la main avec Claranet, qui gère notre environnement cloud AWS – tous deux certifiés PCI DSS. Notre équipe IT interne, en charge du développement de nos plateformes et régulièrement formée aux enjeux de sécurité, complète ce dispositif. Ces trois équipes forment un trio gagnant pour répondre aux exigences normatives et appliquer les meilleures pratiques du marché.

Le formulaire de conformité PCI DSS intègre désormais une section dédiée aux QSA comme Almond, attestant que tous les contrôles requis ont été dûment mis en œuvre. Notre partenariat avec Almond va bien au-delà des simples évaluations : ils réalisent également les scans de vulnérabilité externes (ASV scans) imposés par la norme.

Collaborer avec Almond constitue un véritable avantage différenciant. Certaines entreprises se contentent de remplir le questionnaire PCI DSS sans l’éclairage d’un spécialiste, souvent au détriment de la sécurité réelle des données. Notre collaboration, elle, garantit le respect de la norme avec le plus haut degré de rigueur et d’expertise. »

Fort de dix années de collaboration avec bnetwork, comment décririez-vous l'évolution de leur stratégie PCI et de leur posture de sécurité globale ?

FM : « Se conformer à la norme PCI DSS peut s’avérer extrêmement complexe et, parfois, insuffisant pour garantir un niveau de sécurité optimal.

Depuis notre première collaboration il y a 10 ans, nous avons observé l’évolution de la stratégie PCI DSS de bnetwork vers une simplification de son environnement. Cette transformation s’est opérée en éliminant toute donnée de carte de l’infrastructure bnetwork et en déléguant certaines activités sensibles à des partenaires certifiés PCI DSS comme AWS ou Claranet. Cette stratégie de « réduction du périmètre » s’est révélée déterminante pour renforcer la sécurité tout en facilitant la conformité PCI DSS. »

Comment votre rôle consultatif auprès de bnetwork a-t-il évolué au-delà d'un accompagnement standard ? Comment le partenariat lui-même s'est-il transformé au fil du temps ?

FM : « En tant que société QSA, la mission première d’Almond consistait à accompagner bnetwork dans l’élaboration de la documentation PCI DSS, notamment le SAQ ou l’AoC.

Dans un second temps, Almond a prodigué des recommandations pour simplifier l’environnement PCI DSS de bnetwork en déléguant la gestion des données de porteurs à des prestataires certifiés PCI DSS.

Au fil des années, les activités QSA ont évolué pour confirmer le périmètre de bnetwork et exécuter l’ensemble des procédures de test exigées par la norme, garantissant ainsi un niveau de confiance optimal. »

Pourriez-vous partager un exemple où vos conseils en sécurité ont dépassé le cadre de la simple conformité pour se concentrer sur une défense proactive ?

FM : « Le SAQ-A ne représente qu’une fraction très limitée des exigences PCI DSS. Même si bnetwork pouvait se contenter d’appliquer les seules exigences du SAQ-A, cela resterait insuffisant pour assurer une sécurité exhaustive.

Au cours des années, Almond a formulé des recommandations pour renforcer la sécurité, notamment l’authentification multi-facteurs, la formation des développeurs et la surveillance système. Ce sont là des mesures de sécurité qui dépassent le cadre du SAQ-A, mais que bnetwork a choisi de mettre en œuvre. »

Quel est l'écueil de conformité le plus fréquent dans l'industrie, et comment l'approche de bnetwork permet-elle de l'éviter systématiquement ?

FM : « L’externalisation de certains services permet aux entreprises de se recentrer sur leur cœur de métier, mais peut complexifier la conformité PCI DSS si ces prestataires compromettent la sécurité.

En tant que fournisseurs de services, les tiers doivent satisfaire à l’ensemble des exigences PCI DSS applicables, et non pas seulement un sous-ensemble comme le SAQ-A des marchands. Cela peut représenter des centaines d’exigences, dont l’audit peut s’avérer titanesque.

bnetwork contourne cet écueil en ne collaborant qu’avec des tiers déjà certifiés PCI DSS pour l’hébergement, les services IT et la gestion des paiements. Ces partenaires fournissent ainsi leur attestation PCI DSS (AoC) signée par un QSA, gage d’une confiance élevée et simplifiant d’autant l’évaluation PCI DSS de bnetwork. »

De votre point de vue de QSA, quel exemple concret illustre une mesure prise par bnetwork qui renforce directement la sécurité et la confiance de leurs utilisateurs finaux ?

FM : « D’emblée, le fait de solliciter un QSA pour des évaluations annuelles – alors qu’une simple auto-évaluation suffirait – témoigne de l’engagement sans réserve de bnetwork envers la conformité PCI DSS.

Par ailleurs, conscient que PCI DSS ne constitue qu’un socle minimal de sécurité, bnetwork a pris l’initiative d’implémenter des mesures de sécurité additionnelles pour blinder son infrastructure.

Cette démarche illustre parfaitement la volonté de bnetwork de protéger coûte que coûte les données de ses clients. »

Beaucoup voient la conformité comme un plafond à atteindre. Comment bnetwork en fait-elle un tremplin, et à quoi ressemble concrètement le fait d'"aller plus loin" ?

BG : « Chez bnetwork, PCI DSS n’est pas l’aboutissement, mais le point de départ. Nous utilisons la conformité comme socle d’une culture de sécurité élargie qui transcende la norme : d’une architecture « zéro donnée bancaire » au blindage de chaque point de contact sur nos plateformes de réservation. Tests permanents, formations continues et collaboration avec des partenaires certifiés nous assurent de maintenir le niveau de protection le plus élevé pour les données de nos clients. »

Comment cet investissement massif dans la conformité et la sécurité se traduit-il en avantage concurrentiel et forge-t-il une confiance tangible avec vos clients ?

BG : « Pour bnetwork, une conformité et une sécurité irréprochables ne sont pas de simples contraintes opérationnelles : elles font partie intégrante de notre proposition de valeur. En sécurisant chaque réservation via des environnements certifiés PCI DSS, une architecture blindée et des partenaires de paiement de premier plan, nous offrons à nos clients la garantie que les données de leurs utilisateurs sont traitées avec le plus grand soin. Cette transparence et cette rigueur forgent une confiance palpable : organisateurs d’événements, banques et partenaires savent qu’ils peuvent compter sur nous non seulement pour respecter la norme, mais pour la surpasser dans les faits. Cette confiance devient souvent l’élément décisif dans le choix d’un partenaire, transformant notre investissement sécuritaire en avantage concurrentiel indéniable. »

Les mesures additionnelles déployées par bnetwork

Au-delà des exigences réglementaires standard, bnetwork a déployé un arsenal de mesures de sécurité comprenant :

  • Monitoring sécuritaire en temps réel et scans de vulnérabilité : Surveillance continue plutôt que contrôles ponctuels, permettant l’identification et la neutralisation rapides des menaces potentielles.
  • Formation approfondie du personnel à la cybersécurité : Sessions de formation récurrentes et adaptées aux fonctions pour maintenir une culture de vigilance à l’échelle de l’organisation.
  • Gestion proactive des risques liés aux tiers : Audit minutieux et évaluations régulières de l’ensemble des prestataires et partenaires externes, garantissant que tout l’écosystème répond aux standards de sécurité les plus stricts.

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Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année hautes en couleur et à l’année prochaine pour une année 2025 exaltante ! 🎉

🎁 Merci à tous pour votre participation au quiz de l’avent, nous contacterons le gagnant très prochainement.

🎅 Chez Almond, l’esprit festif des fêtes de fin d’année est arrivé en avance !

Nos collaborateurs ont profité d’une soirée chaleureuse et joyeuse dans l’un des restaurants les plus spectaculaires de Paris, Le Cirque avec un cocktail dinatoire, des surprises et un Secret Santa.

Et un peu plus de magie de Noël ? Almond a également ouvert ses portes aux familles de nos collaborateurs pour une après-midi conviviale autour de l’arbre de Noël. Les enfants ont été captivés par des contes enchantés, de 1001 contes Constance Felix et ont savouré un goûter délicieux avec des chocolats chauds préparés par les Empotés. Le Père Noël a distribué des coloriages géants et des cadeaux pour le plus grand bonheur des enfants 🎁

Jour 23 |

Jour 22 | Laquelle de ces menaces n’est pas un cryptoransomware ?

  • Réponse 1 : Lockbit3
  • Réponse 2 : Phobos
  • Réponse 3 : NotPetya
  • Réponse 4 : WannaCry

Laïus explicatif : Bien que NotPetya ressemble à un ransomware, il s’agit en réalité d’un wiper. Ce malware rend indisponible les fichiers de la victime, mais ne fournit aucun moyen de les déchiffrer, même après le paiement de la rançon. L’objectif principal de NotPetya n’est pas l’extorsion financière, mais la destruction de données.
En cas d’incident, voici les coordonnées de notre CERT : [email protected] +33 (0)1 83 75 36 94

Jour 21 | Vous dialoguez via votre terminal avec un service distant et vous vous rendez compte qu'il contient un stack-based overflow. Vous cherchez à l'exploiter à l'aveugle et trouvez finalement l'offset de l'adresse de retour, après avoir contourné les éventuelles protections. Vous cherchez maintenant un stop gadget pour continuer votre exploitation. Quelle est son utilité :

  • Réponse 1 : interrompre à la demande le flux d’exécution du binaire distant le temps de l’exploitation
  • Réponse 2 : obtenir une exécution fiable et maîtrisée avec un comportement reproductible
  • Réponse 3 : pouvoir mettre en pause le binaire temporairement pendant l’envoi de la payload
  • Réponse 4 : pouvoir stopper proprement le binaire afin d’éviter un éventuel crash à la fin de l’exploitation

Laïus explicatif : L’exploitation se déroulant en aveugle, il est nécessaire de trouver une adresse permettant d’obtenir un comportement particulier et reproductible à chaque exécution, comme l’affichage du texte « Bye ». Si une telle adresse est trouvée, elle correspond au stop gadget. Il permettra donc de continuer l’exploitation et de valider ou invalider nos déductions lors de l’exécution du binaire.

Jour 20 | Le terme "spam" pour désigner les messages indésirables provient initialement

  • Réponse 1 : D’une marque de jambon en boîte
  • Réponse 2 : D’un acronyme signifiant « Stupid Pointless Annoying Messages »
  • Réponse 3 : D’un sketch des Monty Python
  • Réponse 4 : D’un code utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale

Laïus explicatif : Ce mot, à l’origine un acronyme de : SPiced hAM (du jambon épicé en boîte vendue par une entreprise américaine), est repris en masse, pour brouiller la conversation, dans un sketch des Monty Python.

Jour 19 | L’acronyme PACS désigne  :

A. Un format permettant la visualisation des images dans l’imagerie médicale

B. Un système d’archivage et de communication d’images dans l’imagerie médicale

C. Un prestataire d’audit et de conseil en cybersécurité

D. Un pacte civil de solidarité

  • Réponse 1 : L’ensemble des réponses
  • Réponse 2 : Réponses C et D
  • Réponse 3 : Réponses B, C et D
  • Réponse 4 : Réponses A, C et D

Laïus explicatif :

Un PACS, dans le secteur de l’imagerie médicale, désigne effectivement un système (et non un format) signifiant « Picturing Archiving and Communication System » permettant de gérer les images médicales grâce à des fonctions d’archivage.

De plus, depuis septembre, l’ANSSI a publié un référentiel d’exigences qui permet aux commanditaires de prestations de sécurité de bénéficier de garanties sur les compétences des prestataires, sur le processus d’accompagnement et de conseil, ainsi que sur la sécurité des systèmes d’information associés. Ce référentiel vise à reconnaître officiellement les prestataires en tant que « Prestataires d’accompagnement et de conseil en sécurité ».
Enfin, en France, le PACS désigne aussi une forme d’union civile dénommée Pacs.

Jour 18 | En quelle année l'ANSSI prévoit de ne plus recommander l'utilisation de certains algorithmes de chiffrement classiques en raison de l'augmentation de la puissance de calcul des ordinateurs classiques et de la menace posée par les ordinateurs quantiques ?

  • Réponse 1 : 2026
  • Réponse 2 : 2030
  • Réponse 3 : 2035
  • Réponse 4 : 2050

Laïus explicatif : Dans son dernier avis sur la migration vers la cryptographie post quantique, paru en janvier 2024, l’ANSSI encourage tous les éditeurs à mettre en œuvre dès à présent une hybridation entre la cryptographie standard et la cryptographie post-quantique (pour les produits qui doivent protéger des informations après 2030) et recommande d’utiliser en priorité la cryptographie post-quantique à partir de 2030.  

Jour 17 | Quelle est la dernière course à laquelle j’ai participé ?

  • Réponse 1 : Le Vendée Globe
  • Réponse 2 : National Figaro 3 en équipage
  • Réponse 3 : La Solitaire du Figaro Paprec
  • Réponse 4 : Le Havre Allmercup

Laïus explicatif : Le National Figaro 2024 s’est déroulé du 4 au 6 octobre dernier à Lorient. Thomas et son équipe sont arrivés en 2e position ! Cette course clôture ainsi la saison 2024 sur le circuit Figaro. 

  • Réponse 1 : Aetheris

  • Réponse 2 : Venopie

  • Réponse 3 : Lumidus

  • Réponse 4 : Pandama

Laïus explicatif : Au sein de la plateforme d’attaque – défense M&NTIS, le scénario Pandama propose une kill chain dont l’impact, après compromission du contrôleur de domaine, permet de déployer, par GPO, une charge utile effaçant les données présentes sur les systèmes de fichiers du SI simulé.

Pour rappel, basé sur les technologies d’émulation d’adversaire et de Cyber Range, M&NTIS permet d’exécuter des campagnes d’attaques réalistes afin de challenger dans un environnement immersif les procédures et l’expertise des équipes SOC et CERT. M&NTIS répond ainsi aux enjeux d’amélioration continue de la défense.

Jour 15 | Quel type de menace ne fait pas parti de l’insider threat?

  • Réponse 1 : Malicious
  • Réponse 2 : Ransomware group
  • Réponse 3 : Negligent
  • Réponse 4 : Vendors

Laïus explicatif : Almond a proposé une étude sur la menace interne qui décrit chaque type d’insider. Les groupes de ransomware sont externes à l’entreprise mais peuvent recruter des employées pour récupérer des accès valides et compromettre l’entreprise. Retrouvez l’étude ici.

Jour 14 | Selon vous, quelle proportion des cyberattaques réussies sont liées à une erreur humaine ?

  • Réponse 1 : 40%

  • Réponse 2 : 100%

  • Réponse 3 : 70%

  • Réponse 4 : 90%

Laïus explicatif : 90% des cyberattaques trouvent leur origine dans une erreur humaine. L’erreur humaine en cybersécurité englobe toutes les actions, conscientes ou non, qui exposent les systèmes et les données à des menaces. Cela inclut des gestes apparemment innocents, comme le fait de :

  • Cliquer sur les liens malveillants
  • Utiliser des mots de passe faibles ou partagés
  • Partager des informations sensibles
  • Négliger la mise à jour des logiciels et systèmes
  • Commettre une erreur de configuration ou mal administrer les accès
  • Utiliser des clés USB non sécurisées ou prévenant de sources inconnues

Jour 13 | Almond & Amossys sont présents en France et à l’international pour garantir proximité et réactivité grâce à nos services 24/7. Dans quels pays se trouvent nos équipes ?

  • Réponse 1 : FRA – CHE – AUS – JPN

  • Réponse 2 : FRA – CAN – CHE – KOR

  • Réponse 3 : FRA – AUS – CAN – GBR

  • Réponse 4 : FRA – BEL – ITA – USA

Jour 12 | Challenge OSINT

Val Thorens

Laïus explicatif : Depuis plusieurs années consécutives, notre CSE organise des séjours à Val Thorens pour profiter des sports d’hiver. Que l’on aime dévaler les pistes de ski à toute allure, tenter l’aventure en prenant des cours d’initiation ou simplement déguster une raclette après une randonnée raquette et un passage à la piscine et au sauna, ce séjour est l’occasion de partager des moments convivaux avec ses collègues ! TIC, TAC, le prochain séjour ski approche à grands pas !

Jour 11 | Parmi ces propositions, quelle technique Mitre Atta&ck est la plus utilisée par les attaquants ?

  • Réponse 1 : OS Credential Dumping
  • Réponse 2 : Valid Account
  • Réponse 3 : Impair Defenses
  • Réponse 4 : Remote services

Laïus explicatif : L’achat ou la récupération de comptes valides sont de plus en plus commun. Certains cybercriminels appelés Initial Access Broker se spécialisent dans la compromission de victimes dans le but de récupérer des identifiants valides qui seront ensuite vendus à d’autres cybercriminels comme les groupes de ransomware.

Jour 10 | Parmi ces structures de données de la mémoire dans Windows, quelle est celle qui permet de lister les processus en cours d’exécution ?

  • Réponse 1 : EPROCESS
  • Réponse 2 : Kernel Debugger Data Block (KDBG)
  • Réponse 3 : Kernel Processor Control Region (KPCR)
  • Réponse 4 : Process Environment Block (PEB)

Laïus explicatif : La structure EPROCESS (Executive Process) est utilisée par Windows pour gérer chaque processus en cours d’exécution. Elle contient des informations essentielles comme l’identifiant du processus (PID), l’état, les threads associés, et d’autres données nécessaires au système pour suivre les processus actifs. En analysant les structures EPROCESS, on peut lister les processus actuellement en mémoire. Le PEB est lié à chaque processus de manière individuelle. Enfin le KPCR est nécessaire pour trouver l’adresse du KDB qui à son tour permettra de pointer vers le EPROCESS.  

Jour 9 | Quel est le problème si la suite cryptographique TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 est utilisée avec l'extension encrypt_then_mac pour la sécurité d'une communication TLS ?

  • Réponse 1 : L’algorithme de chiffrement est trop faible

  • Réponse 2 : L’intégrité de la communication n’est pas assurée

  • Réponse 3 : Il n’y a pas la propriété de confidentialité persistante (Perfect Forward Secrecy)

  • Réponse 4 : Le serveur n’est pas correctement authentifié

Laïus explicatif : La bonne réponse est le manque de confidentialité persistante.

La suite TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 utilise la clé publique RSA du serveur pour chiffrer le secret partagé utilisé pour sécuriser les échanges de la session TLS : en cas de compromission de la clé privée du serveur, l’ensemble des échanges des sessions passées peuvent être déchiffrés par un attaquant.
La confidentialité persistante (connue sous le nom de Perfect Forward Secrecy en anglais) consiste en l’utilisation d’un échange Diffie-Hellman éphémère pour négocier le secret partagé, sans utilisation de la clé RSA du serveur.

Jour 8 | Quel est l'avantage d'utiliser un outil de couverture de code lors d'une session de fuzzing ?

  • Réponse 1 : Réduire le temps de fuzzing en optimisant certaines instructions assembleur.

  • Réponse 2 : Utiliser la technique de « pré-chauffage » du harnais (« warming code attack »).

  • Réponse 3 : Pouvoir analyser facilement les sections de code atteintes par le fuzzer.

  • Réponse 4 : Ne pas prendre en compte les vulnérabilités de type use-after-free.

Laïus explicatif : Les outils de couverture de code (“code coverage” en anglais) permettent de savoir avec précision quelles lignes de code d’un programme qui ont réellement été exécutées. Lors d’une session de “fuzzing”, ces outils peuvent aider l’analyste à savoir si les fonctions ciblées ont été atteintes par le fuzzer. Cette technique a notamment été utilisée par un membre de l’équipe Offsec pour trouver une vulnérabilité dans une bibliothèque open-source (voir notre article de blog)

Jour 7 | Quelle est la principale éthique qui doit être prise en compte dans le développement de l’Intelligence Artificielle ?

  • Réponse 1 : L’équité et la non-discrimination

  • Réponse 2 : La transparence des algorithmes utilisés

  • Réponse 3 : La sécurité et la confidentialité des données

  • Réponse 4 : Toutes les réponses

Laïus explicatif : L’équité et la non-discrimination sont des principes fondamentaux dans le développement de l’IA. Les systèmes d’IA doivent être conçus pour éviter les biais et assurer qu’ils ne favorisent pas des groupes spécifiques au détriment d’autres, afin de garantir un traitement juste et égal pour tous les utilisateurs. La transparence des algorithmes est cruciale. Les utilisateurs doivent comprendre comment les décisions sont prises par l’IA, ce qui inclut la possibilité d’expliquer les résultats ou actions générés par un système d’intelligence artificielle, afin d’éviter des décisions opaques ou injustes. La sécurité et la confidentialité des données sont enfin des préoccupations majeures lorsque l’on développe des systèmes d’IA, car ces technologies peuvent collecter et traiter des informations sensibles, ce qui soulève des questions sur la protection des données personnelles et la vie privée.

Jour 6 | Selon vous, en moyenne combien de ransomware ont eu lieu par jour en 2023 dans le monde ?

  • Réponse 1 : 1 par jour

  • Réponse 2 : 100 par jour

  • Réponse 3 : 30 par jour

  • Réponse 4 : 12 par jour

Laïus explicatif : En moyenne 12 attaques ransomware ont été signalées par jour par des victimes dans le monde en 2023 selon les chiffres d’Almond. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre Threat Landscape.

Jour 5 | Challenge de stéganographie

Réponse : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI, ANJ, Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company et Swift

Etape 1 : Observer l’image, trouver 3 logos cachés (Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company & Swift) et une indication pour chercher dans les métadonnées du fichier. 

Etape 2 : Challenge de stéganographie

En lançant dans son terminal un des outils les plus courants, « binwalk », on trouve une image JPEG dans le PDF. En extrayant les données grâce au même outil et en renommant le fichier en .jpeg, on voit apparaitre une image cachée. Ensuite, en utilisant « steghide », on peut extraire le fichier avec le mot de passe « Almond ». Ce fichier contient une suite de caractère encodée en base64. En la déchiffrant, on obtient les quatre autres certifications : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI et ANJ. 

Jour 4 | Concernant les accompagnements de la nouvelle qualification PACS de l’ANSSI, sur la portée Sécurité des Architectures, quels sont les domaines qui font partie du périmètre possible d’un accompagnement ?

  • Réponse 1 : la sécurité réseau, l’authentification, et l’administration du SI

  • Réponse 2 : la sécurité réseau, la sécurité système, et les mécanismes de chiffrement

  • Réponse 3 : l’administration du SI, le cloisonnement, les sauvegardes, et la stratégie de détection/réponse

  • Réponse 4 : tous ces sujets et plus encore

  • Laïus explicatif : Le référentiel PACS, sur la portée Sécurité des Architectures, porte bien sur tous les sujets liés de près ou de loin aux infrastructures du SI. La liste n’est pas exhaustive et est à adapter à chaque prestation d’accompagnement suivant le périmètre d’intervention. Dans le référentiel, l’ANSSI propose une liste de sujets à adresser dans un rapport PACS page 28 et 29.

    https://cyber.gouv.fr/sites/default/files/document/PACS_referentiel-exigences_v1.0.pdf

Jour 3 | Quel référentiel permet la certification de produits de sécurité ?

  • Réponse 1 : NIS2

  • Réponse 2 : Critères Communs

  • Réponse 3 : PASSI

  • Réponse 4 : ISO27001

Laïus explicatif : Le schéma Critères Communs est un ensemble de normes et méthodologies permettant de cadrer les moyens utilisés pour évaluer, de manière impartiale, la sécurité d’un produit de sécurité (logiciel ou matériel). Ce schéma est reconnu internationalement au travers de plusieurs accords (SOG-IS, CCRA et prochainement EUCC).

Le référentiel PASSI permet la qualification, par l’ANSSI, des prestataires d’audit de la sécurité des SI. ISO27001 est la norme décrivant les bonnes pratiques à suivre dans la mise en place d’un SMSI. Enfin, NIS2 est une directive visant à harmoniser et à renforcer la cybersécurité du marché européen.

Jour 2 | Quel est l’artefact forensique qui permet de prouver une exécution d’un programme sous Windows ?

  • Réponse 1 : JumpList

  • Réponse 2 : ShimCache

  • Réponse 3 : $MFT

  • Réponse 4 : Prefetch

Laïus explicatif : Le Prefetch est un artefact spécifique à Windows qui optimise le chargement des programmes. Lorsqu’un programme est exécuté pour la première fois, Windows crée un fichier dans le dossier C:\Windows\Prefetch, qui contient des informations sur le programme et les ressources qu’il a utilisées. Ces fichiers incluent également des horodatages correspondant à la première et aux dernières exécutions. L’existence d’un fichier Prefetch (.pf) pour un programme est une preuve solide qu’il a été exécuté. C’est l’un des artefacts forensiques les plus fiables pour prouver l’exécution d’un programme.

Jour 1 | Quel texte européen permettra qu’à partir de fin 2027, tous les produits vendus dans l’UE et comprenant des composants numériques seront exempts de vulnérabilités et maintenus pendant tout leur cycle de vie ? #DigitalTrust

  • Réponse 1 : Le Cyber Security Act
  • Réponse 2 : Le Cyber Resilience Act
  • Réponse 3 : La Directive REC
  • Réponse 4 : La Directive NIS2 

Laïus explicatif : Le Cyber Resilience Act, qui a été publié ces derniers jours au Journal Officiel de l’Union Européenne est entré en vigueur le 10 décembre 2024. A compter de cette date, les fabricants et éditeurs doivent adapter leur processus pour pouvoir continuer à vendre des produits au sein de l’UE après le 10/12/2027.

EU Cyber Resilience Act | Shaping Europe’s digital future