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21/10/2021

Cybersecurity Insights

Software-Defined Perimeter et les approches ZTNA

Dans ce second article sur le Zero Trust Network Access (ZTNA), nous allons voir le fonctionnement de l’architecture Software-Defined Perimeter (SDP) et donner une définition d’une solution ZTNA.

Précédemment, nous avons vu le modèle Zero Trust, ses principes, les composants d’une architecture Zero Trust et le Single-Packet Authorization (SPA) utilisé par le SDP. Nous allons donc commencer par voir le SDP pour mieux appréhender les approches choisies par les éditeurs ZTNA.

Software-Defined Perimeter

L’architecture proposée par la Cloud Security Alliance en 2014 conserve les principes de l’architecture Zero Trust définie par le NIST avec la séparation du Control Plane et du Data Plane. Cette architecture utilise quatre composants logiques :

  • SDP Controller : appareil ou processus sécurisant l’accès au service isolé en s’assurant que les utilisateurs sont authentifiés et autorisés à accéder au service avec un terminal validé. Il force aussi l’application de politiques supplémentaires pour que les communications établies soient sécurisées.
  • Initiating Host (IH) : il représente le client où l’agent SDP est installé.
    Accepting Host (AH) : accepte les connexions sécurisées depuis les IHs, il représente un ensemble de services protégés par le SDP.
  • SDP Gateway : elle donne l’accès aux utilisateurs et terminaux autorisés aux processus et services protégés. Elle permet le monitoring, le logging et le reporting sur ces connexions.

Architecture Software-Defined Perimeter

Le fonctionnement de l’architecture SDP suit les étapes suivantes :

  1. Le ou les SDP Controller(s) sont activés pour commencer à construire une architecture SDP. Le SDP Controller possède l’ensemble des informations concernant les accès autorisés aux différents éléments de l’architecture SDP.
  2. Les Accepting SDP Hosts (AH) s’ajoutent auprès du SDP Controller. Souvent, les Accepting SDP Hosts (AH) sont derrière une SDP Gateway qui s’occupe d’établir la connexion et de communiquer avec le SDP Controller.
  3. Les Initiating SDP Hosts (IH) s’ajoutent auprès du SDP Controller avec l’envoi du Single-Packet Authorization. Le SDP Controller a les clés utilisées par le Initiating SDP Hots pour authentifier le paquet.
  4. Après connexion des différents composants auprès du SDP Controller, le SDP Controller contrôle la liste des Accepting SDP Hosts avec lesquels l’Initiating SDP Host a un accès autorisé.
  5. Le SDP Controller prévient les Accepting SDP Hosts concernés que l’Initiating SDP Host en question est autorisé à communiquer avec eux.
  6. Le SDP Controller envoie ensuite une liste des adresses IP des Accepting SDP Hosts autorisés à l’Initiating SDP Host.
  7. L’Initiating SDP Host communique avec les Accepting SDP Hosts après établissement d’une communication bidirectionnelle chiffrée (utilisation du mutual TLS).

L’architecture SDP réutilise des principes déjà connus pour proposer une architecture Zero Trust.

Différences entre l’architecture BeyondCorp et l’architecture Software-Defined Perimeter

SOFTWARE-DEFINED PERIMETER
BEYONDCORP
Authentification
Envoi du SPA
Connexion depuis l’Access Proxy + RADIUS ou SSO
Autorisation
Règles du SDP Controller
Décision de l’Access Control Engine
Présence d’un agent
Oui
Non
Protocoles supportés
TCP/UDP
WEB et SSH
Exposition des ressources
Ports fermés(default-drop)
Derrière l’Identity Aware Proxy

Une solution ZTNA

Une solution ZTNA suit les principes du modèle Zero Trust en ayant les fonctionnalités suivantes :

  • Authentification multi-facteurs de l’utilisateur
  • Vérification de conformité du terminal utilisé : PC, tablette, smartphone
  • Interconnexions avec les fournisseurs d’identité et les solutions EDR
  • Application de politiques d’accès selon le contexte
  • Protection des services utilisant TCP et UDP
  • Interconnexions avec les solutions SIEM pour l’envoi des logs

Deux approches sont adoptées par les éditeurs pour leurs solutions ZTNA. Ces approches identifiées par le Gartner, s’inspirent des modèles d’architecture Zero Trust de 2014 .

L’approche Service-Initiated ZTNA

Cette approche s’inspire du modèle BeyondCorp de Google. L’utilisateur s’authentifie depuis son navigateur web au portail hébergé sur le ZTNA Broker/Proxy. Après authentification et vérification, les ZTNA Connectors autorisés sont accessibles pour l’utilisateur.

L’avantage de ce modèle est de ne pas avoir besoin d’agent pour qu’un service soit accessible à un utilisateur. Le fait de ne pas avoir d’agent apporte aussi moins d’informations sur la conformité du terminal. Certaines ressources sont protégées par ce modèle comme les ressources Web, les accès en SSH et en RDP mais la prise en charge d’autres services est rare.

Service-Initiated ZTNA, Market Guide for Zero Trust Network Access, Gartner (2020)

Le type Endpoint-Initiated ZTNA

Ce modèle s’inspire du Software-Defined Perimeter où le ZTNA Controller correspond au SDP Controller. Dans un premier temps, l’utilisateur va s’authentifier auprès du ZTNA Controller qui va vérifier son identité et celle du terminal utilisé. Le ZTNA Controller renvoie ensuite la liste des applications auxquelles l’utilisateur est autorisé à accéder. Il prévient ensuite la ZTNA Gateway que cette paire utilisateur-terminal est autorisée à accéder à la ressource.

Les avantages du modèle sont similaires à ceux du Software-Defined Perimeter et présentent aussi les mêmes inconvénients. La nécessité d’avoir un agent bloque les terminaux non gérés par l’entreprise. Ce modèle propose néanmoins un niveau de vérification précis en s’appuyant sur des données récupérées par l’agent. Toutes les applications utilisant TCP ou UDP peuvent être protégées et sont accessibles.

Endpoint-Initiated ZTNA, Market Guide for Zero Trust Network Access, Gartner (2020)

Que ce soit une ZTNA Gateway ou un ZTNA Connector, le composant est déployé au plus près des ressources et n’accepte pas les flux entrants. Les ressources ne sont jamais exposées directement sur Internet.

Dans ce second article, nous avons vu que le Software-Defined Perimeter est une solution ZTNA mais qu’une solution ZTNA n’était pas forcément une solution SDP. Le ZTNA a deux approches correspondant aux deux modèles d’architecture Zero Trust. Nous avons aussi défini les caractéristiques d’une solution ZTNA. Dans le prochain et dernier article sur le ZTNA, nous allons voir dans quelles mesures le ZTNA peut remplacer les solutions VPN SSL historiques.

Jérémy LANOË

Consultant Infrastructure Security

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Jour 21 |

  • Réponse 1 :  

  • Réponse 2 :  

  • Réponse 3 :  

  • Réponse 4 : 

Jour 20 |

  • Réponse 1 : 

  • Réponse 2 : 

  • Réponse 3 : 

  • Réponse 4 : 

Jour 19 | L’acronyme PACS désigne  :

A. Un format permettant la visualisation des images dans l’imagerie médicale

B. Un système d’archivage et de communication d’images dans l’imagerie médicale

C. Un prestataire d’audit et de conseil en cybersécurité

D. Un pacte civil de solidarité  

  • Réponse 1 : L’ensemble des réponses
  • Réponse 2 : Réponses C et D
  • Réponse 3 : Réponses B, C et D
  • Réponse 4 : Réponses A, C et D

Jour 18 | En quelle année l'ANSSI prévoit de ne plus recommander l'utilisation de certains algorithmes de chiffrement classiques en raison de l'augmentation de la puissance de calcul des ordinateurs classiques et de la menace posée par les ordinateurs quantiques ?

  • Réponse 1 : 2026
  • Réponse 2 : 2030
  • Réponse 3 : 2035
  • Réponse 4 : 2050

Laïus explicatif : Dans son dernier avis sur la migration vers la cryptographie post quantique, paru en janvier 2024, l’ANSSI encourage tous les éditeurs à mettre en œuvre dès à présent une hybridation entre la cryptographie standard et la cryptographie post-quantique (pour les produits qui doivent protéger des informations après 2030) et recommande d’utiliser en priorité la cryptographie post-quantique à partir de 2030.  

Jour 17 | Quelle est la dernière course à laquelle j’ai participé ?

  • Réponse 1 : Le Vendée Globe
  • Réponse 2 : National Figaro 3 en équipage
  • Réponse 3 : La Solitaire du Figaro Paprec
  • Réponse 4 : Le Havre Allmercup

Laïus explicatif : Le National Figaro 2024 s’est déroulé du 4 au 6 octobre dernier à Lorient. Thomas et son équipe sont arrivés en 2e position ! Cette course clôture ainsi la saison 2024 sur le circuit Figaro. 

  • Réponse 1 : Aetheris

  • Réponse 2 : Venopie

  • Réponse 3 : Lumidus

  • Réponse 4 : Pandama

Laïus explicatif : Au sein de la plateforme d’attaque – défense M&NTIS, le scénario Pandama propose une kill chain dont l’impact, après compromission du contrôleur de domaine, permet de déployer, par GPO, une charge utile effaçant les données présentes sur les systèmes de fichiers du SI simulé.

Pour rappel, basé sur les technologies d’émulation d’adversaire et de Cyber Range, M&NTIS permet d’exécuter des campagnes d’attaques réalistes afin de challenger dans un environnement immersif les procédures et l’expertise des équipes SOC et CERT. M&NTIS répond ainsi aux enjeux d’amélioration continue de la défense.

Jour 15 | Quel type de menace ne fait pas parti de l’insider threat?

  • Réponse 1 : Malicious
  • Réponse 2 : Ransomware group
  • Réponse 3 : Negligent
  • Réponse 4 : Vendors

Laïus explicatif : Almond a proposé une étude sur la menace interne qui décrit chaque type d’insider. Les groupes de ransomware sont externes à l’entreprise mais peuvent recruter des employées pour récupérer des accès valides et compromettre l’entreprise. Retrouvez l’étude ici.

Jour 14 | Selon vous, quelle proportion des cyberattaques réussies sont liées à une erreur humaine ?

  • Réponse 1 : 40%

  • Réponse 2 : 100%

  • Réponse 3 : 70%

  • Réponse 4 : 90%

Laïus explicatif : 90% des cyberattaques trouvent leur origine dans une erreur humaine. L’erreur humaine en cybersécurité englobe toutes les actions, conscientes ou non, qui exposent les systèmes et les données à des menaces. Cela inclut des gestes apparemment innocents, comme le fait de :

  • Cliquer sur les liens malveillants
  • Utiliser des mots de passe faibles ou partagés
  • Partager des informations sensibles
  • Négliger la mise à jour des logiciels et systèmes
  • Commettre une erreur de configuration ou mal administrer les accès
  • Utiliser des clés USB non sécurisées ou prévenant de sources inconnues

Jour 13 | Almond & Amossys sont présents en France et à l’international pour garantir proximité et réactivité grâce à nos services 24/7. Dans quels pays se trouvent nos équipes ?

  • Réponse 1 : FRA – CHE – AUS – JPN

  • Réponse 2 : FRA – CAN – CHE – KOR

  • Réponse 3 : FRA – AUS – CAN – GBR

  • Réponse 4 : FRA – BEL – ITA – USA

Jour 12 | Challenge OSINT

Val Thorens

Laïus explicatif : Depuis plusieurs années consécutives, notre CSE organise des séjours à Val Thorens pour profiter des sports d’hiver. Que l’on aime dévaler les pistes de ski à toute allure, tenter l’aventure en prenant des cours d’initiation ou simplement déguster une raclette après une randonnée raquette et un passage à la piscine et au sauna, ce séjour est l’occasion de partager des moments convivaux avec ses collègues ! TIC, TAC, le prochain séjour ski approche à grands pas !

Jour 11 | Parmi ces propositions, quelle technique Mitre Atta&ck est la plus utilisée par les attaquants ?

  • Réponse 1 : OS Credential Dumping
  • Réponse 2 : Valid Account
  • Réponse 3 : Impair Defenses
  • Réponse 4 : Remote services

Laïus explicatif : L’achat ou la récupération de comptes valides sont de plus en plus commun. Certains cybercriminels appelés Initial Access Broker se spécialisent dans la compromission de victimes dans le but de récupérer des identifiants valides qui seront ensuite vendus à d’autres cybercriminels comme les groupes de ransomware.

Jour 10 | Parmi ces structures de données de la mémoire dans Windows, quelle est celle qui permet de lister les processus en cours d’exécution ?

  • Réponse 1 : EPROCESS
  • Réponse 2 : Kernel Debugger Data Block (KDBG)
  • Réponse 3 : Kernel Processor Control Region (KPCR)
  • Réponse 4 : Process Environment Block (PEB)

Laïus explicatif : La structure EPROCESS (Executive Process) est utilisée par Windows pour gérer chaque processus en cours d’exécution. Elle contient des informations essentielles comme l’identifiant du processus (PID), l’état, les threads associés, et d’autres données nécessaires au système pour suivre les processus actifs. En analysant les structures EPROCESS, on peut lister les processus actuellement en mémoire. Le PEB est lié à chaque processus de manière individuelle. Enfin le KPCR est nécessaire pour trouver l’adresse du KDB qui à son tour permettra de pointer vers le EPROCESS.  

Jour 9 | Quel est le problème si la suite cryptographique TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 est utilisée avec l'extension encrypt_then_mac pour la sécurité d'une communication TLS ?

  • Réponse 1 : L’algorithme de chiffrement est trop faible

  • Réponse 2 : L’intégrité de la communication n’est pas assurée

  • Réponse 3 : Il n’y a pas la propriété de confidentialité persistante (Perfect Forward Secrecy)

  • Réponse 4 : Le serveur n’est pas correctement authentifié

Laïus explicatif : La bonne réponse est le manque de confidentialité persistante.

La suite TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 utilise la clé publique RSA du serveur pour chiffrer le secret partagé utilisé pour sécuriser les échanges de la session TLS : en cas de compromission de la clé privée du serveur, l’ensemble des échanges des sessions passées peuvent être déchiffrés par un attaquant.
La confidentialité persistante (connue sous le nom de Perfect Forward Secrecy en anglais) consiste en l’utilisation d’un échange Diffie-Hellman éphémère pour négocier le secret partagé, sans utilisation de la clé RSA du serveur.

Jour 8 | Quel est l'avantage d'utiliser un outil de couverture de code lors d'une session de fuzzing ?

  • Réponse 1 : Réduire le temps de fuzzing en optimisant certaines instructions assembleur.

  • Réponse 2 : Utiliser la technique de « pré-chauffage » du harnais (« warming code attack »).

  • Réponse 3 : Pouvoir analyser facilement les sections de code atteintes par le fuzzer.

  • Réponse 4 : Ne pas prendre en compte les vulnérabilités de type use-after-free.

Laïus explicatif : Les outils de couverture de code (“code coverage” en anglais) permettent de savoir avec précision quelles lignes de code d’un programme qui ont réellement été exécutées. Lors d’une session de “fuzzing”, ces outils peuvent aider l’analyste à savoir si les fonctions ciblées ont été atteintes par le fuzzer. Cette technique a notamment été utilisée par un membre de l’équipe Offsec pour trouver une vulnérabilité dans une bibliothèque open-source (voir notre article de blog)

Jour 7 | Quelle est la principale éthique qui doit être prise en compte dans le développement de l’Intelligence Artificielle ?

  • Réponse 1 : L’équité et la non-discrimination

  • Réponse 2 : La transparence des algorithmes utilisés

  • Réponse 3 : La sécurité et la confidentialité des données

  • Réponse 4 : Toutes les réponses

Laïus explicatif : L’équité et la non-discrimination sont des principes fondamentaux dans le développement de l’IA. Les systèmes d’IA doivent être conçus pour éviter les biais et assurer qu’ils ne favorisent pas des groupes spécifiques au détriment d’autres, afin de garantir un traitement juste et égal pour tous les utilisateurs. La transparence des algorithmes est cruciale. Les utilisateurs doivent comprendre comment les décisions sont prises par l’IA, ce qui inclut la possibilité d’expliquer les résultats ou actions générés par un système d’intelligence artificielle, afin d’éviter des décisions opaques ou injustes. La sécurité et la confidentialité des données sont enfin des préoccupations majeures lorsque l’on développe des systèmes d’IA, car ces technologies peuvent collecter et traiter des informations sensibles, ce qui soulève des questions sur la protection des données personnelles et la vie privée.

Jour 6 | Selon vous, en moyenne combien de ransomware ont eu lieu par jour en 2023 dans le monde ?

  • Réponse 1 : 1 par jour

  • Réponse 2 : 100 par jour

  • Réponse 3 : 30 par jour

  • Réponse 4 : 12 par jour

Laïus explicatif : En moyenne 12 attaques ransomware ont été signalées par jour par des victimes dans le monde en 2023 selon les chiffres d’Almond. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre Threat Landscape.

Jour 5 | Challenge de stéganographie

Réponse : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI, ANJ, Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company et Swift

Etape 1 : Observer l’image, trouver 3 logos cachés (Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company & Swift) et une indication pour chercher dans les métadonnées du fichier. 

Etape 2 : Challenge de stéganographie

En lançant dans son terminal un des outils les plus courants, « binwalk », on trouve une image JPEG dans le PDF. En extrayant les données grâce au même outil et en renommant le fichier en .jpeg, on voit apparaitre une image cachée. Ensuite, en utilisant « steghide », on peut extraire le fichier avec le mot de passe « Almond ». Ce fichier contient une suite de caractère encodée en base64. En la déchiffrant, on obtient les quatre autres certifications : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI et ANJ. 

Jour 4 | Concernant les accompagnements de la nouvelle qualification PACS de l’ANSSI, sur la portée Sécurité des Architectures, quels sont les domaines qui font partie du périmètre possible d’un accompagnement ?

  • Réponse 1 : la sécurité réseau, l’authentification, et l’administration du SI

  • Réponse 2 : la sécurité réseau, la sécurité système, et les mécanismes de chiffrement

  • Réponse 3 : l’administration du SI, le cloisonnement, les sauvegardes, et la stratégie de détection/réponse

  • Réponse 4 : tous ces sujets et plus encore

  • Laïus explicatif : Le référentiel PACS, sur la portée Sécurité des Architectures, porte bien sur tous les sujets liés de près ou de loin aux infrastructures du SI. La liste n’est pas exhaustive et est à adapter à chaque prestation d’accompagnement suivant le périmètre d’intervention. Dans le référentiel, l’ANSSI propose une liste de sujets à adresser dans un rapport PACS page 28 et 29.

    https://cyber.gouv.fr/sites/default/files/document/PACS_referentiel-exigences_v1.0.pdf

Jour 3 | Quel référentiel permet la certification de produits de sécurité ?

  • Réponse 1 : NIS2

  • Réponse 2 : Critères Communs

  • Réponse 3 : PASSI

  • Réponse 4 : ISO27001

Laïus explicatif : Le schéma Critères Communs est un ensemble de normes et méthodologies permettant de cadrer les moyens utilisés pour évaluer, de manière impartiale, la sécurité d’un produit de sécurité (logiciel ou matériel). Ce schéma est reconnu internationalement au travers de plusieurs accords (SOG-IS, CCRA et prochainement EUCC).

Le référentiel PASSI permet la qualification, par l’ANSSI, des prestataires d’audit de la sécurité des SI. ISO27001 est la norme décrivant les bonnes pratiques à suivre dans la mise en place d’un SMSI. Enfin, NIS2 est une directive visant à harmoniser et à renforcer la cybersécurité du marché européen.

Jour 2 | Quel est l’artefact forensique qui permet de prouver une exécution d’un programme sous Windows ?

  • Réponse 1 : JumpList

  • Réponse 2 : ShimCache

  • Réponse 3 : $MFT

  • Réponse 4 : Prefetch

Laïus explicatif : Le Prefetch est un artefact spécifique à Windows qui optimise le chargement des programmes. Lorsqu’un programme est exécuté pour la première fois, Windows crée un fichier dans le dossier C:\Windows\Prefetch, qui contient des informations sur le programme et les ressources qu’il a utilisées. Ces fichiers incluent également des horodatages correspondant à la première et aux dernières exécutions. L’existence d’un fichier Prefetch (.pf) pour un programme est une preuve solide qu’il a été exécuté. C’est l’un des artefacts forensiques les plus fiables pour prouver l’exécution d’un programme.

Jour 1 | Quel texte européen permettra qu’à partir de fin 2027, tous les produits vendus dans l’UE et comprenant des composants numériques seront exempts de vulnérabilités et maintenus pendant tout leur cycle de vie ? #DigitalTrust

  • Réponse 1 : Le Cyber Security Act
  • Réponse 2 : Le Cyber Resilience Act
  • Réponse 3 : La Directive REC
  • Réponse 4 : La Directive NIS2 

Laïus explicatif : Le Cyber Resilience Act, qui a été publié ces derniers jours au Journal Officiel de l’Union Européenne est entré en vigueur le 10 décembre 2024. A compter de cette date, les fabricants et éditeurs doivent adapter leur processus pour pouvoir continuer à vendre des produits au sein de l’UE après le 10/12/2027.

EU Cyber Resilience Act | Shaping Europe’s digital future