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19/01/2023

Cybersecurity Insights

Tableaux de bord et indicateur SSI : un outil indispensable à l’aide à la décision ?

Ce premier article sur le sujet des tableaux de bord et indicateurs a pour objectif de présenter une méthode de définition et de mise en œuvre d’indicateurs et d’un tableau de bord de la Sécurité des Systèmes d’Information (SSI).

En 2020, les tableaux de bord SSI demeuraient peu déployés dans les entreprises de plus de 100 salariés, selon la dernière étude du CLUSIF sur les menaces informatiques et pratiques de sécurité en France. En effet, en 2020, seulement 30% des organisations interrogées (350 au total) en étaient dotées. La mise en place de tableaux de bord peut se révéler chronophage et énergivore, parfois pour des résultats difficilement utilisables. Ces tableaux de bord, finissent par ne plus être alimentés ni consultés. Les RSSI ont donc tout intérêt à concevoir leurs tableaux de bord en allant à l’essentiel.

Une définition des tableaux de bord SSI :

Pourquoi l’utilisation de tableau de bord SSI reste plébiscitée malgré ces difficultés ?

Toute activité nécessite un pilotage et donc une prise de décisions régulière. Des informations liées à chaque activité pilotée doivent être présentées pour faciliter (sans trahir) la compréhension de la réalité d’une situation et aider à la prise de décision. La consolidation des informations nécessaires à la prise de décision est le principal objectif des tableaux de bord, qui sont de fait, indispensables au pilotage d’une activité.

La cybersécurité a également besoin de pilotage, et donc de tableaux de bord fournissant une présentation synthétique des informations nécessaires à la prise de décision. Comme tout tableau de bord, Ils doivent se présenter sous la forme de visuel lisible, agréable et synthétique, reportant donc la situation de la sécurité, que ce soit dans ses dimensions techniques ou fonctionnelles : couverture des risques, efficacité de la politique de sécurité, suivi des audits, des actions et des alertes…

Des tableaux de bord pour le suivi de la sécurité à 3 niveaux :

Il n’existe pas un tableau de bord (outil de pilotage) unique pour la sécurité des SI. La sécurité des SI se déploie à plusieurs niveaux, il faut donc disposer de tableaux de bord pour chaque niveau. On distingue habituellement 3 points de vue :

  • Au niveau stratégique, un tableau de bord présentera les paramètres ou critères pouvant influencer la stratégie de l’entreprise, adapter la stratégie de sécurité de l’entreprise et préparer les choix de mise en place des ressources : définition de priorités, évolution de la menace et du risque, etc.
  • Un tableau de bord tactique présentera une vue de pilotage des processus de cybersécurité de l’entreprise. On y retrouve les principales activités de gestion des risques, des incidents, du traitement des vulnérabilités. Ce tableau de bord fournira une vue synthétique de l’état de fonctionnement des processus mis en œuvre dans l’entreprise.
  • Le tableau de bord de niveau opérationnel fournira une synthèse des indicateurs de terrain qui permettra de mettre en évidence des situations constatées, des tendances, ainsi des ajustements opérationnels à mettre en œuvre dans un premier temps. Par exemple, des indicateurs de la navigation Internet des utilisateurs du SI identifieront une consommation de services de transfert de fichiers hors contrôle de la direction informatique (wetransfer, grosfichier.com), indiquant un risque de divulgation d’information qui peut être traité par un verrouillage technique de l’usage de ces services, des actions de sensibilisation… Les résultats des actions seront évalués aux prochaines instances de tableaux de bord, permettant de démontrer les résultats obtenus par les efforts entrepris, ce qui in fine, peut aider à motiver et dynamiser les équipes ;

Construire un tableau de bord cybersécurité en 5 étapes :

Malgré les 3 niveaux de sécurité différents qui nous amènent à traiter des objectifs différents, nous pouvons déterminer une méthodologie de construction commune qui s’appuie sur les étapes suivantes :

Schemas-tbd-ssi

Etape 1 > déterminer les enjeux de l’entreprise aux différents niveaux (opérationnels, stratégiques ou pilotage de la sécurité). Les enjeux sont, au sens littéral, la somme d’argent ou les biens qui sont risqués au cours d’un jeu ou d’un pari et qui sont attribués au vainqueur à l’issue de la partie. Par extension, le terme désigne tout ce qui peut être remporté ou perdu par une entreprise.  

  • Ex : « Garantir la confidentialité des informations personnelles des clients » 

Etape 2 > déterminer des objectifs mesurables afin de répondre à un enjeu de l’entreprise. L’objectif est l’objet dont on pourra mesurer l’atteinte ce qui aide à répondre à un enjeu. Ici, l’objectif doit re présenter un but concret, accessible et mesurable que l’on recherche à atteindre dans un délai déterminé. Il peut être quantitatif ou qualitatif.  

  • Ex : « Tous les comptes ayant accès à ces informations personnelles sont soumis à un processus d’habilitation » 

Etape 3 > déterminer les risques qui pèsent sur l’atteinte des objectifs. Le RSSI est garant de la sécurité des SI. Son action passe essentiellement par la maîtrise des risques et menaces qui pèsent sur le SI. A travers l’analyse des risques, le RSSI déterminera ceux qui peuvent porter atteinte aux objectifs de l’entreprise et ainsi définir ceux qui doivent faire l’objet d’un traitement. Il en découlera un plan de traitement des risques composé de mesures de sécurité. Ces mesures feront l’objet de contrôles, établissant ainsi des preuves objectives d’un état qui alimenteront alors des indicateurs. 

Ces mesures et contrôles sont les éléments indispensables de traitement des risques. L’analyse des preuves de réalisation constitue des valeurs mesurées ou indicateurs qui répondent à la question de la maîtrise des risques dont est responsable le RSSI. 

  • Ex : Un risque identifié sera le désalignement entre les comptes habilités à accéder à une catégorie d’information client et le personnel d’une équipe. 
  • Ex : Une mesure de sécurité sera le processus de gestion des habilitations
  • Ex : Une revue de habilitations réalisée chaque trimestre permettra de contrôler si les comptes habilités correspondent bien aux effectifs du personnel 

Etape 4 > formaliser l’indicateur et les valeurs mesurées devant aider. Les contrôles génèrent des preuves qui, analysées, permettent d’établir un indicateur, ou une valeur mesurée d’une situation. Il n’est pas nécessaire que ces valeurs soient exhaustives. Le travail d’échantillonnage doit permettre de remonter une information estimée représentative de la réalité de l’ensemble testé.  

  • Ex : 5% des comptes sont vérifiés. Sur ces 5% des comptes vérifié, des indicateurs sont définis pour refléter la situation mesurée. 
  • L’absence d’erreur génère un indicateur de satisfaction « maîtrise des habilitations »
  • La détection d’une seule erreur génère un indicateur avertissement 
  • La détection de plus d’une erreur génère un indicateur d’alerte 

Etape 5 > consolider ces indicateurs pour une vision de pilotage. In fine, le dernier travail consiste à rassembler dans une vue consolidée et simplifié l’ensemble des indicateurs obtenus par les contrôles et de mettre en évidence ceux qui nécessite une prise de conscience et des actions. Il ne s’agit pas ici de considérer que toute alerte mérite action, mais de choisir à partir de quels critères (répétition des anomalies constatées, absence d’indicateurs), des informations liées à la situation des risques doit être partagée ou des actions entreprises. 

Illustration en 3 niveaux :

Malgré les 3 niveaux de sécurité différents qui nous amènent à traiter des objectifs différents, nous pouvons déterminer une méthodologie de construction commune qui s’appuie sur les étapes suivantes :

Etapes de la méthodologie
Exemple opérationnel
Exemple stratégique​
Exemple de pilotage​
1- Identifier les enjeux (SSI)​
Le contrôle de l’accès à l’information
La réputation et l’image de notre groupe
Le pilotage et le suivi rigoureux de la sécurité​
2- Identifier les objectifs (SSI)
Nos données sont accessibles par les personnes légitimes uniquement
Aucun incident de sécurité perceptible pour les utilisateurs

La communication est maîtrisée en cas de crise
100% de nos vulnérabilités découvertes, qualifiées critiques sont corrigées ou traitées​
3- Déterminer les risques entravants l’atteinte des objectifs (SSI)​
Absence de politiques de gestion des accès / Défaillance de la gestion des habilitations
Attaques entraînant un(e) vol/publication de données privées/personnelles ​ Publication d’articles ou avis (presse, CNIL) d’incidents de sécurité ou d’écarts à la règlementation​
Absence de politique/dispositifs de correction de vulnérabilités connues | Absence de dispositif/politique de détection de vulnérabilité​
4- Déterminer l’indicateur et ses valeurs mesurées (SSI)
Indicateur : Gestion des accès​ # de comptes traçables, # de comptes à privilèges, comptes par défaut, # de comptes ayant obtenus un accès non-autorisé​
Indicateur : Protection de la réputation de l’entreprise​ Nombre de plaintes, articles, attaques avec impact,​ Pourcentage des métiers ayant réalisés une classification de l’information​
Indicateur : Assurance du suivi de la sécurité et de la détection​ Ratio audits / Nb contre-audit, Ratio mises à jour effectuées/mises à jour à faire, Niveau de maturité cyber, Taux de correction des vulnérabilités connues/ # d’alertes​

En synthèse :

Les indicateurs de tableaux de bord doivent être choisis avec attention étant donné qu’ils remplissent une fonction d’aide à la décision et permettent le suivi de l’atteinte des objectifs. Il est donc fortement conseillé de considérer la construction d’un tableau de bord dans un processus d’amélioration continue /suivi continu de l’atteinte des objectifs.

Le tableau doit aussi être adapté au contexte de l’entreprise, présenté sous forme attractive, permettant de répondre réellement aux besoins et questions des parties prenantes et d’en déterminer des actions pour les pilotes d’activités.

Lissaka NGOUONI

Consultante Governance, Risks & Compliance

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Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année hautes en couleur et à l’année prochaine pour une année 2025 exaltante ! 🎉

🎁 Merci à tous pour votre participation au quiz de l’avent, nous contacterons le gagnant très prochainement.

🎅 Chez Almond, l’esprit festif des fêtes de fin d’année est arrivé en avance !

Nos collaborateurs ont profité d’une soirée chaleureuse et joyeuse dans l’un des restaurants les plus spectaculaires de Paris, Le Cirque avec un cocktail dinatoire, des surprises et un Secret Santa.

Et un peu plus de magie de Noël ? Almond a également ouvert ses portes aux familles de nos collaborateurs pour une après-midi conviviale autour de l’arbre de Noël. Les enfants ont été captivés par des contes enchantés, de 1001 contes Constance Felix et ont savouré un goûter délicieux avec des chocolats chauds préparés par les Empotés. Le Père Noël a distribué des coloriages géants et des cadeaux pour le plus grand bonheur des enfants 🎁

Jour 23 |

Jour 22 | Laquelle de ces menaces n’est pas un cryptoransomware ?

  • Réponse 1 : Lockbit3
  • Réponse 2 : Phobos
  • Réponse 3 : NotPetya
  • Réponse 4 : WannaCry

Laïus explicatif : Bien que NotPetya ressemble à un ransomware, il s’agit en réalité d’un wiper. Ce malware rend indisponible les fichiers de la victime, mais ne fournit aucun moyen de les déchiffrer, même après le paiement de la rançon. L’objectif principal de NotPetya n’est pas l’extorsion financière, mais la destruction de données.
En cas d’incident, voici les coordonnées de notre CERT : [email protected] +33 (0)1 83 75 36 94

Jour 21 | Vous dialoguez via votre terminal avec un service distant et vous vous rendez compte qu'il contient un stack-based overflow. Vous cherchez à l'exploiter à l'aveugle et trouvez finalement l'offset de l'adresse de retour, après avoir contourné les éventuelles protections. Vous cherchez maintenant un stop gadget pour continuer votre exploitation. Quelle est son utilité :

  • Réponse 1 : interrompre à la demande le flux d’exécution du binaire distant le temps de l’exploitation
  • Réponse 2 : obtenir une exécution fiable et maîtrisée avec un comportement reproductible
  • Réponse 3 : pouvoir mettre en pause le binaire temporairement pendant l’envoi de la payload
  • Réponse 4 : pouvoir stopper proprement le binaire afin d’éviter un éventuel crash à la fin de l’exploitation

Laïus explicatif : L’exploitation se déroulant en aveugle, il est nécessaire de trouver une adresse permettant d’obtenir un comportement particulier et reproductible à chaque exécution, comme l’affichage du texte “Bye”. Si une telle adresse est trouvée, elle correspond au stop gadget. Il permettra donc de continuer l’exploitation et de valider ou invalider nos déductions lors de l’exécution du binaire.

Jour 20 | Le terme "spam" pour désigner les messages indésirables provient initialement

  • Réponse 1 : D’une marque de jambon en boîte
  • Réponse 2 : D’un acronyme signifiant “Stupid Pointless Annoying Messages”
  • Réponse 3 : D’un sketch des Monty Python
  • Réponse 4 : D’un code utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale

Laïus explicatif : Ce mot, à l’origine un acronyme de : SPiced hAM (du jambon épicé en boîte vendue par une entreprise américaine), est repris en masse, pour brouiller la conversation, dans un sketch des Monty Python.

Jour 19 | L’acronyme PACS désigne  :

A. Un format permettant la visualisation des images dans l’imagerie médicale

B. Un système d’archivage et de communication d’images dans l’imagerie médicale

C. Un prestataire d’audit et de conseil en cybersécurité

D. Un pacte civil de solidarité

  • Réponse 1 : L’ensemble des réponses
  • Réponse 2 : Réponses C et D
  • Réponse 3 : Réponses B, C et D
  • Réponse 4 : Réponses A, C et D

Laïus explicatif :

Un PACS, dans le secteur de l’imagerie médicale, désigne effectivement un système (et non un format) signifiant « Picturing Archiving and Communication System » permettant de gérer les images médicales grâce à des fonctions d’archivage.

De plus, depuis septembre, l’ANSSI a publié un référentiel d’exigences qui permet aux commanditaires de prestations de sécurité de bénéficier de garanties sur les compétences des prestataires, sur le processus d’accompagnement et de conseil, ainsi que sur la sécurité des systèmes d’information associés. Ce référentiel vise à reconnaître officiellement les prestataires en tant que “Prestataires d’accompagnement et de conseil en sécurité”.
Enfin, en France, le PACS désigne aussi une forme d’union civile dénommée Pacs.

Jour 18 | En quelle année l'ANSSI prévoit de ne plus recommander l'utilisation de certains algorithmes de chiffrement classiques en raison de l'augmentation de la puissance de calcul des ordinateurs classiques et de la menace posée par les ordinateurs quantiques ?

  • Réponse 1 : 2026
  • Réponse 2 : 2030
  • Réponse 3 : 2035
  • Réponse 4 : 2050

Laïus explicatif : Dans son dernier avis sur la migration vers la cryptographie post quantique, paru en janvier 2024, l’ANSSI encourage tous les éditeurs à mettre en œuvre dès à présent une hybridation entre la cryptographie standard et la cryptographie post-quantique (pour les produits qui doivent protéger des informations après 2030) et recommande d’utiliser en priorité la cryptographie post-quantique à partir de 2030.  

Jour 17 | Quelle est la dernière course à laquelle j’ai participé ?

  • Réponse 1 : Le Vendée Globe
  • Réponse 2 : National Figaro 3 en équipage
  • Réponse 3 : La Solitaire du Figaro Paprec
  • Réponse 4 : Le Havre Allmercup

Laïus explicatif : Le National Figaro 2024 s’est déroulé du 4 au 6 octobre dernier à Lorient. Thomas et son équipe sont arrivés en 2e position ! Cette course clôture ainsi la saison 2024 sur le circuit Figaro. 

  • Réponse 1 : Aetheris

  • Réponse 2 : Venopie

  • Réponse 3 : Lumidus

  • Réponse 4 : Pandama

Laïus explicatif : Au sein de la plateforme d’attaque – défense M&NTIS, le scénario Pandama propose une kill chain dont l’impact, après compromission du contrôleur de domaine, permet de déployer, par GPO, une charge utile effaçant les données présentes sur les systèmes de fichiers du SI simulé.

Pour rappel, basé sur les technologies d’émulation d’adversaire et de Cyber Range, M&NTIS permet d’exécuter des campagnes d’attaques réalistes afin de challenger dans un environnement immersif les procédures et l’expertise des équipes SOC et CERT. M&NTIS répond ainsi aux enjeux d’amélioration continue de la défense.

Jour 15 | Quel type de menace ne fait pas parti de l’insider threat?

  • Réponse 1 : Malicious
  • Réponse 2 : Ransomware group
  • Réponse 3 : Negligent
  • Réponse 4 : Vendors

Laïus explicatif : Almond a proposé une étude sur la menace interne qui décrit chaque type d’insider. Les groupes de ransomware sont externes à l’entreprise mais peuvent recruter des employées pour récupérer des accès valides et compromettre l’entreprise. Retrouvez l’étude ici.

Jour 14 | Selon vous, quelle proportion des cyberattaques réussies sont liées à une erreur humaine ?

  • Réponse 1 : 40%

  • Réponse 2 : 100%

  • Réponse 3 : 70%

  • Réponse 4 : 90%

Laïus explicatif : 90% des cyberattaques trouvent leur origine dans une erreur humaine. L’erreur humaine en cybersécurité englobe toutes les actions, conscientes ou non, qui exposent les systèmes et les données à des menaces. Cela inclut des gestes apparemment innocents, comme le fait de :

  • Cliquer sur les liens malveillants
  • Utiliser des mots de passe faibles ou partagés
  • Partager des informations sensibles
  • Négliger la mise à jour des logiciels et systèmes
  • Commettre une erreur de configuration ou mal administrer les accès
  • Utiliser des clés USB non sécurisées ou prévenant de sources inconnues

Jour 13 | Almond & Amossys sont présents en France et à l’international pour garantir proximité et réactivité grâce à nos services 24/7. Dans quels pays se trouvent nos équipes ?

  • Réponse 1 : FRA – CHE – AUS – JPN

  • Réponse 2 : FRA – CAN – CHE – KOR

  • Réponse 3 : FRA – AUS – CAN – GBR

  • Réponse 4 : FRA – BEL – ITA – USA

Jour 12 | Challenge OSINT

Val Thorens

Laïus explicatif : Depuis plusieurs années consécutives, notre CSE organise des séjours à Val Thorens pour profiter des sports d’hiver. Que l’on aime dévaler les pistes de ski à toute allure, tenter l’aventure en prenant des cours d’initiation ou simplement déguster une raclette après une randonnée raquette et un passage à la piscine et au sauna, ce séjour est l’occasion de partager des moments convivaux avec ses collègues ! TIC, TAC, le prochain séjour ski approche à grands pas !

Jour 11 | Parmi ces propositions, quelle technique Mitre Atta&ck est la plus utilisée par les attaquants ?

  • Réponse 1 : OS Credential Dumping
  • Réponse 2 : Valid Account
  • Réponse 3 : Impair Defenses
  • Réponse 4 : Remote services

Laïus explicatif : L’achat ou la récupération de comptes valides sont de plus en plus commun. Certains cybercriminels appelés Initial Access Broker se spécialisent dans la compromission de victimes dans le but de récupérer des identifiants valides qui seront ensuite vendus à d’autres cybercriminels comme les groupes de ransomware.

Jour 10 | Parmi ces structures de données de la mémoire dans Windows, quelle est celle qui permet de lister les processus en cours d’exécution ?

  • Réponse 1 : EPROCESS
  • Réponse 2 : Kernel Debugger Data Block (KDBG)
  • Réponse 3 : Kernel Processor Control Region (KPCR)
  • Réponse 4 : Process Environment Block (PEB)

Laïus explicatif : La structure EPROCESS (Executive Process) est utilisée par Windows pour gérer chaque processus en cours d’exécution. Elle contient des informations essentielles comme l’identifiant du processus (PID), l’état, les threads associés, et d’autres données nécessaires au système pour suivre les processus actifs. En analysant les structures EPROCESS, on peut lister les processus actuellement en mémoire. Le PEB est lié à chaque processus de manière individuelle. Enfin le KPCR est nécessaire pour trouver l’adresse du KDB qui à son tour permettra de pointer vers le EPROCESS.  

Jour 9 | Quel est le problème si la suite cryptographique TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 est utilisée avec l'extension encrypt_then_mac pour la sécurité d'une communication TLS ?

  • Réponse 1 : L’algorithme de chiffrement est trop faible

  • Réponse 2 : L’intégrité de la communication n’est pas assurée

  • Réponse 3 : Il n’y a pas la propriété de confidentialité persistante (Perfect Forward Secrecy)

  • Réponse 4 : Le serveur n’est pas correctement authentifié

Laïus explicatif : La bonne réponse est le manque de confidentialité persistante.

La suite TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 utilise la clé publique RSA du serveur pour chiffrer le secret partagé utilisé pour sécuriser les échanges de la session TLS : en cas de compromission de la clé privée du serveur, l’ensemble des échanges des sessions passées peuvent être déchiffrés par un attaquant.
La confidentialité persistante (connue sous le nom de Perfect Forward Secrecy en anglais) consiste en l’utilisation d’un échange Diffie-Hellman éphémère pour négocier le secret partagé, sans utilisation de la clé RSA du serveur.

Jour 8 | Quel est l'avantage d'utiliser un outil de couverture de code lors d'une session de fuzzing ?

  • Réponse 1 : Réduire le temps de fuzzing en optimisant certaines instructions assembleur.

  • Réponse 2 : Utiliser la technique de “pré-chauffage” du harnais (“warming code attack”).

  • Réponse 3 : Pouvoir analyser facilement les sections de code atteintes par le fuzzer.

  • Réponse 4 : Ne pas prendre en compte les vulnérabilités de type use-after-free.

Laïus explicatif : Les outils de couverture de code (“code coverage” en anglais) permettent de savoir avec précision quelles lignes de code d’un programme qui ont réellement été exécutées. Lors d’une session de “fuzzing”, ces outils peuvent aider l’analyste à savoir si les fonctions ciblées ont été atteintes par le fuzzer. Cette technique a notamment été utilisée par un membre de l’équipe Offsec pour trouver une vulnérabilité dans une bibliothèque open-source (voir notre article de blog)

Jour 7 | Quelle est la principale éthique qui doit être prise en compte dans le développement de l’Intelligence Artificielle ?

  • Réponse 1 : L’équité et la non-discrimination

  • Réponse 2 : La transparence des algorithmes utilisés

  • Réponse 3 : La sécurité et la confidentialité des données

  • Réponse 4 : Toutes les réponses

Laïus explicatif : L’équité et la non-discrimination sont des principes fondamentaux dans le développement de l’IA. Les systèmes d’IA doivent être conçus pour éviter les biais et assurer qu’ils ne favorisent pas des groupes spécifiques au détriment d’autres, afin de garantir un traitement juste et égal pour tous les utilisateurs. La transparence des algorithmes est cruciale. Les utilisateurs doivent comprendre comment les décisions sont prises par l’IA, ce qui inclut la possibilité d’expliquer les résultats ou actions générés par un système d’intelligence artificielle, afin d’éviter des décisions opaques ou injustes. La sécurité et la confidentialité des données sont enfin des préoccupations majeures lorsque l’on développe des systèmes d’IA, car ces technologies peuvent collecter et traiter des informations sensibles, ce qui soulève des questions sur la protection des données personnelles et la vie privée.

Jour 6 | Selon vous, en moyenne combien de ransomware ont eu lieu par jour en 2023 dans le monde ?

  • Réponse 1 : 1 par jour

  • Réponse 2 : 100 par jour

  • Réponse 3 : 30 par jour

  • Réponse 4 : 12 par jour

Laïus explicatif : En moyenne 12 attaques ransomware ont été signalées par jour par des victimes dans le monde en 2023 selon les chiffres d’Almond. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre Threat Landscape.

Jour 5 | Challenge de stéganographie

Réponse : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI, ANJ, Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company et Swift

Etape 1 : Observer l’image, trouver 3 logos cachés (Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company & Swift) et une indication pour chercher dans les métadonnées du fichier. 

Etape 2 : Challenge de stéganographie

En lançant dans son terminal un des outils les plus courants, “binwalk”, on trouve une image JPEG dans le PDF. En extrayant les données grâce au même outil et en renommant le fichier en .jpeg, on voit apparaitre une image cachée. Ensuite, en utilisant “steghide”, on peut extraire le fichier avec le mot de passe “Almond”. Ce fichier contient une suite de caractère encodée en base64. En la déchiffrant, on obtient les quatre autres certifications : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI et ANJ. 

Jour 4 | Concernant les accompagnements de la nouvelle qualification PACS de l’ANSSI, sur la portée Sécurité des Architectures, quels sont les domaines qui font partie du périmètre possible d’un accompagnement ?

  • Réponse 1 : la sécurité réseau, l’authentification, et l’administration du SI

  • Réponse 2 : la sécurité réseau, la sécurité système, et les mécanismes de chiffrement

  • Réponse 3 : l’administration du SI, le cloisonnement, les sauvegardes, et la stratégie de détection/réponse

  • Réponse 4 : tous ces sujets et plus encore

  • Laïus explicatif : Le référentiel PACS, sur la portée Sécurité des Architectures, porte bien sur tous les sujets liés de près ou de loin aux infrastructures du SI. La liste n’est pas exhaustive et est à adapter à chaque prestation d’accompagnement suivant le périmètre d’intervention. Dans le référentiel, l’ANSSI propose une liste de sujets à adresser dans un rapport PACS page 28 et 29.

    https://cyber.gouv.fr/sites/default/files/document/PACS_referentiel-exigences_v1.0.pdf

Jour 3 | Quel référentiel permet la certification de produits de sécurité ?

  • Réponse 1 : NIS2

  • Réponse 2 : Critères Communs

  • Réponse 3 : PASSI

  • Réponse 4 : ISO27001

Laïus explicatif : Le schéma Critères Communs est un ensemble de normes et méthodologies permettant de cadrer les moyens utilisés pour évaluer, de manière impartiale, la sécurité d’un produit de sécurité (logiciel ou matériel). Ce schéma est reconnu internationalement au travers de plusieurs accords (SOG-IS, CCRA et prochainement EUCC).

Le référentiel PASSI permet la qualification, par l’ANSSI, des prestataires d’audit de la sécurité des SI. ISO27001 est la norme décrivant les bonnes pratiques à suivre dans la mise en place d’un SMSI. Enfin, NIS2 est une directive visant à harmoniser et à renforcer la cybersécurité du marché européen.

Jour 2 | Quel est l’artefact forensique qui permet de prouver une exécution d’un programme sous Windows ?

  • Réponse 1 : JumpList

  • Réponse 2 : ShimCache

  • Réponse 3 : $MFT

  • Réponse 4 : Prefetch

Laïus explicatif : Le Prefetch est un artefact spécifique à Windows qui optimise le chargement des programmes. Lorsqu’un programme est exécuté pour la première fois, Windows crée un fichier dans le dossier C:\Windows\Prefetch, qui contient des informations sur le programme et les ressources qu’il a utilisées. Ces fichiers incluent également des horodatages correspondant à la première et aux dernières exécutions. L’existence d’un fichier Prefetch (.pf) pour un programme est une preuve solide qu’il a été exécuté. C’est l’un des artefacts forensiques les plus fiables pour prouver l’exécution d’un programme.

Jour 1 | Quel texte européen permettra qu’à partir de fin 2027, tous les produits vendus dans l’UE et comprenant des composants numériques seront exempts de vulnérabilités et maintenus pendant tout leur cycle de vie ? #DigitalTrust

  • Réponse 1 : Le Cyber Security Act
  • Réponse 2 : Le Cyber Resilience Act
  • Réponse 3 : La Directive REC
  • Réponse 4 : La Directive NIS2 

Laïus explicatif : Le Cyber Resilience Act, qui a été publié ces derniers jours au Journal Officiel de l’Union Européenne est entré en vigueur le 10 décembre 2024. A compter de cette date, les fabricants et éditeurs doivent adapter leur processus pour pouvoir continuer à vendre des produits au sein de l’UE après le 10/12/2027.

EU Cyber Resilience Act | Shaping Europe’s digital future