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28/02/2024

Cybersecurity Insights

SWIFT CSP : Les évolutions du référentiel pour 2023

Comme chaque année, SWIFT met à jour son standard CSCF et apporte son lot de nouveautés. Notre démarche Almond prévoit une phase d’évaluation à blanc fortement recommandée et réalisable dès maintenant afin de vous positionner vis-à-vis de ces nouvelles exigences.

Dans une logique proactive, nous vous proposons ici quelques clés de lecture associées aux changements fondamentaux apportés par le CSCF v2023.

Disparition du « Delta Assessment »

Le concept de delta-assessment présent en 2022, permettait à un évaluateur SWIFT de s’appuyer sur l’évaluation de 2021 pour l’évaluation de certaines exigences, sous réserve de critères spécifiques définis dans le cadre d’évaluation indépendante SWIFT.

En 2023 le concept de delta-assessment disparait. L’évaluateur se trouvera dans l’obligation de procéder à la réévaluation de la totalité des exigences associées au type d’architecture du client SWIFT. Il sera donc nécessaire en début de cycle d’évaluer pour chacun des contrôles indépendamment si une itération complète de l’évaluation s’avère être nécessaire, ou si les constats de l’année précédentes peuvent être réutilisés, en totalité ou en partie, afin de statuer sur le niveau de conformité des pratiques associées, à condition que le contexte de l’évaluation demeure identique.

Cela vient renforcer notre recommandation que vous retrouverez dans notre article précédent, anticipez l’évaluation SWIFT dès que possible et n’attendez pas le dernier moment !

A noter cependant que si le contexte et donc les constats sont identiques d’une année sur l’autre, l’évaluateur a tout de même la possibilité de s’appuyer sur les conclusions de l’année passée pour justifier d’un résultat conforme ou non.

Revue des types d’architecture

Nouveauté importante et pouvant avoir un impact sur votre conformité, le CSCF v2023 fait évoluer les architectures de type A3, A4 et B.

Pour bien comprendre les évolutions, le standard met l’accent sur la notion de « client » et de « serveur ». Quelques définitions ici :

Le connecteur client comprend notamment les solutions génériques de transfert de fichiers utilisées pour faciliter la communication avec les composants relatifs à SWIFT proposées par un prestataire de service.

Le serveur middleware fait référence aux systèmes locaux utilisés pour l’échange de données entre les composants en lien avec SWIFT (dans l’infrastructure SWIFT locale ou chez un prestataire de services). Celui-ci doit être considéré comme un connecteur client lorsqu’il est utilisé pour faciliter la communication avec les composants liés à SWIFT proposés par un prestataire de services.

Ainsi, l’architecture A4 fait référence à un environnement utilisateur SWIFT où il n’existe pas d’empreinte SWIFT mais qui utilise un serveur exécutant une application (telle qu’une solution de transfert de fichiers, ou un système middleware qui est un connecteur client) pour faciliter la communication d’application à application avec une interface chez un prestataire de service (par exemple un service bureau).

Une note spécifique est mise en avant pour indiquer la possibilité d’une migration vers l’architecture de type A4 :

  • Pour les utilisateurs ayant précédemment attesté comme Architecture B parce qu’ils utilisent, comme connecteur client, un serveur middleware pour se connecter à un prestataire de services.
  • Pour les utilisateurs ayant précédemment attesté comme Architecture A3 parce qu’ils utilisent, comme connecteur client, un serveur de transfert de fichiers ou un serveur middleware pour se connecter à un prestataire de services sans avoir de connecteur SWIFT.

Les architectures de type B sont donc réservées aux environnements disposant uniquement d’outils back-office et de client de transferts de fichiers. Les architectures de type A4, elles, sont liées aux environnements disposant d’un serveur de transfert de fichiers permettant de faire le lien avec un service bureau par exemple.

La migration vers une architecture de type A4 aura pour conséquence de redéfinir les exigences applicables à l’environnement utilisateur, notamment pour les anciennes architectures de type B, le besoin d’un environnement client sécurisé (exigence 1.5) peut entraîner des travaux relativement importants.

Nous recommandons donc fortement de revoir l’implémentation faite au sein de votre environnement afin de vous assurer que votre architecture et les exigences associées n’ont pas évolué.

Protection de l’environnement client

En lien avec l’évolution des architectures, le CSCF 2023 a fait évoluer l’exigence 1.5 « Protection de l’environnement client » pour la rendre obligatoire, uniquement pour les architectures de type A4.

Les architectures de type A1, A2 et A3 disposent déjà d’une exigence similaire « protection de l’environnement SWIFT » ayant pour objectif de cloisonner l’environnement SWIFT du reste du système d’information du client, afin de limiter les risques de latéralisation d’un attaquant ayant déjà un pied sur l’environnement du client.

Avec cette exigence, SWIFT cherche à protéger les systèmes utilisés pour faire le lien entre le back-office du client et son service bureau. Ces systèmes s’ils sont laissés sans protection pourraient permettre à un attaquant de modifier les transactions ou même de mener des attaques permettant de compromettre l’environnement SWIFT externalisé.

Cette exigence peut être lourde à porter pour des clients de taille réduite, notre conseil est le suivant :

Réalisez une évaluation à blanc au plus tôt pour disposer d’une analyse d’écart exhaustive, vous permettant une prise de décision éclairée :

  • Commencer rapidement les travaux de mise en conformité
  • Envisager une évolution de votre périmètre pour migrer vers une architecture de type B moins contraignante

Conclusion

Le CSCF est un framework complet, reprenant des exigences connues et éprouvées dans d’autres référentiels, permettant aux CISO et à leurs équipes de traiter ces sujets de manière transverse, et non pas seulement pour se mettre en conformité avec le CSP. D’autres mesures sont en revanche orientées SWIFT, avec leurs spécificités, afin de répondre au mieux aux différents risques identifiés pour chaque thème de la sécurité.

Le CSP n’est donc pas une contrainte, il s’agit d’un recueil de bonnes pratiques repris de différents référentiels et standards en la matière. La plupart de ces mesures sont déjà mises en place par les clients, avant même de commencer l’évaluation, car la gouvernance de la sécurité impose de les considérer dans la politique de l’entreprise.

Des nouveautés font leur apparition chaque année, qu’il faut analyser et considérer au cas par cas, selon son contexte et une étude d’opportunité doit logiquement en découler.

Ces dispositions doivent être considérées afin de mettre toutes les chances de son côté dans le cadre de la réalisation des activités relatives à l’évaluation CSP, afin de reprendre l’objectif principal de SWIFT au travers de cette démarche, à savoir promouvoir les actions permettant de gagner en maturité sur le thème de la cybersécurité, mais également générer et maintenir la confiance entre toutes les parties prenantes de la chaîne d’utilisateurs et de prestataires utilisant des services fournis par SWIFT.

Thierry CASIER

Manager Governance, Risks & Compliance

François PETIOT

Consultant Governance, Risks & Compliance

Pierre ZORDAN

Consultant Governance, Risks & Compliance

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Titre de la section

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Jour 21 |

  • Réponse 1 :  

  • Réponse 2 :  

  • Réponse 3 :  

  • Réponse 4 : 

Jour 20 |

  • Réponse 1 : 

  • Réponse 2 : 

  • Réponse 3 : 

  • Réponse 4 : 

Jour 19 | L’acronyme PACS désigne  :

A. Un format permettant la visualisation des images dans l’imagerie médicale

B. Un système d’archivage et de communication d’images dans l’imagerie médicale

C. Un prestataire d’audit et de conseil en cybersécurité

D. Un pacte civil de solidarité  

  • Réponse 1 : L’ensemble des réponses
  • Réponse 2 : Réponses C et D
  • Réponse 3 : Réponses B, C et D
  • Réponse 4 : Réponses A, C et D

Jour 18 | En quelle année l'ANSSI prévoit de ne plus recommander l'utilisation de certains algorithmes de chiffrement classiques en raison de l'augmentation de la puissance de calcul des ordinateurs classiques et de la menace posée par les ordinateurs quantiques ?

  • Réponse 1 : 2026
  • Réponse 2 : 2030
  • Réponse 3 : 2035
  • Réponse 4 : 2050

Laïus explicatif : Dans son dernier avis sur la migration vers la cryptographie post quantique, paru en janvier 2024, l’ANSSI encourage tous les éditeurs à mettre en œuvre dès à présent une hybridation entre la cryptographie standard et la cryptographie post-quantique (pour les produits qui doivent protéger des informations après 2030) et recommande d’utiliser en priorité la cryptographie post-quantique à partir de 2030.  

Jour 17 | Quelle est la dernière course à laquelle j’ai participé ?

  • Réponse 1 : Le Vendée Globe
  • Réponse 2 : National Figaro 3 en équipage
  • Réponse 3 : La Solitaire du Figaro Paprec
  • Réponse 4 : Le Havre Allmercup

Laïus explicatif : Le National Figaro 2024 s’est déroulé du 4 au 6 octobre dernier à Lorient. Thomas et son équipe sont arrivés en 2e position ! Cette course clôture ainsi la saison 2024 sur le circuit Figaro. 

  • Réponse 1 : Aetheris

  • Réponse 2 : Venopie

  • Réponse 3 : Lumidus

  • Réponse 4 : Pandama

Laïus explicatif : Au sein de la plateforme d’attaque – défense M&NTIS, le scénario Pandama propose une kill chain dont l’impact, après compromission du contrôleur de domaine, permet de déployer, par GPO, une charge utile effaçant les données présentes sur les systèmes de fichiers du SI simulé.

Pour rappel, basé sur les technologies d’émulation d’adversaire et de Cyber Range, M&NTIS permet d’exécuter des campagnes d’attaques réalistes afin de challenger dans un environnement immersif les procédures et l’expertise des équipes SOC et CERT. M&NTIS répond ainsi aux enjeux d’amélioration continue de la défense.

Jour 15 | Quel type de menace ne fait pas parti de l’insider threat?

  • Réponse 1 : Malicious
  • Réponse 2 : Ransomware group
  • Réponse 3 : Negligent
  • Réponse 4 : Vendors

Laïus explicatif : Almond a proposé une étude sur la menace interne qui décrit chaque type d’insider. Les groupes de ransomware sont externes à l’entreprise mais peuvent recruter des employées pour récupérer des accès valides et compromettre l’entreprise. Retrouvez l’étude ici.

Jour 14 | Selon vous, quelle proportion des cyberattaques réussies sont liées à une erreur humaine ?

  • Réponse 1 : 40%

  • Réponse 2 : 100%

  • Réponse 3 : 70%

  • Réponse 4 : 90%

Laïus explicatif : 90% des cyberattaques trouvent leur origine dans une erreur humaine. L’erreur humaine en cybersécurité englobe toutes les actions, conscientes ou non, qui exposent les systèmes et les données à des menaces. Cela inclut des gestes apparemment innocents, comme le fait de :

  • Cliquer sur les liens malveillants
  • Utiliser des mots de passe faibles ou partagés
  • Partager des informations sensibles
  • Négliger la mise à jour des logiciels et systèmes
  • Commettre une erreur de configuration ou mal administrer les accès
  • Utiliser des clés USB non sécurisées ou prévenant de sources inconnues

Jour 13 | Almond & Amossys sont présents en France et à l’international pour garantir proximité et réactivité grâce à nos services 24/7. Dans quels pays se trouvent nos équipes ?

  • Réponse 1 : FRA – CHE – AUS – JPN

  • Réponse 2 : FRA – CAN – CHE – KOR

  • Réponse 3 : FRA – AUS – CAN – GBR

  • Réponse 4 : FRA – BEL – ITA – USA

Jour 12 | Challenge OSINT

Val Thorens

Laïus explicatif : Depuis plusieurs années consécutives, notre CSE organise des séjours à Val Thorens pour profiter des sports d’hiver. Que l’on aime dévaler les pistes de ski à toute allure, tenter l’aventure en prenant des cours d’initiation ou simplement déguster une raclette après une randonnée raquette et un passage à la piscine et au sauna, ce séjour est l’occasion de partager des moments convivaux avec ses collègues ! TIC, TAC, le prochain séjour ski approche à grands pas !

Jour 11 | Parmi ces propositions, quelle technique Mitre Atta&ck est la plus utilisée par les attaquants ?

  • Réponse 1 : OS Credential Dumping
  • Réponse 2 : Valid Account
  • Réponse 3 : Impair Defenses
  • Réponse 4 : Remote services

Laïus explicatif : L’achat ou la récupération de comptes valides sont de plus en plus commun. Certains cybercriminels appelés Initial Access Broker se spécialisent dans la compromission de victimes dans le but de récupérer des identifiants valides qui seront ensuite vendus à d’autres cybercriminels comme les groupes de ransomware.

Jour 10 | Parmi ces structures de données de la mémoire dans Windows, quelle est celle qui permet de lister les processus en cours d’exécution ?

  • Réponse 1 : EPROCESS
  • Réponse 2 : Kernel Debugger Data Block (KDBG)
  • Réponse 3 : Kernel Processor Control Region (KPCR)
  • Réponse 4 : Process Environment Block (PEB)

Laïus explicatif : La structure EPROCESS (Executive Process) est utilisée par Windows pour gérer chaque processus en cours d’exécution. Elle contient des informations essentielles comme l’identifiant du processus (PID), l’état, les threads associés, et d’autres données nécessaires au système pour suivre les processus actifs. En analysant les structures EPROCESS, on peut lister les processus actuellement en mémoire. Le PEB est lié à chaque processus de manière individuelle. Enfin le KPCR est nécessaire pour trouver l’adresse du KDB qui à son tour permettra de pointer vers le EPROCESS.  

Jour 9 | Quel est le problème si la suite cryptographique TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 est utilisée avec l'extension encrypt_then_mac pour la sécurité d'une communication TLS ?

  • Réponse 1 : L’algorithme de chiffrement est trop faible

  • Réponse 2 : L’intégrité de la communication n’est pas assurée

  • Réponse 3 : Il n’y a pas la propriété de confidentialité persistante (Perfect Forward Secrecy)

  • Réponse 4 : Le serveur n’est pas correctement authentifié

Laïus explicatif : La bonne réponse est le manque de confidentialité persistante.

La suite TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA256 utilise la clé publique RSA du serveur pour chiffrer le secret partagé utilisé pour sécuriser les échanges de la session TLS : en cas de compromission de la clé privée du serveur, l’ensemble des échanges des sessions passées peuvent être déchiffrés par un attaquant.
La confidentialité persistante (connue sous le nom de Perfect Forward Secrecy en anglais) consiste en l’utilisation d’un échange Diffie-Hellman éphémère pour négocier le secret partagé, sans utilisation de la clé RSA du serveur.

Jour 8 | Quel est l'avantage d'utiliser un outil de couverture de code lors d'une session de fuzzing ?

  • Réponse 1 : Réduire le temps de fuzzing en optimisant certaines instructions assembleur.

  • Réponse 2 : Utiliser la technique de “pré-chauffage” du harnais (“warming code attack”).

  • Réponse 3 : Pouvoir analyser facilement les sections de code atteintes par le fuzzer.

  • Réponse 4 : Ne pas prendre en compte les vulnérabilités de type use-after-free.

Laïus explicatif : Les outils de couverture de code (“code coverage” en anglais) permettent de savoir avec précision quelles lignes de code d’un programme qui ont réellement été exécutées. Lors d’une session de “fuzzing”, ces outils peuvent aider l’analyste à savoir si les fonctions ciblées ont été atteintes par le fuzzer. Cette technique a notamment été utilisée par un membre de l’équipe Offsec pour trouver une vulnérabilité dans une bibliothèque open-source (voir notre article de blog)

Jour 7 | Quelle est la principale éthique qui doit être prise en compte dans le développement de l’Intelligence Artificielle ?

  • Réponse 1 : L’équité et la non-discrimination

  • Réponse 2 : La transparence des algorithmes utilisés

  • Réponse 3 : La sécurité et la confidentialité des données

  • Réponse 4 : Toutes les réponses

Laïus explicatif : L’équité et la non-discrimination sont des principes fondamentaux dans le développement de l’IA. Les systèmes d’IA doivent être conçus pour éviter les biais et assurer qu’ils ne favorisent pas des groupes spécifiques au détriment d’autres, afin de garantir un traitement juste et égal pour tous les utilisateurs. La transparence des algorithmes est cruciale. Les utilisateurs doivent comprendre comment les décisions sont prises par l’IA, ce qui inclut la possibilité d’expliquer les résultats ou actions générés par un système d’intelligence artificielle, afin d’éviter des décisions opaques ou injustes. La sécurité et la confidentialité des données sont enfin des préoccupations majeures lorsque l’on développe des systèmes d’IA, car ces technologies peuvent collecter et traiter des informations sensibles, ce qui soulève des questions sur la protection des données personnelles et la vie privée.

Jour 6 | Selon vous, en moyenne combien de ransomware ont eu lieu par jour en 2023 dans le monde ?

  • Réponse 1 : 1 par jour

  • Réponse 2 : 100 par jour

  • Réponse 3 : 30 par jour

  • Réponse 4 : 12 par jour

Laïus explicatif : En moyenne 12 attaques ransomware ont été signalées par jour par des victimes dans le monde en 2023 selon les chiffres d’Almond. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre Threat Landscape.

Jour 5 | Challenge de stéganographie

Réponse : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI, ANJ, Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company et Swift

Etape 1 : Observer l’image, trouver 3 logos cachés (Cybersecurity made in Europe, PCI QSA Company & Swift) et une indication pour chercher dans les métadonnées du fichier. 

Etape 2 : Challenge de stéganographie

En lançant dans son terminal un des outils les plus courants, “binwalk”, on trouve une image JPEG dans le PDF. En extrayant les données grâce au même outil et en renommant le fichier en .jpeg, on voit apparaitre une image cachée. Ensuite, en utilisant “steghide”, on peut extraire le fichier avec le mot de passe “Almond”. Ce fichier contient une suite de caractère encodée en base64. En la déchiffrant, on obtient les quatre autres certifications : PASSI RGS, PASSI LPM, CESTI et ANJ. 

Jour 4 | Concernant les accompagnements de la nouvelle qualification PACS de l’ANSSI, sur la portée Sécurité des Architectures, quels sont les domaines qui font partie du périmètre possible d’un accompagnement ?

  • Réponse 1 : la sécurité réseau, l’authentification, et l’administration du SI

  • Réponse 2 : la sécurité réseau, la sécurité système, et les mécanismes de chiffrement

  • Réponse 3 : l’administration du SI, le cloisonnement, les sauvegardes, et la stratégie de détection/réponse

  • Réponse 4 : tous ces sujets et plus encore

  • Laïus explicatif : Le référentiel PACS, sur la portée Sécurité des Architectures, porte bien sur tous les sujets liés de près ou de loin aux infrastructures du SI. La liste n’est pas exhaustive et est à adapter à chaque prestation d’accompagnement suivant le périmètre d’intervention. Dans le référentiel, l’ANSSI propose une liste de sujets à adresser dans un rapport PACS page 28 et 29.

    https://cyber.gouv.fr/sites/default/files/document/PACS_referentiel-exigences_v1.0.pdf

Jour 3 | Quel référentiel permet la certification de produits de sécurité ?

  • Réponse 1 : NIS2

  • Réponse 2 : Critères Communs

  • Réponse 3 : PASSI

  • Réponse 4 : ISO27001

Laïus explicatif : Le schéma Critères Communs est un ensemble de normes et méthodologies permettant de cadrer les moyens utilisés pour évaluer, de manière impartiale, la sécurité d’un produit de sécurité (logiciel ou matériel). Ce schéma est reconnu internationalement au travers de plusieurs accords (SOG-IS, CCRA et prochainement EUCC).

Le référentiel PASSI permet la qualification, par l’ANSSI, des prestataires d’audit de la sécurité des SI. ISO27001 est la norme décrivant les bonnes pratiques à suivre dans la mise en place d’un SMSI. Enfin, NIS2 est une directive visant à harmoniser et à renforcer la cybersécurité du marché européen.

Jour 2 | Quel est l’artefact forensique qui permet de prouver une exécution d’un programme sous Windows ?

  • Réponse 1 : JumpList

  • Réponse 2 : ShimCache

  • Réponse 3 : $MFT

  • Réponse 4 : Prefetch

Laïus explicatif : Le Prefetch est un artefact spécifique à Windows qui optimise le chargement des programmes. Lorsqu’un programme est exécuté pour la première fois, Windows crée un fichier dans le dossier C:\Windows\Prefetch, qui contient des informations sur le programme et les ressources qu’il a utilisées. Ces fichiers incluent également des horodatages correspondant à la première et aux dernières exécutions. L’existence d’un fichier Prefetch (.pf) pour un programme est une preuve solide qu’il a été exécuté. C’est l’un des artefacts forensiques les plus fiables pour prouver l’exécution d’un programme.

Jour 1 | Quel texte européen permettra qu’à partir de fin 2027, tous les produits vendus dans l’UE et comprenant des composants numériques seront exempts de vulnérabilités et maintenus pendant tout leur cycle de vie ? #DigitalTrust

  • Réponse 1 : Le Cyber Security Act
  • Réponse 2 : Le Cyber Resilience Act
  • Réponse 3 : La Directive REC
  • Réponse 4 : La Directive NIS2 

Laïus explicatif : Le Cyber Resilience Act, qui a été publié ces derniers jours au Journal Officiel de l’Union Européenne est entré en vigueur le 10 décembre 2024. A compter de cette date, les fabricants et éditeurs doivent adapter leur processus pour pouvoir continuer à vendre des produits au sein de l’UE après le 10/12/2027.

EU Cyber Resilience Act | Shaping Europe’s digital future